bonjour à tous et grand merci pour vos messages
Au réveil ce matin, je me suis sentie penaude. Et je me suis dit "bon arcenciel, ok tu t'es fait avoir par arcenciel (ben oui quand on y pense c'est bien moi la responsable de cette erreur) mais ne va pas culpabiliser, cela ne changera rien, et surtout cela t'empêcherait de réfléchir à la cause réelle de cette glissade".
Je me suis punie certes, je me suis empêché de profiter du plaisir que j’avais pris à faire ce costume (que je n’ai finalement pas offert dans de telles circonstances, comme par instinct de survie, vous me suivez ?) je me suis surtout empêché d'aimer ma fille, je me suis auto-mutilée par peur. La naissance de ma fille a été pour moi un terrible bouleversement : c’était une fille. Ma maman a eu 1 garçon et 4 filles, je l’ai toujours connue alcoolique depuis ma plus « tendre » enfance (aujourd’hui cela va mieux pour elle et j’en suis heureuse). Pour moi, être une fille c’était ne pas être. C’était subir, souffrir, en silence surtout. Le père de ma fille était absent, tout comme le mien l’était. La vie suivait son cours « normal » et j’ai reproduit.
Et puis il y a eu le Réveil pour moi il y a 2 ans. J’ai demandé le divorce d’un homme que je n’aimais pas et il y a 6 mois j’ai posé le verre ( à 2 exceptions prêts, merci de me l’avoir rappeler …).
Cette rechute, si il faut l’appeler ainsi, aura au moins eu le mérite de me faire comprendre tout cela aujourd'hui 23 octobre 2004. Je me sens plus forte, plus armée de cette analyse d’aujourd’hui. Et je n’ai pas peur.
Je sais aussi que j’ai voulu faire trop vite en arrêtant le léxomil, car si je me suis sevrée physiquement, physiologiquement le besoin est là. Alors, va pour le léxo. Je verrais cela plus tard.
Il est 19h03 , dans 20 minutes, cela fera 24 heures .
Arcenciel
Et puis je voudrais ajouter un mot au docteur Dupagne, à Iseulta et à Philippe : à vous qui gerez ce forum merci d'offrir cet espace de liberté.