Bonjour Bosseur D'abord bravo pour avoir pris la décision d'arrêter, c'est bien. Les souvenirs de sales moments? on en a tous, ben oui on a été pas fier du tout, on a déconné pleins de fois, on s'est rendu ridicules, on s'est fait du mal. Le passé on ne peut pas le changer. Alors cap devant. Je ne vais pas trop parler de moi, certains ici connaissent mon parcours, mes douleurs, mes espoirs, mes rechutes. Ce matin, à la télé il y avait l'émission Thé ou café, trois témoignages (j'ai loupé le premier) Hervé Chabalier (malade alcoolique), la mère du gamin infirme moteur qui a écrit un livre sublime, et un ex taulard (44 ans, dont 22 de prison) aujourd'hui en liberté conditionnelle et directeur de collection littéraire. Et le grand témoin, Boris Cyrulnik. J'ai aimé sa phrase, ces trois personnes ont métamorphosé leurs blessures pour en faire quelques choses de bien, la blessure ne disparait pas, elle reste présente mais on la retourne pour en faire une force. On a merdé un an, deux ans dix ans ou plus, ok, mais on va pas se flageler pour les années à venir. Ce qui est derrière ne peut-être modifé, ce qui est devant est à écrire, à nous de le faire dans le sens qu'on veut. 24 heures à la fois, une minute à la fois s'il le faut. cachou
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