>Mais quand on veut on peut, c'est la volonté qui doit
>prendre le dessus et pour l'instant...
>Amicalement Bonjour
En ce qui me concerne, tant que j'ai voulu utiliser ma volonté face à l'alcool, j'ai perdu :
L'alcool a toujours été plus fort que moi à court, moyen ou long terme.
Par contre, le jour où j'ai appris que mon alcoolisme était une maladie et non une tare (moi aussi j'avais honte), ma honte et ma culpabilité ont disparu pour faire place à de la bonne volonté.
Bonne volonté à bien vouloir accepter d'écouter ou de lire les suggestions d'autres alcooliques qui s'en étaient sortis, bonne volonté à bien vouloir essayer de mettre en pratique dans ma propre vie ces suggestions, bonne volonté à me laisser aider.
Le jour où j'ai baissé les bras face à l'alcool et où j'ai remonté les manches face à ma maladie, j'ai commencé à m'en sortir en ne buvant plus d'alcool pour 24 heures à la fois seulement.
Je me suis souvent botté les fesses pour aller assister à des réunions d'anciens buveurs chez les A.A., (il y a d'autres mouvements tout aussi aidants)afin d'y soigner mon mental fortement perturbé par l'abus d'alcool et les habitudes destructrices, je suis allée consulter un gastro-entérologue pour qu'il vérifie "la mécanique", et bon an mal an, un jour à la fois, je suis sortie de ce fléau qu'est l'alcoolisme.
Aujourd'hui je vis une vie qui me convient, je cottoie l'alcool parce qu'il fait partie de la vie comme la drogue, mais je n'en ai plus besoin pour survivre; Aujourd'hui je Vis.
Et même si cette nouvelle façon d'être est souvent inconfortable parce que je m'y sens vulnérable, j'ai appris à me protéger de ce qui me faisait du mal, à m'entourer de personnes qui me faisaient du bien, et à fuir comme la peste ce que je sens malsain pour moi.
Du coup, je peux me sentir vulnérable, mais en confiance, et ça, ça change tout.
Bien à toi
Poulou