Bonjour à tou(te)s.Il est difficile de résumer en quelques mots une situation qui mène à poster un tel message, mais voilà, pour faire bref:
J'ai 28 ans et je ne suis pas alcoolique. J'ai toutefois un problème avec l'alcool. Ma situation est quelque peu paradoxale:
> Ma consommation est quotidienne et (relativement) souvent excessive. J'ai pourtant une vie sociale et professionnelle épanouie (en un sens).
> Ma consommation journalière "normale" tourne autour d'une à 3 bouteilles de vin rouge. En revanche, je ne bois jamais avant 18H.
> Ma consommation est quotidienne, mais il m'arrive régulièrement de ne pas boire une goutte pendant 24-48H quand il le faut (environnement, besoin de travailler, etc...). Ces interruptions sont tout à fait volontaires et contrôlées.
Voilà pour "les faits" (en très, très gros. Les détails seraint un peu longs à exposer, et je ne veux pas charger le message. Je les tiens à disposition toutefois en cas de besoin)
Dans des périodes dures de ma vie, ma consommation monte en flèche. C'est le cas depuis 2 mois. Or des évènements récents (heureux et malheureux) ont fait descendre ma consommation à un niveau "normal" depuis une dizaine de jours. Je me sens à un point de ma vie où je désire rompre, pas avec l'alcool en tant que tel, mais avec une consommation trop régulière et excessive.
Ma démarche est donc la suivante: je veux pouvoir contrôler ma relation à l'alcool encore plus fermement car si, comme je l'ai dit, j'exerce un contrôle relativement efficace en cas de besoin, l'envie (le besoin...) se fait sentir tous les soirs vers 18H, et il m'est quasi-impossible d'y résister dans des conditions normales, c'est à dire dans la "vie de tous les jours". Je n'envisage pas un sevrage absolu et définitif. Ma situation ne le nécessite pas.
Alors voilà l'objet de mon post: on dit souvent que pour éviter de boire trop, il faut refuser le premier verre, et c'est bien là mon problème: le premier verre, chez moi, se transforme immanquablement en plusieurs bouteilles. Je me demandais donc si certain(e)s d'entre vous avaient des "trucs" qui vous aident à éviter ce fatal premier verre.
On m'avait dit qu'il fallait boire beaucoup d'eau, quand l'envie arrive. Ca marche de temps en temps chez moi, mais pas assez souvent... C'est ce que je recherche par ce message, des petits trucs de tous les jours qui permettent de résister...
Merci infiniment à tou(te)s pour votre aide, et je souhaite beaucoup de courage, de volonté et de réussite à toutes les personnes qui, dans des situations bien plus dures que la mienne (somme toute relativement "bénigne"), luttent et souffrent pour s'en sortir. Courage et encore merci!
Jean