Bonjour à tousUn mot un peu frais ce matin.
Je viens de passer plus d’un mois en limitant les dégats.
Dans le style : 1 jour sobre, 1 jour cuité. 3 jours sobres, 2 jour cuité. 1 jours sobre, 2 jours cuités. Etc
La bataille bien sûr est féroce, les pertes évidentes ; c’est n’importe quoi, je sais. Je veux le beurre et l’argent du beurre, je cherche les joies de l’ivresse, mais ne veux pas entendre parler du retour à la surface le lendemain. Je suis encore dans l’optique «compromis» ; «nuance» ; «modération».
Bien qu’à l’évidence ce système ne marche pas, j’y trouve mon compte. Je continue à boire, mais ma vie n’en souffre pas trop. (c’est faux, je sais, mais ça, je ne l’ai pas encore compris. Ca viendra)
Mon «procédé» à bien marché ce mois ci : j’ai avancé dans mes projets persos, j’ai «construit», et j’ai réellemnt moins bu. (Je le sais car tous les soirs, depuis plus de 2 mois, je note précisément l’état dans lequel je me suis couché la veille : Je peux ainsi faire des statistiques, faire «mes comptes» ce système est très pratique, vraiment, je le conseille à tous les non-abstinent) Bref.
L’ennui, c’est que cette semaine, j’ai tout foiré et j’ai fait voler ma moyenne. Je viens d’essuyer une semaine complète d’alcoolisation, (en comptant fin novembre, ça fait vraiment trop).
Ceci est un fait, mais ce qui me dérange le plus, c’est que j’y vais franchement. Je suis sans pitié. Je me déglingue la gueule sans compromis.
A l’évidence, je peux mettre ça sur le compte de notre fameux «facteur emotionnel déclenchant»
J’ai subi la même chose l’année dernière. En fait, je suis amoureux.
Je ne veux pas du tout faire de sensiblerie sur ce forum, mais j’ai vraiment besoin d’en parler. Le fait est que j’ai toujours nié l’évidence : mon alcoolisme est directement lié à mes problèmes sentimentaux. C’est évidement clair.
Pour la petite histoire, je suis homo, et je crois (oui, c’est une révélation pour moi) : que tant que je n’assumerais pas complètement mon état, je ne pourrais pas rêgler mes problèmes avec l’alcool. (bien que j’ai passé ma vie à dire que c’était sans rapport)
Voilà où j’en suis ce matin, (je viens de me réveiller ; dans mon lit d’ailleurs et pas dans le caniveau : miracle)
Ce soir, à mon avis, je vais remettre ça, et j’aurais bouclé la boucle. J’entamerais une nouvelle période d’abstinence de 5 jours complets. (je vais essayer). Pathétique.
Ce texte est très mal écrit, je vous étale ma vie, et je n’ai d’ailleurs aucune envie de vous poster tout ça c’est terrible.
Merci pour votre présence.