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"Emoi au village"

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Forum : Arrêter l'alcool (Protected)
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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 18:44  (GMT)
"Emoi au village"
Les rosières trépignent devant la salle des fêtes. Déjà en état d'ébriété avancé, le garde-champêtre supervise tant bien que mal l'organisation. De zélés administrés s'improvisent auxiliaires municipaux, le béret bien vissé, fiers comme le coq penché du clocher. Les anciens (respectés parce qu'ils ont connu le Café-Tabac d'avant la guerre) jouent de la casquette le mégot humide collé à la lèvre inférieure, le rire gras comme les frites-saucisses qu'on sert sur les tréteaux, l'haleine fraîche comme le rosé, la bedaine héroïque.

Le bedeau, incorrigible vieux garçon qui ne connaîtra décidément ni les subtilités de l'amour ni l'usage du savon lorgne l'assistance femelle, l'oeil égrillard, un ballon de rouge d'une main, le drapeau tricolore de l'autre.

Ils sont tous là : le maire avec son écharpe républicaine qui impressionne tant la vieille Taupine, que certains prétendent de Hambourg mais qui en réalité est née au village, qui plus est ennemie farouche des Boches...

Il y a le curé bien sûr, la soutane imprégnée de naphtaline, le missel à la ceinture, prêt à dégainer au moindre appel du Ciel. Bon vivant, bon buveur, bon prêcheur, mauvais exemple, il aime ses ouailles impies, déteste les pécheurs véniels. Allez comprendre !

Le premier adjoint quant à lui ne manquerait pour rien au monde les festivités : il rayonne, auguste, le regard dur, la chique molle, enivré depuis la veille à l'idée de parader au milieu des administrés, pénétré de son importance municipale. Il brigue le trône aux prochaines élections et a d'ailleurs promis d'arrêter la chique le jour où il sera élu.

Le commis Alphonse : toujours là quand il y a distribution gratuite au buffet de la mairie, traînant odeurs de foin et relents de gnôle. Analphabète, épris de ses guêtres, le souffle chaud, le chapeau crasseux, les manches râpées, il n'est pas difficile l'Alphonse : il ne demande qu'à faire son trou au village. Et puis au cimetière aussi, il y tient chèrement. Un romantique l'Alphonse, le dernier des Mohicans.

La moitié des avinés ne sait pas ce qu'on fête à la mairie. L'autre moitié a oublié, grisée par l'ambiance, emportée par le souffle puissant, divin de l'accordéon. Peu importe le flacon : la salle des fêtes est pleine, le maire balbutie de joie - enfin d'ivresse -, le bedeau est aussi sonné que ses cloches, le père Eugène, béquilleux, danse sur ses trois pattes.

L'émotion est grande ce soir au village.

Raphaël Zacharie de Izarra

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Emoi au village davidc900 08-01-05 1
 RE: Emoi au village Poulou (VNI) 08-01-05 2
   RE: Emoi au village Mustang 08-01-05 3
   RE: Emoi au village Clarisse (VNI) 08-01-05 4
       Quatre histoires de bière et une histoire de vin deizarra 08-01-05 5
           PRECISION IMPORTANTE deizarra 08-01-05 6
               RE: PRECISION IMPORTANTE niceday 09-01-05 7
                   RE: PRECISION IMPORTANTE Mustang 09-01-05 11
                       RE: PRECISION IMPORTANTE carensac 09-01-05 12
                           RE: PRECISION IMPORTANTE Mustang 09-01-05 13
 RE: Emoi au village Poulou 09-01-05 8
   Pour POULOU deizarra 09-01-05 9
       RE: Pour POULOU carensac 09-01-05 10
           Réponse à CARENSAC deizarra 09-01-05 15
       RE: Pour DEIZARRA Poulou 09-01-05 16
           Pour POULOU pas contente deizarra 09-01-05 17
               RE: Pour POULOU pas contente Poulou 09-01-05 20
           Une histoire avec plein d'eau dedans deizarra 09-01-05 19
               RE: Une histoire avec plein d'eau dedans Poulou 09-01-05 21
                   Poulou, sachez prendre du recul ! deizarra 09-01-05 22
   RE: Emoi au village oursonnot 09-01-05 14
       RE: Emoi au village Poulou 09-01-05 18
           RE: Emoi au village cabri (VNI) 09-01-05 23
               Au piano deizarra 09-01-05 24
                   Petites terreurs du dimanche deizarra 09-01-05 25
                       RE: Petites terreurs du dimanche cabri (VNI) 09-01-05 26
                           RE: Petites terreurs du dimanche deizarra 09-01-05 27
                               Le nain crapuleux deizarra 09-01-05 28
                                   RE: Le nain crapuleux rankxerox (VNI) 09-01-05 39
                                       Pour rankxerox deizarra 09-01-05 49
                               RE: Petites terreurs du dimanche arcenciel 09-01-05 29
                                   RE: Petites terreurs du dimanche cabri (VNI) 09-01-05 31
                               RE: Petites terreurs du dimanche cabri (VNI) 09-01-05 30
 RE: Emoi au village D_Dupagne 09-01-05 32
   Réponse au Docteur Dupagne deizarra 09-01-05 33
       De haut en bas deizarra 09-01-05 34
           Rêverie deizarra 09-01-05 35
           RE: De haut en bas Poulou (VNI) 09-01-05 36
               RE: De haut en bas carensac 09-01-05 37
                   Pour CARENSAC deizarra 09-01-05 38
                       RE: Pour CARENSAC carensac 09-01-05 41
   Mise au point pour le Docteur Dupagne deizarra 09-01-05 40
       RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne carensac 09-01-05 43
           Réponse claire à CARENSAC deizarra 09-01-05 44
       RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne francois95 09-01-05 45
           C'est un sacandale OLA Zoro (VNI) 09-01-05 46
           RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne D_Dupagne 09-01-05 48
   RE: Emoi au village davidc900 09-01-05 42
       où est cilloux?????????????????????????????????? Où est elle Cilloux? (VNI) 09-01-05 47

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Texte des réponses

davidc900 (18 messages) Envoyer message email à: davidc900 Envoyer message privé à: davidc900 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 20:36  (GMT)
1. "RE: Emoi au village"
bonjour Zacharie,

Tu décris l'ambiance d'un village de France comme il en existe quelques milliers (36000 communes). Ca me rappele le mien où les fêtes sont dans le même style.

J'y vois par là une dénonciation d'un alcoolisme national rampant, latent, qui ronge la France profonde.

Regarde les vieux films comme un bon Pagnol par exemple. J'ai été étonné de savoir que les personnes qui faisaient les vendanges étaient payées en monnaie certes mais aussi en bouteilles de vin : 2 francs par jour, le logis et un litre de vin.

Comment faire prendre conscience aux gens des méfaits de l'alcool avec un gros lobby du vin qui joue, notamment au XXIè siècle, sa survie. Quand j'étais en Angleterre il m'arrivait d'acheter un vin français trois fois plus cher qu'un vin argentin ou chilien et encore je prenais un côtes du rhône qui chez nous aurait coûté une misère. Alors les jeunes anglais achètent plutôt du blanc en cubi (de la piquette) sur lequel est écrit "french wine". Eux aussi ont une nation qui a certains problèmes avec l'alcool.

Mais quand on regarde un peu l'Histoire, en droit par exemple déjà à l'époque du Code d'hammourabi, les chinois règlementaient et taxaient l'alcool. L'alcool fait donc partie de l'histoire de l'humanité. Cette drogue dure légale est ancestrale et fait partie des moeurs. A chacun d'entre nous de faire avec sa santé.

C'est malheureux mais c'est comme ça. A nous qui avons pris conscience de ce danger d'en informer nos amis.

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Poulou (VNI) (1195 messages) Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 20:48  (GMT)
2. "RE: Emoi au village"
Merci une fois de plus Deizara

Tu es un peintre-écrivain. Je lis ce que tu écris et un tableau vivant s'anime aussitôt devant mes yeux; Mais c'est un tableau qui a un goût de déjà vécu et de déjà vu pour avoir traversé ce genre de scènes et cottoyé ce genre de personnes moi même.

Vraiment, chapeau !

Ce qui pourrait être décrit en dégoulinant le sordide, avec toi, regorge de Vivant et de gourmandise.

Tu m'as donné beaucoup de plaisir.

Je vais aller lire le site que tu as indiqué sur ton autre post.

J'aime lorsque quelqu'un parvient à transcender son "pourri" en "béni", son "mortel" en "oeuvre d'art" et en fait profiter les autres.

A te lire et te relire

Poulou

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Mustang (767 messages) Envoyer message email à: Mustang Envoyer message privé à: Mustang Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 20:56  (GMT)
3. "RE: Emoi au village"
>Je vais aller lire le site que tu as indiqué sur
>ton autre post.

Bonsoir

J'étais voir sur le site. Et c'est avec plaisir que j'ai retrouvé une petite histoire que j'ai bien aimé il y a quelques semaines sur ce forum. Seulement le premier histoire n'avait pas tellement de succès. Elle a rapidement disparu du forum.

Hermann


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Clarisse (VNI) (22 messages) Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 20:59  (GMT)
4. "RE: Emoi au village"
Bonsoir,

Je rejoins POulou que je salue au passage. J ai passé un moment génial à te lire. donnes nous en encore. C est tellement bien imagé que j en ai oublié que je suis alcoolique mais abstinente... , le temps d 'une joie scène de vie remarquablement écrite.
Merci à toi.
Clarisse.

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 23:19  (GMT)
5. "Quatre histoires de bière et une histoire de vin"
- Une bière blonde -

C'était un dimanche monotone. Dans la basilique la messe venait de finir. Le ciel était gris, les cloches sonnaient à toute volée pendant que les fidèles s'éparpillaient.

Imbécilement, les hommes ne disaient rien. Pieusement, les femmes se taisaient. Les passants étaient muets et les cloches redoublaient de fureur. Le rond-point plongé dans la torpeur n'était traversé que par quelque silhouette insignifiante. Le monument aux morts s'ennuyait à mourir sur la place désertée. Dans la rue les yeux étaient vides, dans les bars les verres étaient pleins.

Bref, les hommes passaient humblement le temps dans cette petite ville de province sans histoire. Avec ce regard méditatif et mélancolique propre aux âmes rêveuses, je m'attardais sur les choses les plus banales et les êtres les plus modestes qui entraient en scène sous mes yeux. Ce spectacle morne et dérisoire m'inspirait une nostalgie sans objet. Mon spleen était un délice, je le savourais en esthète.

Je voyais tout cela à travers la vitre du bar qui donnait sur la basilique. Plus précisément, je voyais tout cela à travers les vapeurs de la bière qui me montaient à la tête et qui me rendaient encore plus contemplatif qu'à l'accoutumée... Et le monde soudain dansait au-dessus de ma tête, et des fantômes joyeux tournaient autour de moi dans le fracas agréable des cloches... A mes pieds traînaient quelques vieux mégots écrasés. Tandis que dehors le concert d'airain berçait mon ivresse, à travers la vitre du bar je levai les yeux vers le sommet de la basilique où trônait la statue de la Vierge recouverte d'or.

Les vapeurs de la bière continuaient à m'enivrer progressivement. L'éther montant en moi, je vis les premiers sourires apparaître sur les visages. Les assoiffés accoudés au bar, tous marqués à divers degrés par des moeurs éthyliques héréditaires, étaient devenus mes frères de perdition. Je détournai cependant assez vite le regard de cette assemblée de nez pourpres et de casquettes épaisses.

A présent le son des cloches de la basilique s'espaçait tout en diminuant graduellement d'intensité. Bientôt un silence mortel régna dans la rue ainsi que dans le bar. En effet, les buveurs n'ayant brusquement plus rien à se dire, ils se turent stupidement. Mais leur silence me parut plein de discernement, de pénétration, de profondeur. Je levai une fois encore les yeux vers la statue mariale et en ressentis un délicieux vertige. Le démon de la bière m'emportait toujours plus haut sur ses ailes ambrées... Je n'étais plus seul. En moi un feu du diable brûlait, j'étais aux anges.

Tout autour de moi était devenu statique. Il ne se passait rien dans le bar, rien dans la rue, rien dans les têtes ni dans les coeurs. C'était la province un dimanche, ça respirait l'ennui, le petit blanc sec et la léthargie, et les gens n'avaient rien à faire. Tout n'était que mollesse et temps qui passe, monotonie et repli sur soi. Mais dans ma tête se concertaient avec finesse et éclat Bacchus et la Vierge dorée : un instant de grâce dans un monde de parfaits abrutis.

La ville était morte et s'appelait Albert.

Raphaël Zacharie de Izarra

=======

- De lierre et de bière -

A l'ombre d'un mur tapissé de lierre m'apparut la Nostalgie.

En plein été, à l'heure exquise du thé je vis en pleine lumière mes chimères : une femme aux allures de fantôme, un châtelain hautain, un spectre aimable, une condamnée pieuse, un pendu dépendu, un damné lyrique, un ménestrel distingué, un paysan bossu.

Et des yeux pareils à des pieuvres.

Je voguais sur des ondes diffuses, et mon bateau de paille m'emportait jusqu'à vous. D'un crachat je vous saluai. La Camarde vous ressemblait. Sourire de circonstance et mine hautaine...

Je vous quittai bientôt, retrouvant avec délectation l'ombre bienfaisante du mur chargé de lierre.

Raphaël Zacharie de Izarra

=======

- Un verre -

Dès la première gorgée, il avait senti sa caresse glacée dans la gorge. La bière qu'il était en train de déguster, c'était aussi le pressentiment de sa mort imminente.

Ce verre d'aspect si anodin était pour lui l'annonce intime d'un événement capital, la voie mystérieuse qu'avait prise le Ciel pour l'avertir. Il devait se préparer à la mort, le temps d'une dernière ivresse. Le processus était enclenché, irréversible. Il buvait à petites gorgées ses derniers instants, savourant la délicieuse amertume sous son palais.

Il se voyait quitter ce monde sur les ailes de Bacchus, sans effroi ni peine, bercé par les chaudes, molles vapeurs... Ce départ indolent semblait lui avoir été accordé comme une grâce.

A la moitié du verre, il devint solennel, leva son verre à l'ange de la Mort et fit ses adieux au barman. Les clients du bar ne lui prêtèrent guère attention. Propos d'ivrogne... Quelques gorgées plus tard, il chanta bruyamment, puis psalmodia lentement quelque cantique d'éthylique.

A la dernière gorgée, dans un geste dérisoire et sublime il fracassa son verre contre le miroir d'en face avant de s'écrouler parmi les bris de verre, yeux ouverts, lèvres décloses, coeur arrêté.

Raphaël Zacharie de Izarra

=======

- Joie d'être ivre -

Je porte à mes lèvres la coupe profane qui me délivrera de la pesanteur des jours quotidiens. La bière est fraîche, mon coeur est léger. Dans ma gorge flue sans modération le breuvage doré. Que coule à flot la pisse des dieux !

L'éther qui me monte à la tête est comme un guide qui me montre un chemin tortueux, trouble, plein d'éclat, où l'on se perd avec délices.

J'entre dans les hauteurs enchanteresses des âmes abreuvées d'absinthe. Je perds le sens de l'équilibre : un vertige joyeux me sert de béquille. Encore un verre, et je serai l'égal de mes juges, l'égal du peuple de l'Olympe, l'égal des princes de la Terre.

Encore un verre, et je serai par terre, à deux doigts de la tombe, plus près de la Lune, à peu près à l'endroit, droit comme un cygne. J'ai vidé mes verres, je suis plein comme un tonneau. Je n'ai plus d'heure, plus de soucis, plus rien à dire, à part chanter aux étoiles.

Alors je chante, chante, chante aux étoiles...

Raphaël Zacharie de Izarra

=======

- La beauté déchue -

Autrefois c'était une créature. Jeune, grande, blonde, belle, radieuse.

C'était il y a très longtemps. Elle se remémore le temps béni de sa jeunesse où le Ciel venait lui baiser les pieds. Elle se revoit au temps où elle était cette femme : une princesse, un astre, un cygne... Elle a un sourire désabusé en se regardant dans le miroir, pleurant sa beauté perdue, maudissant son reflet. Des rides profondes marquent sa face. Son visage est une grimace hideuse. Son sourire une plaie. Sa silhouette un spectre.

La fleur est fanée. Son éclat l'a quittée depuis plus de cinquante ans. Ce qui équivaut à un siècle pour une femme qui fut si belle. Aujourd'hui elle a quatre-vingt dix ans et elle est laide malgré son maquillage. C'est son miroir qui le lui crie, le lui répète à chaque seconde. Elle est vieille et laide, c'est une évidence. Nul besoin de se farder pour en être convaincu.

L'astre éblouissant qui a fait les beaux jours de l'amour est mort. L'étoile qui a brillé si fort s'est éteinte. Le soleil qui fut jadis splendide s'est définitivement couché. Il ne réapparaîtra plus. Dans un geste héroïque et pathétique, dérisoire et beau, la vieille femme fixant éperdument son visage dans la glace lève son verre avec un air plein de défi... Ses doigts osseux étreignent avec rage la coupe exhalant des parfums de ciguë.

Elle lève son verre à sa mort prochaine.

Raphaël Zacharie de Izarra

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-01-05, 23:42  (GMT)
6. "PRECISION IMPORTANTE"
Je n'ai aucun problème avec l'alcool et ne ne suis nullement contre les boissons alcooliques. Je ne comprends d'ailleurs pas comment on peut boire à s'en rendre malade, à en perdre sa liberté... Je sais apprécier l'alcool à doses et fréquences raisonnables dans un contexte exclusivement festif, et surtout dans une ambiance très ritualisée. Banaliser la consommation d'alcool, voilà le danger ! Désacraliser l'alcool ôte d'ailleurs une grande partie de son attrait. Pour être agréable, l'acte de boire doit rester un rite. Boire ne doit jamais être un geste anodin, sinon le plaisir de lever les verres s'émousse. Je prône la bière et le vin qui sont des "boissons sociales" très saines et très sages à condition bien entendu de ne pas pervertir leur usage en adoptant une consommation pathologique solitaire et sordide. Si vous ne savez pas boire, abstenez-vous ! Vous les esthètes qui savez régler vos moeurs avec mesure et sagesse, buvez, festoyez, aimez sous l'empire de Bacchus ! Si je suis contre certaines boissons alcooliques, c'est uniquement parce qu'elles sont de mauvaises qualité. L'alcool sert de lien social et je sacralise tous les bons breuvages, ceux qui ont une "âme", tels les vins fins et les bières artisanales par exemple. Vivent les bons alcools qui élèvent les âmes et rendent meilleurs le coeur des hommes équilibrés, et à bas les piquettes et autres whiskies bon marchés qui ruinent santés et moralités des plus faibles !

Raphaël Zacharie de Izarra

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niceday (251 messages) Envoyer message email à: niceday Envoyer message privé à: niceday Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 00:32  (GMT)
7. "RE: PRECISION IMPORTANTE"
voila donc un vrai noblion
un bel orateur
un rien supérieur
un peu de condescendance
vaguement insultant
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Mustang (767 messages) Envoyer message email à: Mustang Envoyer message privé à: Mustang Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 08:24  (GMT)
11. "RE: PRECISION IMPORTANTE"
>voila donc un vrai noblion
>un bel orateur
>un rien supérieur
>un peu de condescendance
>vaguement insultant

Bonjour Niceday

Mais qu'est-ce qu'il a raison? Je cite qu'un passage d'un de ces messages:

"Je ne comprends d'ailleurs pas comment on peut boire à s'en rendre malade, à en perdre sa liberté."

Quelle belle phrase, à imprimer en grandes/grandes lettres pour poser devant nos yeux, pour pouvoir la lire à n'importe quel instant.

Une telle phrase a sa place sur ce forum. On parle de notre responsabilité. Ce n'est jamais la responsabilité de l'alcool, mais notre responsabilité ce que nous faisons avec l'alcool.

Quand à un moment donné dans ma vie j'ai cherché l'IVRESSE que l'alcool seul pouvait me donner, je savais parfaitement pourquoi je faisais appel à l'alcool (du whisky pas cher). A ce moment là, j'avais parfaitement compris pourquoi je pouvais boire à me rendre malade, à en perdre ma liberté. C'était mon choix. J'étais malade, mais pas malade d'alcool. J'avais le mal de vivre.

Hermann


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carensac (40 messages) Envoyer message email à: carensac Envoyer message privé à: carensac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 08:37  (GMT)
12. "RE: PRECISION IMPORTANTE"
Bonjour Hermann !

Je suis tout a fait d'accord avec toi...

Alcool... cause ou conséquence ? ... bien sur conséquence d'un mal de vivre, d'une souffrance....

Mais crois tu qu'à l'époque où tu étais "dedant", ce type de propos t'aurait fait avancer ?...

J'ai essayer... ou plutôt, pour être honnête, je n'ai pas pu m'empêcher d'exprimer ou de renvoyer cette image de jugement moral à mon compagnon à l'époque, parce que je manquais de recul sur le problème...

Autant te dire que cela a été totalement inefficace, et destructeur pour les deux. Pour lui parce que cela lui renvoyait une image négative de lui, et donc... pour ne pas voir cette image... et n'ayant pas la force de chercher un autre moyen d'affronter cela... picolle à qui mieux mieux.. et pour moi, sentiment d'échec et d'impuissance à l'aider...

Cela étant, chacun son chemin pour sortir de cela... peut-être que le coup de pied au c.... de notre ami écrivain en secouera certains... Mais j'ai peur qu'il ne fasse plus de mal que de bien...

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Mustang (767 messages) Envoyer message email à: Mustang Envoyer message privé à: Mustang Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 09:13  (GMT)
13. "RE: PRECISION IMPORTANTE"
>Mais crois tu qu'à l'époque où tu étais "dedant", ce type
>de propos t'aurait fait avancer ?...

Bonjour Carensac (Cécile je crois?)

Dedans et dépendant, non pas du tout, et je ne voulais pas avancer. J'étais très bien avec mes moments d'IVRESSES.

Par contre dès mes premiers mois en me mettant "hors alcool", là, j'aurais voulu lire de ces textes, j'aurais voulu entendre parler de cette manière.

Après 6 mois d'abstinence j'ai fréquenté mon premier forum "alcool". Je resentais un malaise, parce qu'on écrivait sans arrêt que c'est l'alcool "le méchant". Ce n'est pas vrai, j'ai utilisé ce produit pour me faire du mal, parce que je voulais me faire du mal. Mes moments d'IVRESSE valait bien ça.

Quand tu écris:
"Pour lui parce que cela lui renvoyait une image négative de lui, et donc... pour ne pas voir cette image."

c'est bien ça, quand on est dedans, quand on est dépendant, on connait parfaitement cette image de nous, seulement il ne faut pas nous la "coller sans arrêt" sous notre nez. Ca fait mal, tellement mal qu'on se remet dans l'IVRESSE. Pour un court instant, on ne sent pas le mal. C'est déjà ça de "gagner".

Hermann

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Poulou (958 messages) Envoyer message email à: Poulou Envoyer message privé à: Poulou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 01:06  (GMT)
8. "RE: Emoi au village"
Modifié le 09-01-05 à 01:07  (GMT)

Bonsoir Deizarra

Moi qui pensais que vous étiez un ancien malade alcoolique qui avait su transander sa maladie à travers l'écriture mais était sorti de l'alcool ! :p
Je me suis mis le doigt dans l'oeil...:
Vous êtes encore un enfant en couche balancé par l'éthanol dans le berceau du Dieu Bacchus...

Je vous ai offert mon petit poème sur votre autre post, il vous chantera peut être une autre berceuse que celle que vous avez l'habitude d'entendre jusqu'à présent dans votre sommeil...

Autant j'ai aimé vos écrits car ils mettent des mots et imagent à merveille un vécu que j'ai bien connu, autant je n'apprécie pas du tout votre message numéro 6 sur un forum comme celui ci, destiné à aider des personnes malades alcooliques désireuses "d'ARRETER" l'alcool, et ne vous en remercie pas.
Vous auriez pu préciser simplement que vous n'aviez pas de problème d'alcool sans pour autant faire l'éloge de ce dernier...

Poulou

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 02:16  (GMT)
9. "Pour POULOU"
J'ai écrit en d'autres termes dans mon précédent message : "que ceux qui ne savent pas boire s'abstiennent !"

C'est votre intime liberté de boire ou de ne pas boire. Personne ne vous oblige à boire si vous ne vous sentez pas capable d'assumer la boisson. Chacun est responsable de ses actes. Vous ne savez pas boire ? Ne buvez pas. Vous ne savez pas conduire ? Ne conduisez pas. Vous ne savez pas vous tenir en société ? Ne sortez pas. Etc.

Il faut être adulte pour choisir de boire de manière saine, en toute liberté. Je suis adulte, responsable, vacciné et je bois sous ma seule autorité, sous ma propre maîtrise. Je ne laisse pas l'alcool faire la loi, je décide quand, combien et quoi boire. Je suppose que vous êtes également responsable de vous-même. Alors abstenez-vous de boire si vous vous savez incapable de gérer vos prises d'alcool. Mais n'interdisez-pas les gens adultes de boire. Eux le font avec joie, modération, hauteur. Tout est question de dosage et de fréquence. Vous pouvez aussi bien vous détruire avec du lait si vous faites le choix d'en boire trente litres par jour. Le problème n'est pas l'alcool en lui-même mais l'individu qui s'y adonne, son rapport au produit. Le mal ne vient pas de l'alcool mais du buveur. Tous les buveurs ne sont pas alcooliques pour autant, loin de là. Moi je prône la tolérance et mets le doigt sur la responsabilité de chacun devant ses faiblesses. Si vous vous savez faible face à l'alcool, alors ne buvez pas. De même pour la tabac. C'est aussi simple que ça.

Raphaël Zacharie de Izarra

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carensac (40 messages) Envoyer message email à: carensac Envoyer message privé à: carensac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 08:19  (GMT)
10. "RE: Pour POULOU"
Bonjour Zac.

Expliquez moi une chose ainsi qu'à tous les autres qui lisent vos jolis textes... Que faites vous ici ?
Vous dites ne pas souffrir d'alcoolisme... tant mieux pour vous.
Mais de quel droit et surtout par quel manque de connaissance vous permettez vous de juger...
C'est bien parce que la personne n'est plus en étant de lucidité, et n'a plus ou ne souhaite plus avoir la force de résister à l'alcool qu'elle est malade.

"Si vous vous savez faible face à l'alcool, alors ne buvez pas. De même pour la tabac. C'est aussi simple que ça."
NON, ce n'est pas aussi simple que cela et si cela l'était, on le saurait.
Là encore, croyez vous que donner des "leçons" de cet ordre feront avancer les choses ?...

J'ai beaucoup pensé comme vous, ayant vécu avec un alcoolique... et en en ayant beaucoup souffert. 6 mois après l'avoir quitté, et être passé par beaucoup de phases, dont celle de la colère et du "jugement", j'ai appris à connaitre, un peu, cette maladie...
Vous croyez "secouer" les gens ?... mais vous vous gourrez complètement alors... et vous êtes blessant. les malades sont suffisement avilis par une non-estime de soi et un sentiment de culpabilité pour ne pas en rajouter une couche.

Alors, vous qui semblez interessé par le problème, en tout cas qui écrivez si joliment sur le sujet : informez vous avant de porter des critiques de la sorte sur ce site.


Carensac, non malade, mais proche d'alcoolique et choquée par vos propos, dont la forme est d'autant plus inexcusable qu'elle émane d'un "virtuose" de la plume.

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:33  (GMT)
15. "Réponse à CARENSAC"
Carensac,

J'avoue y être allé un peu fort et même sans grand jugement sur le sujet, et me repens sincèrement pour ma réponse imbécile... C'est vrai, je ne connais pas le problème de l'alcoolisme et d'ailleurs je ne m'y intéresse nullement contrairement à ce que vous pensez. Ce qui m'anime, c'est la plume, non les problèmes d'alcoolisme. Je profite simplement du sujet (on parle alcool en ces lieux, donc ça m'intéresse dans la mesure où j'ai écrit des textes traitant de ce sujet) pour semer sur ce forum mes textes ayant trait à l'ivresse. Certains lecteurs y trouvent leur compte et j'en suis ravi. Je ne suis pas là pour juger les alcooliques mais pour mettre un peu de fantaisie dans leur vie à problèmes. Mon vice à moi n'est pas l'alcool mais la littérature. Me pardonnera-t-on ?

Raphaël Zacharie de Izarra

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Poulou (958 messages) Envoyer message email à: Poulou Envoyer message privé à: Poulou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:38  (GMT)
16. "RE: Pour DEIZARRA"
Modifié le 09-01-05 à 12:42  (GMT)

>Il faut être adulte pour choisir de boire de manière saine,
>en toute liberté. Je suis adulte, responsable, vacciné et je
>bois sous ma seule autorité, sous ma propre maîtrise.
>Raphaël Zacharie de Izarra

Vous n'avez pas le droit d'écrire de telles choses sur un forum de malades alcooliques !
Un malade alcoolique ne PEUT pas boire d'alcool de manière saine en toute liberté !
Celà n'a absolument rien à voir avec une histoire de maturité !

Puisque vous pensez n'avoir aucun problème avec l'alcool mais que vous tenez des propos franchement tendancieux pour des personnes désireuses d'arêter ce poison pour elles, alors je vous dirais que :

VOTRE PLACE N'EST PAS SUR CE FORUM

Même si vos écrits étaient trés agréables à lire.

Désolée pour vous, mais si vous continuez à parler du rapport à l'alcool comme vous en parlez, avec des histoires "d'adulte", "pas adulte" alors qu'il s'agit de maladie, je cliquerai sur l'alerte, encore et encore, jusqu'à ce que vous arrêtiez.

Poulou


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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:43  (GMT)
17. "Pour POULOU pas contente"
Poulou,

SOit. En ce cas je vais parler d'autres choses qui ne vous offenseront plus. Je vais vous raconter des histoires d'eau.

Raphaël Zacharie de Izarra

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Poulou (958 messages) Envoyer message email à: Poulou Envoyer message privé à: Poulou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:54  (GMT)
20. "RE: Pour POULOU pas contente"
>Poulou,
>
>SOit. En ce cas je vais parler d'autres choses qui ne
>vous offenseront plus. Je vais vous raconter des histoires d'eau.
>
>
>Raphaël Zacharie de Izarra

Rebonjour

Ecrire comme vous l'avez dit qu'un malade alcoolique était quelqu'un de non adulte parce qu'il ne savait pas boire de l'alcool en toute liberté et sainement, celà est offensant et n'a rien à voir avec de la littérature ou la plume d'un écrivain, c'est VOUS qui parliez là, Deizarra, pas l'écrivain.
Et cette personne là, pour mettre les choses au clair, je vous le répète, n'a rien à faire sur ce forum.

Ne nous prenez pas non plus pour des imbéciles en disant que vous allez écrire des histoires d'eau parce que vos histoires d'alcool nous offensent, hein, quand même...Révisez certains de vos jugements :
Vous êtes sur un forum où les gens ne continuent pas à se saouler mais essaient de s'en sortir, il y a une sacrée nunance.
Respectez la.

Merci d'avance

Poulou

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:46  (GMT)
19. "Une histoire avec plein d'eau dedans"
- L'apparition -

Elle traînait le pas au bord de l'onde, parmi les herbes hautes. Sa robe d'un autre temps glissait le long de son corps, je détournais le regard avant de m'enfuir, l'âme en feu, le coeur à vif. Chaque jour je revenais, toujours je me sauvais. Jusqu'au jour où je trouvai le courage de rester. Je l'épiai alors qu'elle entrait dans les flots. La créature s'ébattait devant moi, j'en tremblais. C'était la première fois. Depuis ma cachette je voyais sa chevelure ondoyer, son flanc émerger, sa gorge jouer dans le courant.

Simple mortel, j'étais témoin de cette apparition qui devait me marquer pour la vie. Peu d'hommes croiraient à mon aventure. Mais elle était là, elle nageait, chantait, et moi, tétanisé, je l'observais. A moi le fils des hommes, à moi l'humble enfant de la Terre il était interdit de voir la baigneuse. Fasciné, tremblant, je bravais le tabou. Allais-je survivre à la profanation ? Je craignais de perdre la vue, la raison, la vie ou que sais-je ? Le péril était grand, mais n'en valait-il pas la peine ? Puis la crainte du courroux divin me gagna. J'en avais vu assez pour donner du prix à une existence entière, peupler toute une vie de songes radieux. Ou de cauchemars rédempteurs.

Je m'éclipsai. Courant comme un fou, haletant, les larmes aux yeux, la fièvre au corps, je me sentais des ailes. J'étais le plus chanceux des hommes. Le plus malheureux aussi. A quel prix le Ciel allait-il me faire payer le sacrilège ? Je courais sans oser me retourner, comme si tous les dieux de l'Olympe étaient à mes trousses.

J'avais vu.

Au bord de la rivière j'avais surpris par hasard celle qu'il m'était interdit de voir, et au lieu de fuir et oublier j'ai voulu connaître certain secret. Les jours suivants j'étais revenu la guetter, dissimulé dans l'ombre. J'avais osé violer l'intimité de la légende, entrer dans l'onirique tabernacle, regarder en face le Mystère.

J'avais contemplé dans sa splendeur la fabuleuse, la mythique, l'hellénique Daphné.

Raphaël Zacharie de Izarra

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Poulou (958 messages) Envoyer message email à: Poulou Envoyer message privé à: Poulou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:57  (GMT)
21. "RE: Une histoire avec plein d'eau dedans"
Modifié le 09-01-05 à 13:02  (GMT)

Votre texte est trés beau mais il ne résoud pas le malentendu, au contraire, en ce qui me concerne ça l'envernimerait presque, parce que j'ai tendance à me demander pourquoi vous placez un texte comme celui là sur un forum destiné à soigner la maladie alcoolique ?.

Qu'est ce que ce texte a à voir avec l'alcool ?

Poulou

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 13:09  (GMT)
22. "Poulou, sachez prendre du recul !"
Poulou,

C'est juste de l'ironie ce texte. Après avoir parlé de bière, je parle d'eau. Histoire de me réconcillier avec mes détracteurs qui me reprochent de réveiller des passions dangereuses.

Raphaël Zacharie de Izarra

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oursonnot (75 messages) Envoyer message email à: oursonnot Envoyer message privé à: oursonnot Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 09:38  (GMT)
14. "RE: Emoi au village"
Bonjour ,
Poulou se réveille !
Le schnaps vous importune,Poulou, et vous fâche mais pas l'Izarra !
Il a fallu quelques écrits afin que vous réagissiez à la promotion de l'alcool !
Vous veillez trop ,alors forcément l'endormissement survient !
Allez ,bon courage et ne vous intoxiquez pas dans d'autres sources .
Marc qui ne comprends pas certaines de vos interventions "ciblées" !???
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Poulou (958 messages) Envoyer message email à: Poulou Envoyer message privé à: Poulou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 12:44  (GMT)
18. "RE: Emoi au village"
>Bonjour ,
>Poulou se réveille !
>Le schnaps vous importune,Poulou, et vous fâche mais pas l'Izarra
>!
>Il a fallu quelques écrits afin que vous réagissiez à la
>promotion de l'alcool !
>Vous veillez trop ,alors forcément l'endormissement survient !
>Allez ,bon courage et ne vous intoxiquez pas dans d'autres sources
>.
>Marc qui ne comprends pas certaines de vos interventions "ciblées" !???
>


Bonne nuit Oursonnot

Je ne comprends rien à ce que vous m'écrivez là.

Poulou

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cabri (VNI) (19 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 13:54  (GMT)
23. "RE: Emoi au village"
Bonjour à tous,

Je suis complèetement d'accord avec Poulou; ce site a été créé pour les personnes qui ayant un réel problème avec l'alcool veulent s'en sortir. On n'est pas que des alcoolo-dépendants, on a d'autres caractéristiques mais si on vient sur ce site c'est pour parler de cela.

Alors que ceux qui veulent faire leurs essais de littérature trouvent un site sur ce sujet...; cela me semble la moindre des choses.

Personnellement ce site m'aide terriblement, et lire des mailes "parasites" me casse les pieds; j'ai autre chose à faire

A bientôt

PS/ 5ème jour aujourd'hui.... ké bazar comme on dit en Belgique,

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:04  (GMT)
24. "Au piano"

Le dandy est penché sur son piano, mélancolique et las. Le salon sent les vieux meubles. Une odeur de moisi illustre et de boiseries solennelles. La scène se passe en juillet 1830 à Saint-Cloud dans une belle demeure qui longe le fleuve parisien. Par la fenêtre ouverte s'insinuent les bruits de la belle saison.

L'époque est à la découverte de la photographie, à la bataille d'Hernani, aux prémices du romantisme, à la vapeur... Dans ce monde les nouvelles arrivent à la vitesse du galop, mais guère plus vite. L'on mange encore du pain noir dans les campagnes, le vrai pain noir de la terre. Dans Paris crotté c'est encore les petits quartiers moyenâgeux, et le grain se moud dans les hauteurs de Montmartre.

Après avoir ôté ses gants blancs, l'esthète assis devant l'instrument entame une profonde mélodie. Très inspiré, la moue blasée, il joue. Dans de longs soupirs, l'auteur effleure l'ivoire avec détachement. Virtuose et éthéré.

Avec son air triste et digne, ses gants fins et sa toilette élégante, n'incarne-t-il pas l'éternel MYTHE ce joli ? On l'aime cynique et tendre, hautain et racé, distingué et insolent !

Faisons un bond en avant de plus d'un siècle et demi. La scène se passe au Vieux-Mans (autant dire dans le quartier choisi de la cité, réservé aux gens d'esprit). Depuis sa tour d'ivoire un autre esthète aux dehors plus sobres est penché sur son clavier. Il a la même expression, la même attitude arrogante et désabusée que notre héros évoqué plus haut, sauf qu'il pianote sur son clavier d'ordinateur.

Il se croit dans le même monde que son double du siècle légendaire : il voit des chevaux à la place des voitures, des paysans en sabots au lieu des conducteurs de machines, des moulins à vent et non des distributeurs automatiques... Même son clavier d'ordinateur, il le prend pour une plume avec de l'encre ! Mieux encore : il se prend pour ce dandy d'une époque révolue, assis devant son piano à Saint-Cloud dans une belle demeure sise au bord de la Seine...

Tel que je suis, me voici présenté.

Raphaël Zacharie de Izarra

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:05  (GMT)
25. "Petites terreurs du dimanche"
Je pénètre dans la cour de la maison abandonnée. Tout est triste et serein. Comme un animal crevé, la demeure a desséché : toit de chaume troué, murs fissurés, installations électriques rouillées, portes béantes. Un lieu coupé du monde. Au milieu de la cour, éventrés, des vieux matelas fangeux dégageant une odeur âcre. Le soleil d'été ajoute de la mélancolie aux lieux, une atmosphère paisible.

Soudain, une sonnerie de téléphone !

Je pousse la porte de la pièce d'où émane l'alarme stridente. Au milieu de la pièce, gisant par terre, un vieux modèle de téléphone, le fil coupé. L'appareil sonne tout seul. Je décroche :

- "Al... Allô ?" balbutié-je, interloqué...

Dans l'écouteur, une voix suraiguë, excitée, sardonique me répond :

- "Allô, bonjour Raphaël ! Alors comment tu la trouves la maison des six-vents ?"

Je lâche aussitôt l'écouteur et m'enfuis, épouvanté ! Mais la porte un instant plus tôt éventrée, ouverte aux vents et aux visiteurs s'est transformée en un épais couvercle de cercueil qui me barre la route. La poignée est en or. Qui plus est finement ouvragée... Peu importe ! Impossible de sortir. Un feu s'allume spontanément dans la cheminée. Dans la flamme un visage se forme, insoutenable. Ses yeux me fixent, et le sourire qu'il m'adresse est indicible. Je détourne le regard. La flamme à présent ricane d'une voix sonore. Sur l'étagère de la cheminée, un bébé pleure : en fait c'est une vieille poupée démembrée qui geint. Ou qui rit aux éclats, comment savoir ? M'adressant à tous les fantômes qui m'entourent :

- "Que me veux-tu poupée du Diable ? Et toi tête infernale, cesse tes ricanements imbéciles, détourne ton regard atroce !"

Et voilà que le téléphone me répond... La sonnerie reprend, plus terrible que jamais. L'appareil fait résonner la pièce de ses clameurs perçantes. S'y ajoutent des rires, des hurlements, des éclats de toutes sortes émanant des murs, de la cheminée, des fenêtres closes. Et le visage dans le feu qui fait des grimaces monstrueuses... Il fait sombre dans la pièce, mais bientôt le feu jette des lueurs horribles sur les murs décrépits. Le visage étrange et pervers se projette sur le couvercle du cercueil qui fait face à la cheminée. La poupée démembrée tourne la tête vers moi, et de sa voix ridicule et effrayante :

- "Raphaël, je te propose une partie d'échec ! Le perdant sortira d'ici libre, le gagnant se retrouvera dans la cave de cette demeure... Si tu me libères de cette maison, c'est toi qui sera à ma place sur la cheminée, et moi, moi je courrai les vents dans les champs, les champs, champs, champs-champs... Et tu vois le feu, le feu des vents de la radio qui met en pleurs tes angoisses, et de la chaise montante qui descend et roule-roule ses roulettes enrayées aux fleuves amers et les mers des mêmes mémés mortes à même d'émettre mes mètres aux maîtres d'acier..."

Je mets fin aux propos incohérents de la poupée en la fracassant contre le mur. Sa tête éclate dans un bruit spongieux. Du "sang de poupée" éclabousse la paroi moisie. Une idée me vient : avec le doigt, fébrile, j'écris en rouge sur le couvercle du cercueil qui me barre toujours le passage : OMAR, OUVRE TOI !

En un instant je suis dehors, en plein soleil. Silence total. Pas un bruit. Le couvercle du cercueil a disparu. Tout est redevenu comme si rien ne s'était passé. Je repars comme je suis entré : à pas feutrés. Comme si rien ne s'était passé, décidément...

Derrière moi la maison abandonnée gît sous le soleil d'été, muette, paisible, presque anodine. Je me retourne : vraiment, rien ne semble s'être passé sous ce toit effondré aux murs lézardés. Mais je n'ai pas rêvé. Les fous et les romantiques croiront s'ils le veulent à mon histoire, les autres riront, mais pour ma part je préfère encore ne plus y songer et laisse à qui voudra le résoudre le mystère de la maison abandonnée.

Raphaël Zacharie de Izarra

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cabri (VNI) (19 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:13  (GMT)
26. "RE: Petites terreurs du dimanche"
Deizarra

Tu me les casses avec ta littérature, que fais tu ici ?

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:23  (GMT)
27. "RE: Petites terreurs du dimanche"
Je suis là pour mettre une ambiance joyeuse et légère dans cette piscine où nous baignons tous, alcooliques et non alcooliques.

Raphaël Zacharie de Izarra

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:28  (GMT)
28. "Le nain crapuleux"
Dans ma cave vit un drôle de personnage. Sorti des murs, vivant dans les ténèbres, nourri de haine, assoiffé de misère, un nain crapuleux hante ma demeure. Méchant, pervers, sadique, l'intrus ne cesse de me harceler. La nuit il ricane au fond de la cave, le jour il hurle, crache, mord, insulte quand je descends prendre une bouteille ou du charbon. Heureusement il ne sort jamais de son trou.

Parfois, excédé par ses cris, médisances et saletés, je descends lui administrer une correction, un fer rouge à la main. C'est que le nain crapuleux est un vrai diable. Une créature étrange et maléfique, un petit monstre insaisissable, un cafard increvable, un rat des enfers, un fantôme de chair et de sang... Avec ses petits os de canard boiteux, ses sarcasmes sans fin, sa voix nasillarde, le nain crapuleux se loge partout, se cache dans les moindres recoins, se fond avec tout décor et me saute dessus, infatigable, irascible, moqueur.

Il m'arrive de descendre en pleine nuit, un sceau d'eau bouillante à la main. Un cadeau nocturne pour le nain crapuleux... Au matin, j'entends ses insultes qui redoublent. Satisfait de ma vengeance, je le laisse hurler. Dans ses pires moments il lui arrive de monter l'escalier de la cave pour m'insulter à travers la porte entr'ouverte. Il faut que je fasse attention à ce qu'aucun visiteur ne le voie. Ce nain est un furoncle dans ma maison. Cantonné à la cave et ses plus proches abords, le nain crapuleux ne me pose pas trop de problème avec l'entourage. C'est juste qu'il m'importune lorsque j'ai besoin de descendre chercher du bois, une bonne bouteille, des patates ou un sceau de charbon. Mais armé de mon fer rouge, ne ne le crains plus tant que ça avec ses sempiternelles vociférations de diablotin... J'ai appris à éviter ses morsures, à faire un vif écart quand il me saute dessus.

Pour les cris stridents j'ai finalement résolu le problème en insonorisant la porte de ma cave. Depuis j'ai appris à vivre avec cet inquiétant énergumène habitant le sous-sol de ma maison, sans explication aucune, venu là je ne sais comment ni pour quelle raison. Et impossible à chasser. Mais après tout, il n'est pas si terrible que ça, tant qu'il reste à l'ombre en compagnie des araignées et des rats.

Je sais, cela peut paraître extravagant mais c'est ainsi : j'ai un nain crapuleux dans ma cave.

Raphaël Zacharie de Izarra

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rankxerox (VNI) (131 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:56  (GMT)
39. "RE: Le nain crapuleux"
Bonjour Raphaël,

Très bien ce texte, il me fait penser à Franz Kafka et à "la métamorphose", qui dit-on, décrit la shyzophrénie. T'es-tu inspiré de lui?

amicalement,

rankxerox

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 20:02  (GMT)
49. "Pour rankxerox"
Non, pas du tout, ce texte est issu de mon imagination débordante.

Raphaël Zacharie de Izarra

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arcenciel (634 messages) Envoyer message email à: arcenciel Envoyer message privé à: arcenciel Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:31  (GMT)
29. "RE: Petites terreurs du dimanche"
Modifié le 09-01-05 à 14:34  (GMT)

bonjour Cabri,

Ne répondez pas à la provocation et n'allez pas vous mettre mal pour quelqu'un qui se revèle être un manipulateur.

Bravo pour votre 5ème jour sans alcool, c'est la seule chose qui compte réellement.

arcenciel

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cabri (VNI) (19 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:35  (GMT)
31. "RE: Petites terreurs du dimanche"
merci arc-en-ciel,

vous avez raison, ..... entièrement raison...

Amicalement

Cabri

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cabri (VNI) (19 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 14:34  (GMT)
30. "RE: Petites terreurs du dimanche"
Eh bien en ce qui me concerne je n'ai pas besoin de ton "aide".... je te trouve, comment dire, envahissante.

Si tu étais appelée un jour sur un plateau de TV pour parler de ta littérature, ce qui ne saurait tarder, comment prendrais tu le fait que le journaliste te parle d'autre chose que la raison pour laquelle tu t'es présentée ? Bon je suppose que tu vas me dire que tu trouverais cela très intéressant.... Dés lors comme j'essaie de faire avec l'alcool, je quitte le ring et je ne lirai plus tes messages...

Bien à toi

Cabri


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D_Dupagne (14037 messages) Envoyer message email à: D_Dupagne Envoyer message privé à: D_Dupagne Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 15:13  (GMT)
32. "RE: Emoi au village"
Bonjour,

Nous avons à l'évidence affaire avec Deizarra à une personnalité pathologique.

Je lui ai demandé d'arrêter de poster ses textes sur le forum schizo, il ne m'a pas écouté, faisant preuve d'un total irrespect pour les schizophrènes.

Il a commencé à poster ses (beaux) textes ici, pour embrayer sur l'expression d'un mépris sidérant pour vous, les malades de l'alcool.

Apparemment, il ne s'intéresse qu'à lui. Je pense que je vais bientôt supprimer totalement son compte car il menace gravement l'équilibre de plusieurs forums.

Les forums consacrés à la souffrance attirent ce genre de personnage.

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 15:59  (GMT)
33. "Réponse au Docteur Dupagne"
Docteur,

Je cesse ici mes facéties douteuses, rassurez-vous. Mon but est de me manifester partout, sur tous supports telle une pieuvre monstrueuse et ce à l'échelle planétaire, du moins à l'échelle de la planète francophone. Mon but n'est nullement de nuire bien au contraire, simplement d'étendre pacifiquement mes tentacules littéraires dans le dessein éminent de servir ma cause. Je la crois belle et bonne, et j'ai l'humble prétention de la faire partager aux beaux esprits que compte ce monde de fous et de sages. Merci de m'avoir supporté. Je cesse donc de poster des mails qui pourraient perturber votre salle s'attente, et vais me contenter de pacifier ces lieux avec des textes plus aériens.

Raphaël Zacharie de Izarra

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:03  (GMT)
34. "De haut en bas"
Le train cheminait au loin, des volutes blanches s'en échappaient. J'entendais les alouettes dans le ciel d'été. La machine avançait dans un sifflement joyeux. Mon regard se posa sur une tige d'herbe séchée où venait de se poser quelque insecte ailé. Noir, trapu, l'hôte du microcosme parcourut de la racine au sommet son repaire éphémère.

Le soleil illuminait champs et plaine jusqu'à l'horizon. A perte de vue, d'immenses pâturages. Un univers baigné dans une clarté irradiante. En moi, une impression ineffable de liberté, d'infini, de légèreté... L'azur et la lumière se révélaient subitement dans leur plus pure expression, et à ces beautés soudaines mon âme s'éveillait.

Le train s'approchait lentement, recouvrant peu à peu le chant des alouettes. La locomotive crachait son suif clair, les wagons bringuebalaient dans la prairie... Je vis un poème d'acier.

L'insecte explorait toujours sa tige, indifférent aux géants qui l'entouraient, étranger aux montagnes qui de toutes parts le dominaient.

Le train arriva à ma hauteur dans un fracas enchanteur, traînant dans son sillage un souffle chaud plein d'odeurs d'huile et de feu. Un vent fabuleux souleva mes cheveux, fit naître en moi un frisson inconnu.

Subjugué par le spectacle, je devins tout à la fois la pierre au bord du chemin, le buisson non loin de là, la tige séchée à mes pieds, l'air de la prairie et l'acier de la machine...

En s'éloignant avec son panache éclatant, la créature de métal prit des allures épiques et romanesques qui m'émurent profondément.

Au passage de ce monstre à vapeur l'insecte n'avait pas quitté sa tige, absorbé qu'il était de la naissance à la mort par son monde minuscule. A toutes les échelles, de la plus glorieuse à la plus insignifiante, je ne voyais que Poésie.

Ce jour-là le ciel égalait en beauté la poussière.

Raphaël Zacharie de Izarra

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:03  (GMT)
35. "Rêverie"
Mademoiselle,

Je vous ai vue dans mon imagination amoureuse jouant entre des marbres républicains (à moins qu'ils ne fussent royaux ?), sous de grands arbres augustes. Jeune femme espiègle qui s'amusait entre des pierres érigées... Je vous ai associée à une allée bordée d'artifices. Image fulgurante. Où était-ce ? Versailles, peut-être.

Versailles, j'en suis sûr !

La vision est assez floue mais je vois de hautes grilles de fer forgé, des espaces pavés, une avenue, un parc, des sommets ciselés. L'asile de Mélancolie.

Dans ce décor idéal qui sied aux évocations les plus chères de l'Amour, je vous ai vue charmer des statues. Des coeurs de pierre battaient autour de vous, des têtes pétrifiées se penchaient à votre passage : vous étiez oiseau de jardin batifolant sous l'escorte figée de silhouettes majestueuses. Deux ailes au soleil, une jupe brève, avec des bruits de souliers fins résonnant dans l'air.

Vous étiez l'image de la Nostalgie, la femme intemporelle des photos jaunies, l'hôte inaltérable des réminiscences amoureuses, la mémoire universelle d'un peuple d'amants.

Je vous ai vue mademoiselle comme un souvenir devenu regret, lointain mais intact. J'ai entendu vos rires ingénus dans ces lieux intimes et solennels. Pour tout dire, je rêvais avec nonchalance à ce décor printanier, dominical, anachronique qui m'est si cher. Quand vous êtes apparue.

Vous traversiez mon rêve, vêtue d'un costume marin sous le soleil blanc d'un dimanche vernal.

Raphaël Zacharie de Izarra

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Poulou (VNI) (1195 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:10  (GMT)
36. "RE: De haut en bas"
Deizarra...Il n'est pas question de pacifier ou non vos textes...Vous devriez, plutôt que de les produire sans compter sur ce forum, nous laisser les consulter en toute liberté sur le site dont vous nous avez déjà transmis l'adresse.

Ainsi, qui le voudra au moment où il le voudra, pourra consulter vos écrits et s'en régaler ou non (je dois vous avouer que certains ne m'ont pas trop plus comme "les gens du cirque" et d'autres, mais bon...On ne peut pas faire que du parfait ).

En attendant, vous devriez vous contenter de lire ce qu'il s'écrit sur ce forum s'il vous intéresse, mais vous abstenir d'y publier vos essais car ce n'est pas le but de ce site voué à l'entraide et aux échanges entre personnes désireuses d'arrêter l'alcool.

Bien à vous

Poulou

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carensac (40 messages) Envoyer message email à: carensac Envoyer message privé à: carensac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:31  (GMT)
37. "RE: De haut en bas"
Koukou ma Poulou !


Allons... gardons notre énergie pour autre chose... (même si j'ai été la première à me mettre en boule ce matin...)

Doc Dupagnes disait à une époque que le site n'était pas un mur à graffitis... même si les graffitis émanent d'une "artiste" (entre milles guillemets, car un artiste, à mon avis à plus de sensibilité et de respect...)... Au moins, les graffitis qui agacaient notre doc et d'autres sans doute, émanaient d'une personne concernée par le site et en souffrance...

(Et il ne graffite plus d'ailleurs.. il est bien présent, et dans la chouette déontologie du site...... Cela entre parenthèses)...

Or donc.. laissons le graffiter, sans en tenir compte... il se lassera, et si ce n'est le cas, et bien faisons confiance à notre administrateur favori et à ses collaborateurs pour gérer le problème...

En attendant gardons, gardez le cap... votre cap...

Bizoux !
Carensac

PS... c'est super bon les carensacs

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 16:52  (GMT)
38. "Pour CARENSAC"
Carensac,

Un forum de discussion est fait pour confronter ses idées à d'autres idées, à entrer dans des débats contradictoires. Un débat par définition est un échange fécond de positions diverses et opposées.

Ce qui fait tout l'intérêt d'une discussion, c'est la confrontation d'idées opposées. Elle peut être animée, sans pour autant être discourtoise. Si mes détracteurs ne supportent pas la discussion constructive qui éprouve les idées de chacun et souvent les fait avancer, alors qu'ils aillent s'auto-congratuler sur des forums insipides où fusent les idées à sens unique.

Quel intérêt y a-t-il aurait-il à bêler ensemble dans le même sens ? Nous sommes tous embarqués dans le même bateau. Une cause commune nous anime : la vie.

Les divergences de points de vue ne doivent pas être un obstacle à la discussion, bien au contraire. Je sème mes opinions et je récolte des quolibets ! Un débat digne de ce nom ne doit pas déboucher sur un son creux de cloche. Ca n'est pas en "résonnant" de la sorte que vous contribuerez à faire avancer le débat. Moi j'ose émettre mes opinions. Elles valent ce qu'elles valent mais je les expose ouvertement. Je les soumets à votre jugement, est-ce une raison valable pour détourner le regard ?

Je vous mets en face de vos responsabilités. Vous vous prétendez malades en voie de guérison, à présent il vous reste à le prouver.

Personnellement, vu les réactions irrationnelles déclenchées par ma venue parmi vous, je ne vous confierais certainement pas un ministère dédié à la tolérance, s'il pouvait exister... Vous vous êtes jusqu'alors pour certains d'entre vous montrés trop virulents dans vos échanges avec moi. Entre anciens buveurs et buveurs modérés, à défaut de débat, n'y a-t-il pas de place pour des échanges constructifs, même s'ils ne sont que littéraires, ludiques, fantaisistes ? La poésie sauve de tout, croyez-moi.

Adonnez-vous à la lyre idyllique, vous oublierez vos délires éthyliques.

Raphaël Zacharie de Izarra

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carensac (40 messages) Envoyer message email à: carensac Envoyer message privé à: carensac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 17:21  (GMT)
41. "RE: Pour CARENSAC"
Bonjour (parce que c'est la règle de courtoisie du site).

Je reprends vos termes "Ce sui m'interesse, c'est de semer..."Mon but est de ME manifester partout telle une pieuvre monstrueuse et ce à l'échelle..." (elle ne sera jamais à la hauteur de votre narcissisme, l'échelle..."dans le sessein éminent de servir MA cause..."

Et vous osez parler de communication, de débat ?
La communication et le débat, se fait entre individus qui souhaitent une relation déchange d'idées, identiques, complémentaires ou contradicatoires... La communication... (et je suis une ancienne journaliste...) c'est avant tout l'écoute d'autrui...

Vous n'êtes pas sur n'importe quel forum ici...

"Je vous mets en face de vos responsabilités. Vous vous prétendez malades en voie de guérison, à présent il vous reste à le prouver."

Mais pour qui vous prenez vous ?... vous ne connaissez Rien à cette réalité là, vous la regardez de haut... beurrrkkkk ... informez vous.

Si votre nombrilisme ne vous avait gardé de lire ma signature, vous sauriez que je ne suis pas malade alcoolique... mais néanmoins concernée par ce problème. Quant au ministère... et bien encore tout faux... mais cela vous ne pouviez le savoir...

Vous souhaitez imposez des choses à des personnes que vous ne respectez pas, sur un site d'entraide ou à priori, tous essaie de faire preuve d'altruisme.

Allez conquérir un autre monde que celui-ci... Si possible encore plus à l'ouest que vous n'êtes.

Pour moi le débat avec vous est clos.


PS. A l'attention du Dr dupagnes et de ses collaborateurs... excusez moi "d'entretenir" une polémique qui salie le site... mais vraiment... elle me fout en boule la pieuvre parasite tentaculaire visceuse .
Je n'aime pas que l'on profite de la faiblesse de certain : je trouve cela lâche et surtout dangereux. Voilà.

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 17:21  (GMT)
40. "Mise au point pour le Docteur Dupagne"
Docteur Dupagne,

Prenez garde à ne pas confondre les genres : pour moi Internet est un immense espace de jeu dans lequel je jette avec légèreté mes mots. Et non un cabinet médical. Poster mes textes sur ce forum consacré aux alcooliques abstinents n'a rien d'illégal ni d'illégitime. Ce qui serait illégal à mon avis, ce serait d'avoir tendance à prendre les forums sur Internet pour des lieux d'exercice professionnel. Le NET demeure un espace d'expression libre et surtout non officielle, jusqu'à preuve du contraire. Rien ne saurait être sérieux sur le NET, dois-je vous le rappeler ? Ce qui se passe sur le NET n'a rien à voir avec ce qui se passe dans l'intimité d'un cabinet médical. Aussi ma présence en ces lieux ne saurait être remise en question par qui que ce soit. Les malades ne doivent pas compter sur les forums médicaux d'Internet pour se soigner, ça ne serait pas très sérieux, n'est-ce pas ? Sachez faire une saine distinction entre échanges sur le forum et consultations officielles dans votre cabinet médical. Moi je continue de prendre Internet pour un espace de liberté et ne compte pas aliéner ma liberté au despotisme de certains forums qui s'imposent d'autorité comme des voies médicales officielles au même titre que les consultations légales.

Raphaël Zacharie de Izarra

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carensac (40 messages) Envoyer message email à: carensac Envoyer message privé à: carensac Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 17:35  (GMT)
43. "RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne"
Scusez moi, Doc, de répondre, mais zac m'a envoyé copie de ce post sur ma boite privée.


Or donc,zac, vous devez connaitre les limites de la liberté...

Là encore, il n'y a que votre nombril qui compte...

Lorsque vous vous inscrivez sur un forum, vous signez virtuellement une charte, un règlement intérieur que vous vous engagez, si vous avez une notion de l'engagement moral, à suivre.

Je n'ai rien de plus à dire.

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deizarra (39 messages) Envoyer message email à: deizarra Envoyer message privé à: deizarra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 17:51  (GMT)
44. "Réponse claire à CARENSAC"
Carensac,

Certes mais on ne saurait prendre au sérieux tout ce qui se dit sur les forums du NET, vous ne croyez pas ? Ne confondez pas forums sur Internet avec cabinets médicaux. Les deux choses ne sauraient être assimilées.

Les forums médicaux d'Internet pourraient être aussi l'expression des dérives informatiques... C'est en tout cas ainsi que je vois les choses. Dois-je vous rappeler que tout ce qui se dit sur Internet n'a rien d'officiel et n'a donc aucune valeur légale ?

Nul n'est sensé prendre au sérieux ce qui est écrit sur les forums d'Internet, et si vous vous prenez au sérieux en ces lieux, alors je puis considérer que vous êtes victime d'une dérive déontologique orchestrée par certains médecins peu scrupuleux qui auraient tendance à prolonger leur cabinet médical jusque sur les forums publics d'Internet, ce qui est un réel dévoiement de leur métier...

Jusqu'à preuve du contraire, nul médecin n'a encore jamais délivré d'ordonnance ni fait de diagnostic légal sur les forums d'Internet. Alors cessez de prendre ces lieux pour le terrain conquis des malades et laissez les gens épris de liberté d'expression étaler sans condition les mots joyeux de leur plume.

Raphaël Zacharie de Izarra

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francois95 (372 messages) Envoyer message email à: francois95 Envoyer message privé à: francois95 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 18:08  (GMT)
45. "RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne"
Pardon au groupe ,

Mais je vais me facher un peu quand même , ce "deizarra" n'a a priori aucun problème d'alcool ce qui pourrait éventuellement avoir un rapport avec son comportement.
Certains ont fait des graffitis ici mais ils étaients franchement malade je les connais bien .....

Alors machin :
Raphaël Zacharie de Izarra

Tu es dans un forum ici sur l'alcool , tu déranges ce forum et tu gaves tout le monde.
Tu te permets de porter des jugements sur des amis qui sont les miens et sur un groupe uni.Nous n'avons pas besoin de toi.

Tu as donner une url ou on peut te lire a priori , alors va te défouler la bas , et laisse nous la liberté de choisir....
Merci aux membres du forum de me la donner , je vais te montrer moi aussi qu'internet est un espace de liberté si tu ne cesses pas tes provocations.


Tu dis "le net demeure un espace d'expression libre", travaillant dans le secteur je peux te dire que ton comportement est asssimilable a du spam et que cela est interdit par la loi.

Si Les administrateurs peuvent me communiquer l'adresse IP de cet individu , afin que je contacte son FAI pour faire le necessaire ce serait bien.

D'autre part avec tes belles paroles tu nous gaves apprends les bases déja :

La liberté des uns s'arretent ou celles des autres commencent.

Alors dégage et bon vent

Je m'excuse auprès du groupe pour ce coup de gueule




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OLA Zoro (VNI) (1 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 18:36  (GMT)
46. "C'est un sacandale"
Bonjour,

OUAIH!!!On a qu'a faire une expédition punitive quand on aura son adresse.
Je propose le goudron et les plumes!!!

A+

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D_Dupagne (14037 messages) Envoyer message email à: D_Dupagne Envoyer message privé à: D_Dupagne Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 19:53  (GMT)
48. "RE: Mise au point pour le Docteur Dupagne"
Bonsoir,

Après cet échange et des débordements sur le forum schizo, j'ai fermé le compte de Deizarra. Ce qui ne provoque pas un blocage immédiat du fait d'une identification par cookie.

Son IP n'est pas fixe et ne peut donc être bannie.

S'il abusait, je n'hésiterais pas en effet a demander à son FAI d'intervenir, comme je l'ai fait ici :
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID12/8296.html#17

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davidc900 (18 messages) Envoyer message email à: davidc900 Envoyer message privé à: davidc900 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 17:25  (GMT)
42. "RE: Emoi au village"
Bonjour,

Merci docteur pour votre éclairsissement. Au départ, comme beaucoup d'autres, je pensais que Zac était un alcoolo-dépendant qui se lâchait dans la littérature.

Puis j'ai pensé qu'il était un commercial dans le secteur de la bière et du vin et qu'il souhaitait tous nous faire replonger dans un intérêt purement lucratif.

Finalement c'est bien un malade en mal d'amour qui noie sa perdition dans l'alcool.

Zac, j'écris aussi et particulièrement quand je suis dans un état mélancolique. Et devine, pour me mettre dans cet état je buvais jusqu'à me saouler et je cherchais également à détruire tout ce que je construisais. Une fois tout détruit, je me noyais dans l'alcool en me demandant pourquoi ? Et là j'écrivais de superbes phrases sur mes problèmes en esquivant bien sûr le fait alcoolique et en remettant tout sur le dos de la fatalité. J'étais un artiste incompris !

Attention l'écrivain tu es sur la pente douce. Tu vas finir par te couper une oreille

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Où est elle Cilloux? (VNI) (1 messages) Voir addresse IP de cet auteur
09-01-05, 18:45  (GMT)
47. "où est cilloux??????????????????????????????????"
Bonjour,

Vu qu'a chaque fois que ça part en live,cilloux vient apaiser les esprits avec de belles phrases pleines de bon sens.

Je tourne autour du feu,en criant,OUNGAWAWA,OUNGAWAWA!!!

Espérant qu'au loin sur la coline de la tolérence apparaisse sur son joli mustang,Cilloux.

Bonne continuation,mais l'enervement et la polémique sont certainement le but recherché par zac,tout au moins que l'on s'interresse à lui.

Ciao.

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