>Bonjour Elzide
>
>J'ai posé le verre samedi de la semaine dernière
>Aujourd'hui je me demande pourqoi quand tous les jours sont tristes
>et gris
D'abord, bravo pour ces huit jours d'abstinence.
La question que je me pose, as-tu décidé ça tout seul, sans aide ?
cela expliquerait ta question, et ce mal vivre.
Pour ma part, depuis mes premières 24 heure je n'ai cessé d'éprouver une délivrancele soleil est dans ma tête, même si parfois la pluis refait suface, sans alcool ce n'est plus un problème.
Je me suis raccrochée à tous les conseils d'anciens buveurs, rétablis, pas guéris, tu le sais jamais guéris.
Un jour, celui qui est devenu mon compagnon et qui vient de décéder me racontait.
je cite -Alors, que je me suis retrouvé sur le trottoir avec ma bouteille comme seul bagage.....
Un prêtre m'a recueilli.Un jour il m'a dit "il fait beau, les oiseaux chantent et les bourgeons commencent... mais toi tu ne vois rien, tu n'entends rien tu es mort".
24 heures après, "à jeun" puisque sans un centime pour payer sa bouteille,
il est est allé voir le prêtre, et lui à dit : non je ne suis pas encore mort, je veux revoir tout ça.
48 heures après, il rentrait en cure. Sa renaissance a duré 11 ans,
la maladie l'a emporté. Mais il a vu tous les jours sans exception ces petites choses de la vie.
Et j'ajoute, que même deux décès successifs dans mon propre entourage,ne
m'ont jamais incitée à renouer mon calvaire avec l'alcool.
Ne reste pas sans aide, et vient nous faire partager tes progrès
Ne pense pas que les anciens sont plus forts que toi, car c'est faux.
Les malades alcooliques sont tous impuissants par rapport à l'alcool.
Que ce petit témoignage puisse colorer, ne serait-ce que 5 minutes ta journée.
A te lire
MARYTA