Je viens de prendre le train 6 jours sans une goutte, Aotal, quelques calmants à base de plantes, Lixansia, eau gazeuse, jus d'orange, c'est une autre vie.
J'ai fait confiance à mon toubib en lui avouant (avec des sanglots étouffés) mon alcoolisme, il me l'a bien rendu !
Il faut dire que je suis très motivé après la honte (et la trouille) de ma vie en public il y a quelques jours.
Je crois que c'est le plus dur : se rendre compte, se l'avouer, l'avouer, franchir le pas...
A partir de là ça ne peut que marcher.
Je suis optimiste ? Oui. Trop ? Non, trop motivé !
Il m'avait autorisé un demi verre de vin par repas, j'ai préféré zéro.
Et ça va. Quelques frissons et sueurs, migraines légères, troubles gastriques, troubles du sommeil les deux premiers jours, puis plus rien
J'avais arrêté le tabac il y a 15 ans (40 Gitanes sans filtre/jour) brutalement sans rien. C'est très dur. Des nuits et des nuits à cauchemarder que l'on a rechuté, mais quelle joie au réveil lorsqu'on se rend compte que l'on tient toujours
Puis petit à petit, plus envie, plus de cauchemar, c'est oublié.
Il doit bien exister actuellement des aides efficaces.
Je suppose que pour l'alcool il en est de même, éclairez moi !
Courage à tous
Que le voyage soit le plus agréable pour tout le monde.