Bonjour ptcIl existe des foyers d'urgence qui accueillent les femmes et leurs enfants quittant leurs foyer "en urgence" précisemment.
Dans ces foyers, des assistantes sociales, des aides psychologiques sont à la disposition des mères pour les aider à s'orienter vers une vie sécurisée.
Car il est bien là le problème :
Vous et votre enfant n'êtes plus en sécurité !
Votre mari a beau être doux à des moments, il suffit de deux mains pour tuer sa femme et son enfant dans un moment de folie alcoolique !
Si vous ne savez pas où vous en êtes, demandez vous si c'est ce que vous voulez pour votre fille.
Car votre seule et unique responsabilité, pour aujourd'hui, c'est celle que vous avez décidé d'assumer en mettant votre enfant au monde et en le reconnaissant, il y a 18 mois.
Tout le reste, c'est secondaire, et même si le choix est difficile, vous ne devez pas rester avec un homme qui vous met une telle épée de Damoclès au dessus de la tête ainsi qu'au dessus de la tête de votre enfant (il aurait pu vous tuer en voiture en conduisant saoul.)
Sachez en outre que tant que votre mari n'est pas sorti de l'alcool, la situation n'ira pas en s'améliorant, au contraire, elle ira en empirant, c'est inéluctable.
Si vous l'aimez, vous n'êtes pas obligée de demander le divorce, mais vous devez vous mettre à l'abri, vous , mais surtout votre enfant, car à son âge, elle est entre vos mains et ne peut pas se mettre à l'abri toute seule.
A l'heure qu'il est, vous devez être plus mère que femme...C'est une question de priorité, même si ça vous demande beaucoup de courage.
Vous pourrez toujours voir votre mari avec votre enfant ensuite en terrain neutre et protégé, lui parler de se faire soigner etc, mais avant, mettez vous à l'abri avec votre bébé !
Une dernière chose :
Lorsque votre mari pique ses colères, votre fille ressent et entend tout ça; Sachez que la terreur s'installe en elle et que plus vous accepterez qu'il crie ainsi en sa présence, plus vous vous rendrez complice de ses détraquements psychiques ultérieurs. (Je sais de quoi je parle, j'ai été fille d'un père alcoolique violent que ma mère n'osait pas quitter)
Poulou, malade alcoolique rétablie