>Je ne suis pas sur qu'à 35 ans, en étant jeune
>et jolie, le groupe MAB d'entrée soit la meilleure solution,
>mais ce n'est que mon avis et j'ai certainement de
>mauvaises préjugées.
>
>ERIC Lol
Tu es rigolot lorsque tu t'y mets, Eric...:p
J'avais 36 ans lorsque j'ai décidé de chercher de l'aide pour arrêter l'alcool.
A l'époque, on me disait charmante et jolie moi aussi (j'étais beaucoup plus sophistiquée que lorsqu'on s'est rencontrés, et plus jeune aussi :p).
J'ai cherché le mot "alcoologue" dans les pages jaunes, je n'en ai pas trouvé dans l'Hérault, département où j'habite.
Je me suis alors souvenue que j'avais lu un entrefilet dans le journal local, 10 ans auparavent environ, qui disait que les "Alcooliques Anonymes se réunissaient à telle heure à telle adresse à telle date"; Je me suis souvenue que j'avais ricané à l'époque en lisant cette annonce, en me disant qu'ils devaient tous trinquer avec un nez rouge, réunis autour d'une table.
ce jour là, à 36 ans, je n'ai pas ricané, j'ai appelé le répondeur des A.A., j'ai obtenu un numéro de téléphone qui m'a permis de parler un peu avec une alcoolique qui s'en sortait, le soir même il y avait une réunion, j'y suis allée.
Pour la première fois de ma vie, je me suis enfin sentie à ma place.
Un mois aprés, j'ai fait une petite rechute (3 verres de rosé).
Je n'ai plus bu d'alcool depuis ce jour là et ça fait à présent prés de 13 ans, avec la seule aide des réunions A.A. et de leur programme de rétablissement.
(J'ai vu un gastro-entérologue par deux fois au cours du premier mois d'arrêt de l'alcool, pour vérifier mon état physique, en plus des A.A. et pour être scrupuleusement honnête)
Comme quoi, oui, tu as de mauvais préjugés...
Amicalement
Poulou