Bonsoir YanouOui je déguste un peu, c'est vrai, mais pour l'instant rien de bien insurmontable. Pas de crises, juste l'estomac noué et une boule dans la gorge verre (mauvais jeu de mots) 19 heures.
Je vois déjà un psy (prochain rendez-vous demain) et ca a été la croix et la banière pour mon généraliste pendant presqu'un an (le pauvre) avant que j'accepte d'y aller (faut dire que j'ai déjà connu une thérapie dont la seule chose qui m'est restée, c'est le terminal "c'est 200 balles, à dans 15 jours")
Alors de là à franchir le seuil d'un alcoologue voire d'une asso... Demain, j'ai déjà décidé d'en parler au psy qui me suit actuellement et avec lequel le courant passe plutôt bien. Mais je suis du genre "lent à la détente" question décisions médicales. Par contre, je suis assez volontaire (une de mes -très- rares qualités) et je n'ai pas l'impression de me punir ou de m'infliger des souffrances en ne buvant rien. J'en ai simplement marre, j'ai trop déraillé et je dis qu'il faut que j'arrête. Je compte les jours pour me motiver, comme Cathy et je lis les témoignages du forum qui me font du bien et me laissent l'impression de pas être coupé du monde. Quand ça blues de trop, je lis des histoires à ma plus petite et je discute avec la + grande. Puis je prends un bouquin et je lis (toujours été très gros lecteur) et l'envie passe.
C'est juste sur le coup de 19 heures que c'est vraiment hard. Peut-être que c'est pas la bonne méthode de la jouer en solo. Peut-être que je vais foirer le coup et recommencer la picole dans trois jours, mais c'est mon tempérament. Par contre je pense maintenant être assez lucide (à jeûn?) pour aller demander de l'aide si je vois que je ne tiens pas le coup. J'en ai vraiment raz le verre et je ressens un peu la même sensation de trop plein que quand j'ai stoppé net le tabac il y a dix ans. A l'époque j 'avais morflé 6 mois.
Wait and see donc
Bises
Turold