Bonjour FlorePas facile ta question Flore. Pour moi, travailler sur soi a commencé le jour où je me suis dis : ça déconne, je souffre trop, stop! Si je peux agir sur quelque chose, c'est peut-être sur moi-même mais comment? seule pas seule? j'ai fait un peu des deux et à l'aide d'une psychothérapie. Je l'ai fait aussi quand j'ai arrêté de boire pendant une année avec un groupe de parole d'anciens buveurs, quand je me suis retrouvée au chômage dans un groupe de recherche d'emploi. Je ne peux pas dire aujourd'hui que j'ai terminé ce travail, pour moi il est récurrent et je crois que c'est heureux. J’ai passé des périodes où j’ai lâché prise soit parce que j’allais mieux, soit parce que je pensais que c’était fini. Ta question me rappelle à l'ordre
. Aujourd'hui je constate que ça redéconne et je redis stop! le travail sur soi est continu ou discontinu selon les personnes : leur vécu, leur souffrance, leur demande. Les moyens sont multiples.
J'espère que ma réponse comme les précédentes t'éclaireront. La réponse de cello, je l'interprète comme une proposition de réflexion. Qu’est ce que ce texte me renvoie, comment je le ressens, est ce qu’il m’intéresse ? peut-être oui, peut-être non parce que…etc…et là commence un travail avec moi même et si j'en ai envie sur moi même. Je ne juge pas qui en fait part, j’en serai bien incapable ni pourquoi ça ne m’intéresse pas mais comment je gère ce texte, qu'est ce qu'il interpelle en moi, comment j'y réagi. Ce "comment" est pour moi et mes réponses ou questions qui en découlent commencent à devenir une base pour travailler sur moi même.
Enfin, c’est comme ça que je conçois l’expression « faire un travail sur soi » sans en faire une vérité universelle car elle me semble ne pas exister dans ce domaine. Tu vois Flore, les réponses comme les moyens sont variables selon/selon.
Bonne journée.
Amicalement
Elsa