Bonjour toto, je te cite : "j'étais mon pire ennemi", voilà sans nul doute, le soucis, et le pourquoi du comment. En ce qui me concerne (et je pense que pour tous les gens qui se détruisent lentement (mais surement), la réponse est là. Alors, pourquoi ? Je n'ai pas de réponse malheureusement. Lorsque j'étais plus jeune (bien que je ne me sente pas non plus très vieille , j'avais à peu près le même genre de pensées : mais pour qui nous prenons nous ??? Le temps aidant, je me suis rendu compte que tout le monde se sentait unique (et en plus : c'est vrai !!!)et que nous étions tous le c.. d'un autre. Alors ? Il me semble que nous vivons tous des choses plus ou moins faciles à vivre, il y a ceux qui affrontent, et ceux qui baissent les bras. C'est drôle en me relisant, je te fais presque une morale, alors que pour moi aussi, ce n'est pas simple tous les jours. J'ai vécu différentes choses qui m'ont obligé à froler la mort de près. Et lorsque je suis revenue, je pleurais devant une brindille d'herbe, une minuscule fourmi qui portait un cailloux, un arbre en fleur, etc... La nature est tellement riche et la vie est si belle !!! Avec l'alcool, toutes ces sensations étaient puissance 10000. Mais, la descente était rude. Les lendemains terribles, et la vie me paraissait maussade. Depuis, que je suis abstinente (9 jours), je retrouve ces vraies sensations de bien être, et me sens beaucoup plus forte, pour affronter les gens, la vie, les problèmes. C'est encore trop recent pour ME trouver merveilleuse, mais peut-être bientôt... Allez, courage, les gens autour de toi (et sur la planète, il y a forcement quelqu'un (voire plus) que tu ne trouveras pas si ennuyeux que cela),les menus plaisirs t'attendent en t'ouvrant les bras. s.
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