Les post d'origines pour que tout le monde comprenne.**Salut Yanou,
tu permet que je rectifie ce qui me semble zarrebi ?
>Je lui ai répondu et il m'a dit : "vous n'avez
>plus besoin d'aller dans cette association, vous êtes guérie"!
>Alors là, et j'ai trouvé que c'était le comble, je lui
>ai répondu que j'avais appris que lorqu'on était malade alcoolique
>on ne guérissait jamais, il m'a dit : "ah, je
>savais pas".
>Attention, je ne veux pas choquer par mes mots les abstinents
>guéris(Il paraît qu'il en y a peu près 2%).
Juste là ...
Pour moi il y a peut-être 2% d'alcooliques qui peuvent reboire une fois raisonnablement. Ce qui n'a rien a voir avec la guérison. Après tout ils n'étaient peut-être pas malade de l'alcool. Mais il y a beaucoup plus de personnes alcooliques qui sont _guéries_ de boire, c'est a dire de consommer de l'alcool, en étant et acceptant d'être abstinents ... a vie ? Sé pas je suis pas mort
Je pense 90% Le 10 % sont ceux qui on de la peine a vivre l'abstinence, qui n'ont pas encore trouvé le plaisir de vivre sans. Et qq exceptions qui aiment bien rester un peu malade par peur d'une rechute, Mais en général ça passe ... une fois... ou l'autre.
Pour le reste je suis 100% en accord avec toi
Amicalement
cello
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Yanou (VNI) (78 messages)
10-02-04, 09:47 (GMT)
9. "RE: 4ème jour"
Bonjour Cello,
Merci de ton post.
Je vis une abstinence heureuse, mais j'ai toujours à l'esprit que j'ai un problème avec l'alcool. Donc je suis vigilante. Guérie ? ça je ne peux le dire. Veux tu bien m'expliquer à partir de quand je vais me sentir guérie.
Quand pour toi tu t'es senti guéri?. C'est peut être juste une question de "mots". Peut être pensons nous la même chose mais nous nous exprimons différemment. Comme je l'ai déja expliqué, j'ai peur d'oublier que je suis malade alcoolique, et qu'un jour comme ça je reprenne un verre. C'et bête ?
Surement. Je ne pense pas à l'alcool toute la journée, j'ai une vie active.
Alors comment dois je réfléchir à ce truc ?
Merci à toi si tu veux bien me répondre.
Amicalement
Yanou
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cello (178 messages)
10-02-04, 18:54 (GMT)
10. "RE: 4ème jour"
>Bonjour Cello,
>Merci de ton post.
>Je vis une abstinence heureuse, mais j'ai toujours à l'esprit que
>j'ai un problème avec l'alcool. Donc je suis vigilante. Guérie
>? ça je ne peux le dire. Veux tu bien
>m'expliquer à partir de quand je vais me sentir guérie.
a partir du moment ou tu ne pensera plus que tu es malade.
Exemple : un paraplégique. Il peut paraitre malade. Mais une fois accepté son handicap, il devient un paraplégique en bonne santé. Physique et mentale. La preuve par exemple "L'homme qui marchait dans sa tête," les championnat olympiques pour handicapés, tout les handicapés qui nous donnent des leçons de courage.
Autre exemple : Une allergie. Tant que je ne la provoque pas, je ne ressens aucun mal. Je suis en bonne santé a condition d'acepter mon handicap, encore une fois.
Moi : j'ai toute sorte de maux, des rhumatismes, de l'arthrose, des ulcères a l'estomac, des problèmes de circulations, de poids. Mais je ne suis pas malade. Je ne me ressens pas comme malade. Je le ressens chaque fois que je pense que je le suis, car alors, bizarrement, me vien l'envie de me faire soigner, prendre en charge et m'asseoir en attendant que ça passe.
Autrement, je fais avec et malgré...
L'alcoolisme, tant que je me suis senti malade, c'est comme si je n'avais plus de volonté propre. Puis un jour j'ai réalisé les efforts que j'avais pu faire, puis la volonté qu'il m'a fallu. Parce qu'entre nous, il en faut quand même assez souvent. Et j'ai décidé que j'avais été malade d'accord, mais qu'aujourd'hui, que je me sentais très confortable sans boire et que cet état (nouveau pour moi d'un coup) de non buveur (et fumeur ), d'abstinent, était l'état que je choisissait comme mode de vie. Et punkt. Le coté malade, le coté volonté aussi, c'est quelque chose qui est au fond de ma poche avec un mouchoir par dessus.
Cela ne me sert qu'a montrer a ceux qui lutte encore le chemin que j'ai du parcourire .. il était une fois... et que je suis bien aujourd'hui.
Au fait pourquoi je m'occupe encore d'alcoolisme... ? Va ça voir
Peut-être peur d'oublier comme tu dis plus bas, et que ça me plait, parce que ce passé, a part parfois me faire souffrire quand je le laisse par trop remonter, il sert a plus rien, sauf peut-être comme preuve que l'on s'en sort pour d'autres. Alors je le met au service. Vais pas l'emporter dans ma tombe quand même.
Voila Yanou, il y aurait encore pas mal de choses a dire là dessus. Pour le moment, c'est ce qui me vient a l'esprit.
A +
cello
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