>bonjour
>j'ai discuté avec ma mère car elle etait souvent déprimée.
>je savais qu'elle buvait mais je n'osais pas lui en parler
>par peur d'empirer la chose.J'ai reussi a lui faire avouer
>son problème mais aujourd'hui je ne sais pas si je
>dois en parler à ma soeur et mon père qui
>n'est pas très "psychologue"(mes parent vivent ensemble depuis 40 ans).elle
>me dit ne plus vouloir boire mais comment l'aider ?
>
>en vous remerciant de vos reponses et de votre soutien.
>Courage a tout ceux qui sont liés à ce fleau. Bonjour et bienvenue Johan,
je ne peux que te féliciter d'avoir trouvé en toi suffisamment d'amour et de force pour aborder ce sujet délicat. Et tu as réussi à obtenir un premier résultat; quand tu dis que tu as réussi à lui faire "avouer son problème", je préfère entendre que ta maman
1/ en a marre de cette situation (elle te dis qu'elle veut arrêter)
2/ t'a fait la confiance de te confier quelque chose qui lui pesait sans doute énormément. Elle t'a choisi pour l'aider .....
Si tu penses que les autres membres de ta famille ne sont pas prêts à entendre/comprendre ce qui lui arrive, à toi de jouer : conforte là dans sa décision d'arrêter, propose lui (avec tout le tact possible) de l'accompagner (consultation en alcoologie, association d'anciens buveurs).
Tu devrais trouver facilement des contacts sur l'annuaire dans ta région.
Surtout, bas le fer tant qu'il est chaud. Proposes mais n'imposes pas, procures toi des brochures ou de publications, mets les à sa disposition.
Le sevrage alcoolique est une étape difficile à passer. Dans le contexte familial que tu décris, il serait peut être bon pour elle de s'éloigner un peu (cure en milieur hospitalier). Elle pourrait ainsi aborder le sujet avec ton papa et ta soeur à un moment où ses idées seraient plus claires.
C'est, aujourd'hui, à elle et à elle seule qu'il faut penser en priorité.
Voilà mon point de vue. Peut être en auras tu d'autres. mais suis ton instinct et ton coeur (c'est le seul qui ne te mente jamais).
Courage et amitiés
RVCat