Salut, Ben, forcement je suis d'acc avec tout le monde sur le bb. Pour ma première fille, j'avais tout arreté : alcool, pétards, cigarettes et autres babioles en tout genre !!! Sans aucun problèmes, même pas de manque, une évidence en soi en fait. Mais pour ma deuxième fille, je pensais que l'arret de l'alcool et de la cigarette (les autres petites babioles et gros joinds se sont dissipés tout seuls), allait se faire sans problème. Grave erreur !!! Pour la cigarette, c'était dur, mais j'ai fais vraiment gaffe (6 max par jour), et pour l'alcool, Aïe, aïe !!! Méga super top dur !!! Et oui, j'ai bu pendant ma grossesse, quelle honte ! Lorsque je buvais je ne m'en voulais pas trop, mais les lendemains et aujourd'hui encore, traces dans mon coeur, que je n'arrivent pas à effacer. Ce sentiment de culpabilité est bien présent. Ma fille va bien. Aucune séquelles physiques et physiologiques. (forcement je ne buvais pas tous les jours, j'avais fais quand mm des efforts, mais, je sais que c'était encore trop !) Mais à l'accouchement, et mm encore aujourd'hui, je flippe. Comment une mère peut-elle faire CA à son petit bb, à se petit être si fragile qui n'a absolument rien demandé !!! Je les aime tellement. Je regrette tellement. J'ai eu de la chance, elle n'a rien. Mais, si tu ne te sens pas d'arreter l'alcool, pour toi (et bien sur pour le bb) alors ne fais rien !!! Trop de conséquences, trop lourd à porter ce sentiment de culpabilité !!! Mon psychiatre réussit petit à petit à me déculpabiliser, mais, je me sentais tellement fautive, j'avais tellement peur pour elle que je la couvais, je faisais attention à chaque geste, chaque progrès, de peur de remarque une anomalie dûe à l'alcool. Heureusement tu te poses les bonnes questions AVANT. 4 ans après sa naissance, tu vois, j'ai arreté (22 jours d'abstience et je ne compte pas m'arreter là). Une revanche en qq sorte. Le passé est passé (wouah ! quelle redondance ! Dire moins pour faire entendre plus, Quelle découverte !!!), je ne peux plus rien n'y faire, mais depuis mon arret, je suis plus à leur écoute, plus présente, et ce sentiment de culpabilité s'estompe peu à peu. Comme d'hab, je parle beaucoup (trop ?). En t'écrivant, tu sais, c'est pas facile de me raconter comme ça devant tout plein de gens (pas des millions, j'passe pas à la télé, mais quand même ), j'espère simplement que ce témoignage t'incitera à faire le BON choix. Ne laisse pas l'alcool t'interdire d'avoir un enfant. Bisous, s.
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