Bonsoir !J'ai 38 ans et sors par le haut de quatre années de psychotérapie où, entre autres choses, j'ai soigné ce symptôme de grande souffrance qu'est la dipsomanie.
Ce diagnostic, c'est le médecin psychiatre qui l'a posé en me le faisant partager pour que je trouve en moi d'une part les ressources nécessaires à le combattre et, d'autre part, les racines du mal.
Je n'entrerai pas dans le détail mais sachez tout d'abord que très peu d'études ou de recherches sont consacrées à cette forme d'alcoolisme, car c'est bien de cela qu'il s'agit.
Sachez aussi que contrairement à ce que je croyais en m'y attaquant, ce douloureux problème peut se résoudre ; j'y suis parvenu, ma dipsomanie est enfermée dans un coffre scellé au fond de mon âme.
Je ne bois quasiment jamais (le plus comique est que j'ai toujours détesté cela) et, quand l'occasion se présente, je ne dévale plus la pente à vitesse folle jusqu'au déraillement (les dipsomanes se reconnaîtront).
Alors espoir ! aucune pilule n'en guérit, ni rien d'autre d'ailleurs car mon thérapeute m'a bien prévenu qu'on n'en "gurérissait" pas comme d'un rhume, mais on peut s'en débarrasser de façon convaincante sans éprouver ni manque, ni regret de ne plus connaître l'ivresse, tout en étant en paix avec le monde et soi-même.
Et ça, ça m'a changé la vie !
Bon courage