>ecoutez, si on a des problèmes et qu'on pense à les
>oublier par l'alcool c'est seulement parce qu'on à une personnalité
>faible; si on essaye de se destraire par l'alcool ou
>les drogue, c'est parce qu'on ressens un VIDE enorme parce
>qu'on est trés loin de Dieu. Bonsoir sousou
Mon père est mort de son alcoolisme et pourtant il allait à la messe tous les dimanches; Il faisait partie de ces gens qui suivent ce qui se fait, qui mettent sur un pied d'estal les hommes politiques, les acteurs, les notables, et qui, s'ils les voient trinquer avec de l'alcool dans un reportage télévisé, dans des réunions, ou si leur médecin ne leur dit pas ouvertement que l'alcool peut les tuer, les imitent et pensent que ça fait "bien" de boire de l'alcool.
Mon père n'était pas du genre à se poser des questions pour lui même, il suivait le troupeau, il aimait bien ce côté "jovial", "festif" qu'il trouvait au bistro ou dans des fêtes entre amis, dans les 3 èmes mitemps, où l'alcool était le point de raliement.
Je pense que ce qu'il aimait par dessus tout dans ses messes du Dimanche, c'était le fait de se reccueillir devant son Dieu en regardant le prêtre boire son petit coup devant toute l'assitance (le sang du Christ)à la santé de son Dieu, à la suite de quoi, lui aussi allait boire le sien, comme le curé, à la sortie de la messe, dans le bistro du coin avec ses apôtres à lui, ses copains.
Je ne pense pas que mon père était particulièrement faible pour autant...Je pense seulement qu'il ne se posait pas de questions.
Pour ma part, je me suis posé des questions, et pourtant j'ai bu...
Mais un jour je suis sortie de l'alcool dans lequel j'avais plongé par imitation, par habitude de vie, parce que je vivais dans le climat incestueux d'une famille tuyau de poëlle, mais aussi et surtout, pour avoir la force de vivre une vie qui ne me convenait pas et à laquelle je ne comprenais rien.
Sans l'aide de l'alcool, à l'époque où je vivais sous l'emprise de mes parents, je pense que je me serais suicidée.
Ce n'est que lorsque j'ai eu la maturité suffisante pour ne plus vivre sous leur emprise, surtout celle de ma mère, que j'ai pu arrêter d'utiliser l'alcool pour m'aider à vivre, et regarder bien en face ce que j'avais à regarder en face.
Tout ça pour dire qu'il y a plein de cas d'alcooliques, et qu'il est préférable de ne pas schématiser en disant que tous les alcooliques sont des faibles qui se sont éloignés de Dieu...Ce serait un peu simpliste 
Smab