Ce n'est que sur l'insistance de
>ma mère et son désarroi que finalement une psychologue a
>accepté exceptionnellement de la recevoir.
>
>Bref, pour moi, côté structure et aide pour la famille de
>l'alcoolique, c'est zéro en France. On est juste bon à
>accepter soit de subir l'alcoolisme, soit d'abandonner le malade qui
>ne veut pas se soigner en se disant que c'est
>sa vie. Vous parlez d'un choix!
Bonjour
Je pense que le problème pour les proches de l'alcoolique, c'est de nommer "leur" souffrance à eux afin de recevoir l'aide nécessaire prise en charge par la société; Je ne sais pas si le terme de "co-dépendance" est bien reconnu pour celà en France (en Amérique, c'est courant à présent)...Peut être que si le proche demande à être entendu par un spécialiste pour soigner sa "dépression" il ne devrait pas rencontrer de difficultés à être reçu par un spécialiste ou épaulé...CE mot englobe bien des souffrances, veut tout dire et rien dire...L'important c'est les portes qu'il ouvre.
Parce que si vous allez dans un centre pour qu'on vous aide vous, en disant que vous souffrez parce que vous vivez avec un père, une mère, un mari, un frère, une épouse alcoolique, on aura envie de regarder vers l'alcoolique et non vers vous.
En ce qui concerne l'aide à la famille de l'alcoolique, je ne suis pas d'accord avec vous :
J'ai souvent vu des alcooliques entrer en hopital psychiatrique sur la simple demande de leur famille appuyée par le médecin traitant; L'alcoolique n'était pas d'accord pour y entrer, mais on le lui laisse pas le choix, on le met à part pour le soigner s'il le désire, mais surtout pour l'isoler de sa famille qu'il pourrait mettre en danger. (Ce qui est normal)
De nombreux alcooliques sont mis "sous cloche" avec la surveillance de psys, de cette manière, et sans leur consentement.
Poulou