Bonjour Hervé et à tousMerci beaucoup Hervé, ton attention me touche beaucoup ainsi que ton message. Mais ma parole, vous êtes des vrais pros 
. Yanou s’en va en vacances et hop, Hervé prend le relais! Quelle équipe de choc ! Je te souhaite à mon tour (avec beaucoup de retard) ton anniv qui a précédé le mien de 3 jours et t’envoie aussi pleins de bisous.
J’ai pris un peu de distance avec le forum mais n’oublie personne. J’ai beaucoup à faire et à concrétise des projets perso. Je suis encline à la dépendance et si je me connecte à Internet, je ne fais plus rien.
Je commence ce 23 mars mon troisième mois d’abstinence, j’ai confiance (enfin aujourd’hui). Mon plus beau cadeau est de ne plus ressentir le besoin imminent de boire. Je reste quand même vigilante car je suis quasi sûre que ce besoin peut revenir sans prévenir.
J’ai un sentiment de liberté retrouvée comme avant mon premier verre de vin vers l’âge de 17 ou 18 ans. Prendrais je un bain de jouvence ? c’est plutôt sympa de retrouver la santé et l’énergie. Je me souviens et me rappelle souvent mon comportement quand j’avais cet âge : je n’aimais pas le vin, et détestais la bière. Je trouvais, à ces boissons, un goût amer et acre, elles me provoquaient des grimaces (simultanément la mâchoire inférieure se crispe, la lèvre s’étire vers les oreilles, le nez se retrousse et tout ça dans un agitement incontrôlé de la tête et des épaules , beurk).
Aujourd’hui, si je suis honnête, je n’aime toujours pas ce goût mais l’effet produit. Si je pense aux alcools doux, ils m’écoeurent (porto, martini, marie brizard ou autres…), je n’ai jamais aimé les alcools forts (whisky, gyn ou vodka). Et comme l’effet ne m’intéresse plus, ce produit reste dans les rayons des magasins ou dans les verres autres que le mien.
Voilà. Liberté retrouvée : je ne regarde plus les bouteilles de vins ou les demis sur une table, je n’attends plus l’apéro fébrilement ou ne jette plus des regards furtifs et inquiets sur le nombre de bouteilles (de peur d’être frustrée…lol) à l’occasion d’un repas entre amis ou familial. J’apporte un bouquet de fleurs ou un dessert ou des chocolats si je suis invitée etc…parce qu’entre nous, lorsque j’amenais une bonne bouteille, ça n’était jamais désintéressé 
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Merci à tous qui venez témoigner sur le forum, je vous souhaite du plus profond de mon cœur une abstinence heureuse ou une consommation modérée pour celles et ceux non dépendants mais qui s’interrogent.
Je vous embrasse tous avec chaleur
Elsa
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Arrêter l'alcool (Protected)
tous. J'avance avec ma part d'enfance, celle qui est pleine d'energie et d'espoir, de rêves et d'utopie, de potentialité et de créativité. Je me tourne désormais vers le beau et essaie de mettre tout en oeuvre pour ne plus m'attirer cette réplique complice et ironique d'un toubib venu à mon chevet alors que j'étais au plus mal : "pourquoi se faire du bien quand on peut se faire du mal?". N'est ce pas cher monsieur lui avais je répondu, tout aussi sarcastique mais amère (a-mère...?!?!...3 p'tits tours et puis s'en vont, je n'ai pas eu d'enfants).