Bonjour à tous ayant découvert récemment ce forum, je me lance car j'ai une question pressante. Quelqu'un connaîtrait-il le nom d'un alcoologue sur paris, hors services hospitaliers ? Je voudrais faire le point avec quelqu'un de sérieux et respectueux. En quelques mots, voici quelle est ma situation. J'ai la quarantaine et cela fait environ dix ans que je pense avoir un problème avec l'alcool. J'ai fait une grave dépression il y a 10 ans, ma consommation d'alcool ayant commencé à grimper un an avant. J'ai été salement malade pendant près de trois ans (hospitalisation, TS...) mais j'ai pu surmonter cela, notamment en m'engageant dans une analyse. Ma vie a changé radicalement (j'ai pu rencontrer l'homme avec qui je vis maintenant depuis 8 ans), mais reste l'alcool. Je consomme environ une demi bouteille de vin rouge le soir au repas, parfois plus (mettons, une, une fois tous les 10 jours). Rarement, un verre de vin le midi. Je ne bois pratiquement rien d'autre (un alcool blanc, de temps en temps, peut-être une fois par mois). En fait, j'aime le vin, je le considère comme une nourriture. Mon compagnon boit ce vin avec moi, cela ne semble pas lui poser de problème. Il y a quelques mois, j'ai commencé à avoir des problèmes digestifs, et, depuis quelques semaines, j'ai des douleurs dans la région du foie. Du coup, j'ai stressé : je me suis arrêté de boire brutalement, cela dure maintenant depuis un peu plus de deux semaines. Mon objectif de départ est de tenir un mois sans une goutte. J'ai annoncé la nouvelle à mon compagnon, en ne lui cachant pas que je me faisais des soucis par rapport à ma santé. j'en ai aussi parlé au psy, mais c'est un analyste, et ces bêtes là ne font que peu de commentaires ! bref, c'est assez galère de tenir, je n'ai pas de manque à proprement parler, plutôt un stress intense. Ca va mieux, d'ailleurs, depuis quelques jours. Le truc est que j'ai récemment consulté un dermato pour un pb d'exzéma, qu'il m'a prescrit une prise de sang que j'ai faite et qui a des anormalités (hématies, VGM, TCMH, polynucléaires neutrophiles, lymphocytes, phosphatases alcalines : d'ailleurs, si quelqu'un a des lumières, je l'en remercie d'avance). Si quelque chose allait mal, je préfererais en parler avec un spécialiste plutôt qu'avec un dermatologue. A l'origine, je voulais stopper un seul mois puis tenter de reprendre une consommation modérée (même si je me doute que c'est vraiment difficile). Je ne sais plus aujourd'hui. Merci, donc, de vos conseils et adresses si vous en avez, et du temps que vous avez consacré à la lecture de ce message. Céline
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