Oui, vos messages sont émouvants ! Maman de deux petites filles, cela me conforte dans mon arrêt. C'est horrible, cruel et tellement vrai. Mais, mais (y en a toujours quelque part !), c'est tellement dur d'arreter. Tellement inimaginable surtout ! Enfants, pas enfants, conjoint, parents, ami(e)s, même entouré, c'est tellement, tellement... euh... j'trouve pas les mots pour décrire. Dire à une (un) alcoolique qu'il faut qu'il arrete de boire DEFINITIVEMENT, c'est comme si tu demandais à quelqu'un d'arreter de vivre. Je sais, le terme est volontairement hard. Mais, avant mon fameux déclic, c'était même pas la peine d'y penser. Sans alcool, que vais-je faire ? Que vont devenir mes soirées ? Les we ? pffffffff ! pas marrant ! On sait que l'on fait du mal, mais, c'est tellement plus fort que nous. Lorsque l'on en prend conscience, c'est pire... Je savais, par exemple, que je devais monter lire un livre (ben, oui, s. forcément un livre, pas une biscotte !) à mes enfants le soir, mais, j'avais tellement envie de boire, et de boire, et de boire, que la bouteille passait vraiment avant tout. c'est malheureux ? oui. Je crois que c'est la pugnacité de mon conjoint qui m'a aidé. Il a bossé (ben ouai, c'est presque un boulot à temps plein )pendant 7 ans. 7 longues années ! Tout essayé : la gueule, les réunions AA, les bouquins, jeter les verres (pas la bouteille, j'aurais hurlé et serai partie boire ailleurs, voiture (!) et hop je m'tire trouver d'autres gens), bref, différentes attitudes, et, à force, j'ai pris conscience, fais des essais, pas toujours concluants, mais, j'étais sur le bon chemin. Force et persévérance... Aujourd'hui cela fait plus de 2 mois, et la vie de famille est reparti comme en 40 ! Merci de vos témoignages à vous les jeun's, cela aide, alors, si nous aussi on peut faire, ben, j'espère... bisous, s.
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