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"Mon frère"

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Forum : Arrêter l'alcool (Protected)
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Cléo (VNI) (1 messages) Voir addresse IP de cet auteur
27-04-04, 18:25  (GMT)
"Mon frère"
Bonjour,

J'ai découvert ce forum il y a quelques semaines. Je vous au lu un peu tous les jours en hésitant toujours à me lancer. Je suis pourtant une habituée des forums. Mais il est vrai que le sujet est tellement personnel qu'on hésite plus à en faire déballage sur la place publique même de façon anonyme. Mais j'ai besoin d'aide, j'ai besoin de comprendre, besoin de savoir ce qu'il faut faire et surtout ce qu'il ne faut pas faire.

J'ai 28 ans, une vie de couple qu'on qualifierait de plutôt équilibrée, j'attends un deuxième bébé. Mais je me fais un sang d'encre pour mon petit frère de 24 ans alcoolique depuis au moins deux ans et de plus très gros consommateur de joints. Nous ne vivons pas ensemble. Il vit chez mes parents à 200 bornes de mon foyer.

Je sais qu'il se sentait assez mal dans sa peau et souffre du mal être dont souffre nombre de jeunes un peu paumés pour qui l'avenir semble complètement bouché. Mais l'année dernière il a fait une formation qui lui a beaucoup plu. Il avait des projets fort intéressants et semblaient pour la première fois avoir trouvé sa place dans un groupe de travail. Il devait déjà être alcoolisé avant cette période. En tout cas, je me suis apperçue de son alcoolisme à ce moment là bien que je n'habite plus chez mes parents depuis 8 ans. Quand je l'ai vu siroter une bouteille de gros rouge au goulot devant son ordi au milieu de la nuit ça m'a fait un choc, ma première réaction a été de gueuler. Pas trop fort tout de même pour ne pas réveiller la maisonnée. Inutile d'horrifier les parents. Je suis repartie me coucher et c'est là que j'ai compris. Je me suis dit que gueuler n'était pas la solution mais fallait quand même parler. Je suis redesendue le chercher et nous sommes rester discuter deux longues heures dans sa chambre. Evidemment, il disait n'avoir aucun problème avec l'alcool, qu'il pouvait s'arrêter quand il voulait mais m'avoua qu'effectivement à un moment il avait plongé mais que maintenant ça allait. Evidemment, je ne l'ai pas cru, mais j'ai été heureuse qu'il reconnaisse avoir eu des problèmes et qu'il me le dise à moi. J'ai eu l'impression que je pourrais l'aider.

Evidemment son aloolisme est vite devenu une évidence pour tout le monde. D'autant plus qu'il ne prend pas la peine de cacher les cadavres. L'été dernier, j'ai fait avec lui le tour du propriétaire (on habite une ferme) pour ramasser toutes les bouteilles qui trainaient et les emmener au contener à verres. Je me suis dis que mieux que les mots, les deux énormes brouettes lui feront prendre conscience. Mais il m'a dit que ce n'était pas lui tout seul, il y avait les copains. Ce n'était pas faux. Maintenant, il y a toujours un nombre hallucinant de cadavres. La bonne bière entre amis ont cédé la place aux alcools forts consommés tout seul. Il va seul au bar.

On a cru un moment qu'il allait s'en sortir car il a enfin trouvé un boulot inespéré qu'il adore. Il gagne un peu plus de mille euros par mois mais n'a aucun frais, est logé, nourri quasi gratos toute la semaine, le week end il retourne chez les parents à 35 bornes de son boulot. Pendant un moment ça allait. Et puis depuis quelques semaines, il rentre tous les soirs. Nous avons compris que là bas il lui est difficile de consommer et de fumer alors il rentre pour ça. Il boit et fume tout son salaire et doit aprfois emprunté pour faire le plein.

Dans quelques semaines, je vais rentrer de nouveau passer quelques jours de repos en famille. J'ai besoin de discuter avec mes deux frère (j'ai un autre frère de deux ans mon cadet qui bosse et ne vit plus chez mes parents)sur des sujets divers. Je me dis que ce serait peut être le moment de réaborder calmement le sujet. J'ai bien compris qu'il était inutile de mettre la pression. Mais je veux qu'il sache qu'on n'est pas dupe et surtout qu'il pourra compter sur nous au moment où il voudra s'en sortir parce qu'on l'aime et qu'on supporte mal de le voir se détruire.

Mes parents dans tous ça. Mon père est âgé, fils et frère d'alcoolique, il s'exprime peu mais en est malade, il somatise et son diabète se dérègle souvent. Il a perdu son frère et sa soeur au cours des deux dernières années. Je sais qu'il est important qu'il soit là pour mon frère, mais je ne vois pas comment il pourrait l'aider. Et j'aimerais aussi qu'il puisse enfin avoir une vie plus sereine après 70 années de durs labeurs et difficultés en tout genre. Ma mère a fait une grave dépression il y a un peu plus de dix ans. Elle a été hospitalisée à ce moment là. En tant que grande soeur, j'ai pris la charge de la famille pendant sa maladie. Elle n'est toujours pas très stable. Je suis plus sa confidente que sa fille; ça me pèse parfois. L'année dernière, je l'avais orientée vers Alanon avec lesquels j'étais entrée en contact. Je me suis dit que ça l'aiderait à supporter l'aloolisme de mon frère et qu'ils seraient de meilleur conseil que moi. Elle en est ressortie horrifiée. Elle a mis du temps à s'en remettre. J'ai culpabilisé, je me suis dit qu'elle n'était pas prête à entendre certaines choses, qu'elle n'avait pas encore assez cheminé. Je lui ai supplié de se protéger d'abord elle. Que c'était la meilleure façon pour aider mon frère.
Je crois qu'elle l'a compris, mais il vit quand même chez eux et c'est dur pour elle. Ma question est va-t-elle tenir le coup?
Mon frère est aussi très malheureux, mais il ne se sent pas capable de l'aider, il ne sait pas comment agir mais je sais pouvoir compter sur lui pour le soutien.
Ma principale question est sur la prise de conscience. Même si ça doit venir de la personne malade, n'y a t il aucun moyen de la favoriser?

Merci de m'avoir lu.

Cléo

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Mon frère Cleo2 28-04-04 1
   RE: Mon frère svaincra 28-04-04 2
       RE: Mon frère Cleo2 30-04-04 3
 RE: Mon frère Poulou (VNI) 30-04-04 4
   RE: Mon frère iseulta 30-04-04 5
   RE: Mon frère Cleo2 30-04-04 6
 RE: Mon frère Liloun 30-04-04 7

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Texte des réponses

Cleo2 (3 messages) Envoyer message email à: Cleo2 Envoyer message privé à: Cleo2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-04-04, 10:40  (GMT)
1. "RE: Mon frère"
Bonjour,

J'ai oublié de m'inscrire avant de poster hier.
Je réitère simplement mes deux questions principales diluées dans le message précédent.
1°J'ai besoin d'aide, j'ai besoin de comprendre, besoin de savoir ce qu'il faut faire et/ou dire et surtout ce qu'il ne faut pas faire et/ou dire.
2° Ma principale question est sur la prise de conscience. Même si ça doit venir de la personne malade, n'y a t il aucun moyen de la favoriser?

A bientôt.

Cléo

PS: Y a t il moyen de se réapproprier mon précédent message au moins pour corriger les fautes d'orthographe?

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svaincra (619 messages) Envoyer message email à: svaincra Envoyer message privé à: svaincra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
28-04-04, 21:38  (GMT)
2. "RE: Mon frère"
Salut Cléo,

eh non, pas moyen de "sover taies fotes d'ortoggraf" !!! Posté !!! et lu !!!
oulala !!! t'inquiètes pas grave ! avant de le poster tu fais une petite vérification sur "vérifier le message" et hop ! tu te relis ! et hop tu corriges ! easy no ?

En ce qui concerne ton frère :
tentative de répondre à la deuxième question :

Ce soir, je suis allée chez mon médecin généraliste. Lui ai avoué que j'avais arreté de boire (! ?). Il ne s'était aperçu de rien. Nous avons beaucoup discuté et, il me disait que parfois, il lui arrivait d'aborder le sujet avec certains patients. Il leur dit qu'il sait, qu'il s'en est aperçu et que s'ils veulent, il est là. C'est tout. L'idée fait son chemin dans la tête du patient (qui peut-être est venu pour carrément autre chose). Mais, la phrase est lâchée, et le secret est mis au grand jour ! Avouera, avouera pas ??? Pas le problème, laissons faire le temps !
Il m'a dit que mm pour un médecin, c'est un sujet délicat à aborder. Mais, je cite : "prends mon courage à deux mains", pour en parler. Un déclic ? Pas sûr, mais...

Ta famille a sûrement un médecin de famille, alors, peut-être...

tentative de répondre à la 1ere :

Il n'y a pas de recette. Pour que je m'arrête, mon conjoint a été tantôt conciliant, tantôt en colère, tantôt compréhensif etc...
Beaucoup, beaucoup de discussions, il s'exprimait sur son ressenti, et je faisais de mm. Parler est me semble-t-il une des solutions (faut en vouloir et être tenance, c'est pas du jour au lendemain, cela s'est compté en années pour moi... mais, je veux pas te décourager, ni t'effrayer... c'est juste qu'il faut être très très patient !)
Lire des articles, visualiser des films, des reportages, s'éloigner des ami(e)s pochtrons... éviter à tout prix les lieux habituels tant que l'on est pas sûr, sûr... pour ma part, tu vois, j'évite encore !

Voilà Cléo, je laisse la parole aux autres qui te donneront d'autres conseils.
Tiens bon, et peut-être que ton frère est un adepte de l'ordi, alors... tu peux lui en toucher deux mots (par mél par ex, c'est plus facile de glisser un lien vers le forum !)

s. qui a sûrement dû faire elle aussi des "fôtes" !!!! Les participes passés (un "s" ou pas ?) sont mon talon d'Achille


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Cleo2 (3 messages) Envoyer message email à: Cleo2 Envoyer message privé à: Cleo2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-04-04, 13:23  (GMT)
3. "RE: Mon frère"
Bonjour et merci d'avoir répondu

>
>eh non, pas moyen de "sover taies fotes d'ortoggraf" !!! Posté
>!!! et lu !!!
>oulala !!! t'inquiètes pas grave ! avant de le poster tu
>fais une petite vérification sur "vérifier le message" et hop
>! tu te relis ! et hop tu corriges !
>easy no ?

J'ai été prise de court, il fallait poster très vite, pas eu le temps de vérifier et puis je me suis dis que je pourrais toujours modifier mon message. L'autre raison, c'est que j'ai l'espoir qu'un jour mon petit frère viendra vous rejoindre sur ce forum. Alors à ce moment, je m'éclipserais et je pensais éventuellement effacer les messages le concernant comme celui-ci.

>Ta famille a sûrement un médecin de famille, alors, peut-être...

Nous avons même un excellent médecin de famille. Il m'arrive encore d'aller le voir. Il est au courant, mais pour l'instant il ne peut pas faire grand chose. Quand il interroge mon frère celui-ci dit qu'il boit un peu mais qu'il "gère". Pareil pour les joints. Il ne fait aucun doute qu'il lui apportera son soutien au moment où mon frère en ressentira le besoin.

>tentative de répondre à la 1ere :
>
>Il n'y a pas de recette. Pour que je m'arrête, mon
>conjoint a été tantôt conciliant, tantôt en colère, tantôt compréhensif
>etc...
>Beaucoup, beaucoup de discussions, il s'exprimait sur son ressenti, et je
>faisais de mm. Parler est me semble-t-il une des solutions
>(faut en vouloir et être tenance, c'est pas du jour
>au lendemain, cela s'est compté en années pour moi... mais,
>je veux pas te décourager, ni t'effrayer... c'est juste qu'il
>faut être très très patient !)
>Lire des articles, visualiser des films, des reportages, s'éloigner des ami(e)s
>pochtrons... éviter à tout prix les lieux habituels tant que
>l'on est pas sûr, sûr... pour ma part, tu vois,
>j'évite encore !

J'envie ton conjoint et ta famille . J'ai lu pas mal de tes messages. Tu en as fait un sacré chemin. J'ai appris en venant ici que les anciens alcooliques qui se nomment "alcooliques abstinents" étaient des gens d'une grande richesse et d'une force hors du commun. Il en faut du courage pour mener cette guerre contre soi-même.
Moi qui suit à mille lieux de l'alcool : je ne consomme rien jamais, je me sentais terriblement éloigné des gens qui viennent sur ce forum. Mais j'ai vécu des choses dures physiquement (et continue à vivre) avec des répercussions psychologiques. Et j'ai du me battre pour surpasser tout ça. Ca a changé mon caractère, changé ma vie et en cela je me sens davantage proches de vous et plus important, proche de mon frère qui est au plus mal.
Mais vos combats me semblent au combien plus difficiles et je suis si admirative. C'est une guerre de chaque instant.

Sa vie a changé. Il semble qu'il a perdu ses copains, il boit seul, chez lui (enfin chez mes parents) et il va au bar tout seul. Et il est encore très loin de vouloir s'en sortir étant donné qu'il n'a pas encore conscience de sa maladie.
Outre le fait qu'il se ruine la santé et le porte monnaie qu'il gâche ses jeunes années et qu'il risque de mettre en péril l'opportunité qu'il a eu par son travail, nous craignons pour sa vie tous les jours.
Il conduit chargé. Il pourrait se tuer ou tuer quelqu'un. Il y a quelques jours, il lisait dans le journal local qu'un type de notre petite ville s'était fait chopé pour la deuxième fois au volant de sa voiture. Son permis lui avait déjà été retiré, là c'était la case prison. Mon frère l'a traité de "con". On a compris alors qu'il ne se rendait pas compte que lui aussi prenait la voiture dans cet état.
Il faut dire qu'on ne remarque plus rien malgré ses grandes consommations.
Il ne semble jamais en état d'ébriété.
Il a souvent les yeux éclatés mais on ne sait pas si c'est le canabis, ou la boisson. Il dort beaucoup.

J'espère avoir d'autres conseils, comment avez-vous su que vous étiez malades?

A bientôt

Cléo.

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Poulou (VNI) (1195 messages) Voir addresse IP de cet auteur
30-04-04, 13:36  (GMT)
4. "RE: Mon frère"
Bonjour Cléo

Vous dites que vous êtes enceinte et que vous vous "faites un sang d'encre" en pensant à votre frère.
Je me permets, en tant que maman de trois enfants, (ancienne alcoolique, mais là n'est pas le sujet de mon message) de vous suggérer de faire bien attention à votre sérénité en étant enceinte, car lorsque vous vous mettez mal, votre bébé le ressent...Ce serait dommage de le faire démarrer sa jeune vie sur des bases imparfaites, à cause de détails qui ne le concernent pas, ni sa maman...
Il me semble qu'en tant que femme enceinte, la priorité des priorités est le bébé et votre bien être à vous, Cléo...

Laissez vos parents s'occuper de leur fils ou votre frère s'occuper de ses problèmes, occupez vous de vos responsabilités à vous...

Donnez lui l'adresse de ce forum, si celà peut vous tranquiliser, et puis remettez vous à votre couvaison, pleinement, sans retenue...Régalez vous d'être enceinte, ce moment ne dure pas, profitez en, vous en avez besoin, votre bébé aussi, tout comme le papa et son futur petit frère (ou petite soeur, je ne me souviens plus )

Poulou

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iseulta (2345 messages) Envoyer message email à: iseulta Envoyer message privé à: iseulta Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-04-04, 15:39  (GMT)
5. "RE: Mon frère"
Bonjour Cléo

Si vous voulez changer votre message, il suffit de cliquer sur modifier en bas!
Et si pour votre moral vous avez besoin qu'on vous aide pour votre frère, même en habitant loin de lui n'hésitez pas!


Amicalement

Iseulta


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Cleo2 (3 messages) Envoyer message email à: Cleo2 Envoyer message privé à: Cleo2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-04-04, 17:52  (GMT)
6. "RE: Mon frère"
Bonjour Poulou

>
>Vous dites que vous êtes enceinte et que vous vous "faites
>un sang d'encre" en pensant à votre frère.
>Il me semble qu'en tant que femme enceinte, la priorité des
>priorités est le bébé et votre bien être à vous,

C'est vrai, et c'est une autre de mes préoccupations : savoir me protéger moi et ma famille. Pour l'instant mon moral d'ensemble est plutôt bon, donc, j'arrive à rester suffisemment détachée. Mais en tant que maman, vous devez savoir que les grossesses sont les moments d'expression de toutes les angoisses selon les périodes. Le moment où on se rapproche beaucoup de son cercle familial d'origine. D'autant plus que nous avons été éprouvés par un décès et nous avons naturellement eu besoin de nous retrouver.


>Laissez vos parents s'occuper de leur fils ou votre frère s'occuper
>de ses problèmes, occupez vous de vos responsabilités à vous...

Ma mère tente comme elle peut de se protéger. Mais elle a besoin de communiquer, de me parler. Je m'inquiète pour sa santé mentale. Elle ne doit pas et ne peut pas craquer. Si cela devait arriver, nous serions alors face à des difficultés bien plus grandes. La première fois qu'elle a craqué et qu'elle a fait sa dépression, j'étais là, j'ai pu assumer les charges familiales (mes frères et mon père). Maintenant, j'ai ma vie, mes bébés, mon mari que je tiens sciemment éloigné de tout cela.
Pour l'instant, elle est ma priorité car avec elle, le dialogue est possible. Et j'espère que ça lui fait du bien.

>Donnez lui l'adresse de ce forum, si celà peut vous tranquiliser,
>et puis remettez vous à votre couvaison, pleinement, sans retenue...

Il va me rire au nez si je lui parle du forum ou me dire que je pète les plombs...

>Régalez
>vous d'être enceinte, ce moment ne dure pas, profitez en,
>vous en avez besoin, votre bébé aussi, tout comme le
>papa et son futur petit frère (ou petite soeur, je
>ne me souviens plus )

J'espère réussir à faire la part des choses. Ma grossesse est troublée par d'autres gros soucis physiques, mais j'ai récemment réussi à prendre le dessus et à la vivre d'une meilleure façon.

Merci de votre attention.

Cléo

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Liloun (227 messages) Envoyer message email à: Liloun Envoyer message privé à: Liloun Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
30-04-04, 19:28  (GMT)
7. "RE: Mon frère"
Bonjour Cléo !

J'ai lu ton post attentivement...sur le coup, je me suis dit que je ne pouvais pas t'aider...et c'est hélas trés vrai ! La seule personne à pouvoir réagir, c'est ton frère...Mais tu peux l'aider à prendre conscience des choses...voilà ta seule mission...tu ne peux et tu ne dois rien faire d'autre. D'abord pour toi, ton couple...ta vie, ensuite parce qu'en le forçant à faire certaines chose..tu risques de le braquer (il est trés jeune !!) Ma grande soeur travaille avec des anciens alcooliques...c'est son métier...elle n'a rien vu venir pour moi et surtout, elle est impuissante à m'aider. Je crois que pour l'instant le plus important est que tu arrives à le faire parler, tu dois le mettre en confiance...et enfin vous pourrez peut-être discuter plus librement. Parles lui de votre enfance, de ce qu'il vit, de ses angoisses...et petit à petit de l'alcool...tout en douceur et avec compréhension.
C'est une étape essentielle pour lui et à mon avis, la première !
Bon courage à toi, tiens-nous au courant...
Et prends soin de toi...n'oublies-pas !
A bientôt
Bien amicalement
Liloun

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