Modifié le 02-12-04 à 18:19 (GMT)Les techniques de chasse au Calvin :
Etudes succintes et incomplètes par Sir Herbet Ose,
docteur es Pratiques Ombilicales Internes Rotatives Et pour la Science Odoriférante Informative et Fonctionnelle.
M'adressant à un public profane, je n'utiliserai pas de termes abscons propres aux Calvinologues, je prie mes collègues de bien vouloir excuser les approximations qui en résulteront.
La chasse au Calvin est une activité dangereuse, qui demande beaucoup de patience et d'abnégation. Je vais tenter de présenter les grands aspects de cette chasse grâce aux documents de qualités fournis par l'expédition "MCR" 2003
Dans un premier temps, il convient de chasser son odeur humaine, pour s'imprégner de celle d'un animal local, ici il s'agît de bovidés femelles.
Il s'agît ici de la technique dite de l'imprégnation corporelle, le chasseur devant se rouler soit sur la vache pendant 17 à 29 minutes, soit se badigeonner de bouse. Notre collègue hésite entre les deux méthodes.
Ensuite chacun doit au maximum cacher son apparence humaine, quitte à avoir l'air grotesque.
Le Calvin est un animal très sensible à l'apparence, il reconnait facilement un humain d'un autre animal. Par contre il ne distingue que très difficilement les couleurs et les dimensions.
Notre collègue joue donc ici avec ces caractéristiques pour se faire passer pour un Schtroumpf.
Les techniques de bases étant vues, il faut maintenant passer à la phase la plus ingrate de cette chasse, à savoir l'attente-action. Il convient de rester attentif au moindre signe pouvant permettre de déceller une probabilité de présence de dahu, sans jamais s'endormir. Voici quelques techniques utilisées :
La première tâche est de se répartir les secteurs d'observation, en essayant d'identifier les lieux potentiellement porteurs d'indices et mettre à l'écart les chasseurs ayant choisi de se rouler dans la bouse de vache.
L'attente est maintenant un long exercice solitaire, durant lequel le chasseur change fréquemment de main. Souvent des entorses du poignet arrivent par manque d'alternance dans l'usage des deux mains pour le port des jumelles, ou pour d'autres que nous ne pouvons pas exposer ici.
Parfois, lorsqu'une trace d'indice est supposée être vue, plusieurs chasseurs se rapprochent afin d'analyser ladite trace, toujours en gardant au moins une main prête à intervenir.
Les plus perspicaces d'entre vous auront remarquer, grâce à l'attitude de ses collègues, que le chasseur du milieu est un adepte de l'imprégnation corporelle à la bouse.
On raconte qu'au Ve siècle de notre ère, un chasseur de Calvin stylite (Walter Man Bic) est resté 12 ans sur son perchoir à guetter vainement le Calvin. Les conditions actuelles de la recherche scientifique, mises en corrélation avec les restrictions budgétaires drastiques dont sont victimes nos collègues, ne permettent plus de tels efforts, d'où le nom de "Maurienne Calvin Rapide".
Heureusement, cette expédition a trouvé des traces de Calvin après seulement 3 mois d'attente.
Les trois principes pour attraper un Calvin sont les suivants :
Se faire passer pour un trou de marmottes qui nous vient des peuplades slaves anciennes:
Cette technique est dite du gît-p russe, en souvenir de Antonov Piotr Ritif, de l'université "Volga Oural Dniepr Kazakstan Aral", sous direction de Orange.
Empoisonner la source où viennent boire les Calvin :
Cette technique peut être dangereuse car souvent ce point de pompes à bière est le seul à la ronde, il est donc utilisé tant par les Calvin que par les chasseurs, d'où de nombreux décès de chasseurs. Aussi depuis quelques années est utilisé un nouveau produit ne touchant que les systèmes vitaux des Calvin et non ceux des humains.
Celui-ci nécessite une dilution très précise de 1 volume pour 5 d'eau et n'est efficace que quelques heures par jours entre 12 et 19h, c'est la découverte de l'allemand Ric Ard, lors d'expérience sur les Poisons En Retard Non Outrageant, Damned !
Se faire passer pour une vache :
Technique dite du "félon normand", (on ne connait pas l'origine de ce nom) qui si elle est très efficace avec les diptères, n'est que très hasardeuse avec les Calvin.
Il est recommandé de pratiquer cette technique avec celle de l'imprégnation par la bouse afin de permettre aux autres chasseurs d'évoluer sans mouches.