Bonjour,Le sujet que je vais aborder est un peu délicat, surtout qu'il ne me concerne pas mais concerne une de mes amies : Florence.
Je connais Florence depuis 6 mois, on s'est beaucoup rapprochés et au cours de l'une de nos discussions elle m'a appris qu'elle s'était faite violée par un inconnu alors qu'elle rentrait de chez une amie tardivement. Ces faits se sont produits alors qu'elle n'était agée que de 15 ans, elle en a 17 aujourd'hui.
Florence n'en a jamais parlé et j'étais le 1er à qui elle en a fait part c'était au mois de septembre qu'elle me l'a appris. Aujourd'hui sa famille est également au courant. Depuis quelques temps Florence ne se nourrit plus, ses parents ce sont rendus compte de ce mal être, et l'ont donc conduit dans un centre spécialisé dans les troubles alimentaires. Et c'est finalement une fois au centre qu'elle a mis ses parents au courant de son véritable mal.
Au total, elle aura gardé ce "secret" pour elle pendant 2 ans. Elle a connu une période d'anoréxie de 6 mois après le viol. Aujourd'hui elle a fait une rechutte, et son anorexie semble plus sévère. Cela fait 3 semaines qu'elle ne se nourrit plus, au début elle se faisait vomir, alors que maintenant ses vomissements arrivent tous seuls comme si son corps rejetter toute nourriture delui même. Elle pèse 49 Kgs pr 1m70, elle en pesait 54 avant cette crise. Elle s'était sortie de sa 1ere crise, durant cette 1ere crise il lui arrivait de ne pas se nourrir pendant de courtes périodes "par accoups" pour ainsi dire. Alors qu'aujourd'hui le mal est continu.
Les psychologues du centre sont bien sûr au courant de tout ce qui s'est passé. Florence est en centre depuis maintenant 15 jours (uniquement les WE) et en permance actuellement pour la période des vacances scolaires.
J'essaye de lui apporter tout le soutien possible, mais je me sens démuni, sa plus grande peur et de devoir rester de manière prolongée dans ce centre même après les vacances. Elle angoisse et pleure assez souvent.
Consécutivement elle se sens sale, honteuse et elle culpabilise vis à vis des sa famille et ses amis à cause de viol, se repprochant souvent de ne pas s'être défendue. Bien que j'essaie de la persuder du contraire elle s'en veut toujours, mais elle ne se convainc pas qu'elle est victime et non pas coupable.
Si des personnes pouvaient me faire parvenir leurs témoignages sur des cas similaire svoire me donner des conseils pour accompagner Florence ils sont les bienvenus.
Par avance merci.
Eddine.