J'AI TROUVE (voir tout en bas derneir paragraphe , mais faut tout lire pour comprendre):Lucy
de Jamaica Kincaid
From Publishers Weekly
Kincaid ( At the Bottom of the River ; Annie John ) has with this novel created an insouciant yet vulnerable narrator in the person of Lucy, a teenage girl from the West Indies who works as an au pair for a seemingly happy family in an unidentified city that one assumes is New York. Lucy is fascinated with her discoveries about American life--"At first it was all so new that I had to smile with my mouth turned down at the corners"--and with Mariah, Lewis and their four golden little daughters. Their pleasure in life intrigues Lucy, who observes, "Even when a little rain fell, they would admire the way it streaked through the blank air." Lucy has renounced her own family and past, but at the same time she paradoxically expresses culturally imbued views with arrogance. She sees the world around her with both awe and contempt, and maintains a unique dead certainty about how people are. Her own sexual exploits seem more mysterious to her than the deterioration of Lewis and Mariah's marriage, which she presciently and detachedly observes. This is a slim book but Kincaid has crafted it with a spare elegance that has brilliance in its very simplicity. Lucy's is a haunting voice, and Kincaid's originality has never been more evident. First serial to the New Yorker; Literary Guild selection.
Copyright 1990 Reed Business Information, Inc.
From Library Journal
Like her Annie John ( LJ 4/1/85), Kincaid's new heroine travels the coming-of-age road. Lucy, a 19-year-old West Indi an, sheds her cloistered colonial upbringing by accepting a job as an au pair in New York--the perfect setting for satisfying her gluttonous appetite for both mental and sensual stimulation. The startling disintegration of her employers' marriage triggers flashbacks of home and family; the reflected details are unsettling. Lucy finds being born "woman" places her in a territory she wants to explore and at the same time escape. As she begins her exploration, cathartic tears blur the first pages of her diary. But Lucy plunges ahead, reassured by the discovery of an authentic self. Strong in style and substance, dazzling with its sharp-edged prose, this is a novel no one should miss. Literary Guild selection; previewed in Prepub Alert, LJ 6/1/90.
- Bibi S. Thompson, "Library Journal"
Copyright 1990 Reed Business Information, Inc.
La chronique de Lire
Lucy noire et Mariah blanche
Lorsque, à New York, elle prend l'ascenseur pour la première fois de sa vie, Lucy, jeune Antillaise de dix-neuf ans, découvre, outre l'impérieuse vocation du réfrigérateur, la coexistence naturelle du soleil et du froid dans un même ciel limpide. Adieu tropiques, Lucy est là pour garder les quatre enfants d'une famille modèle en coupant le cordon saignant qui la relie à la sienne: des gens qu'elle avait aimés sans réserve à une époque de sa vie, en particulier sa mère (elle «n'aurait jamais admis que mes besoins puissent être plus importants que ses souhaits»). Une mère somme toute banale, rejetée avec haine pour n'avoir pas su regarder sa fille d'assez près.
Rêvassant sur le lit de sa chambre aseptisée, Lucy se prend à regretter le mulet rose aux figues vertes préparé par sa grand-mère, unique rescapée de la disgrâce générale. Dans sa nouvelle famille, tout le monde il est blond, tout le monde il est gentil. Mariah et Lewis sont si heureux ensemble qu'ils se ressemblent, leurs quatre filles rayonnent, et on attend le printemps, source de nouvelles félicités. Sur ce bonheur béat Lucy pose un regard sans illusions.
Dans l'idyllique maison de vacances sur le Grand Lac, les domestiques sont noirs comme elle, les invités blancs comme Mariah. Pourtant, elle aime Mariah. Mariah est bonne, ingénue, écologique. Lucy l'aime trop pour lui dire que si ses rêves verts se réalisaient, Mariah et ses amis seraient les premiers à en pâtir. Elle lui parle de son enfance dans l'île, ses petits frères promis à de glorieuses études, son éducation réduite au souci de la respectabilité. Mariah écoute sa colère, leur entente inspire à Lucy la nostalgie d'un rapport qui, pour d'obscures raisons, n'aurait jamais pu exister avec sa mère: «J'étais en deuil d'une histoire d'amour, peut-être la seule véritable histoire d'amour que je connaîtrais jamais.» Les hommes qui croisent Lucy sont rejetés l'un après l'autre. Elle ne s'était pas libérée de liens inextricables pour en créer de nouveaux.
Lorsque Lewis part avec la meilleure amie de Mariah, Lucy se retrouve en terrain connu. Dans son pays aussi on ne pouvait faire confiance à certaines femmes, ni à aucun homme. Son propre père ignorait le nombre exact de ses enfants dans l'île. Les lettres de sa mère s'accumulent sans être ouvertes. Elle ne retournera jamais là-bas. Elle avait entrepris depuis longtemps une séparation dont elle soupçonnait, même à l'époque, qu'elle ne serait jamais complète. Plus tard, un soir de solitude dans sa nouvelle maison, Lucy écrira sur la première page d'un carnet vierge: «J'espère pouvoir aimer quelqu'un au point d'en mourir.»
Née aux Petites Antilles, Jamaica Kincaid, qui est l'auteur de deux autres romans dont une Autobiographie de ma mère, n'est certes pas suspecte de romantisme. C'est un oeil qui jauge, une voix qui juge, une écriture furieuse et maîtrisée qui décline toutes les nuances du sarcasme pour dénoncer sans concession les grands mythes du conformisme. --Lili Braniste, ©Lire-- Ce texte se rapporte à l'édition .
Présentation de l'éditeur
Echappée à sa famille, à son île et à son passé, Lucy, une jeune Antillaise de dix-neuf ans, devient fille au pair dans un foyer bourgeois de New York. Avec une froideur quasi clinique, elle observe et dissèque son nouvel entourage tout en se confrontant à ses propres fantômes : un père qui ne l'a pas aimée et une mère pour laquelle elle éprouve autant de haine que d'amour. Et si elle s'accoutume peu à peu à ce climat jusqu'alors inconnu, son sentiment d'extranéité demeure. Absente au monde, tout entière obsédée par son trouble intérieur, hantée par ses origines, son sexe et sa couleur, elle ne voit d'issue qu'en l'écriture : une tentative de se parler à soi-même, comme l'aveu d'une profonde solitude. Comme dans Mon frère ou dans Autobiographie de ma mère, la singulière voix de Jamaica Kincaid continue de témoigner d'un sentiment de différence inguérissable. Ce texte se rapporte à l'édition .
Présentation de l'éditeur
Echappée à sa famille, à son île et à son passé, Lucy devient fille au pair dans un foyer bourgeois de New York. Avec une froideur quasi clinique, elle observe et dissèque son nouvel entourage tout en se confrontant à ses propres fantômes : un père qui ne l'a pas aimée et une mère pour laquelle elle éprouve autant de haine que d'amour. Et si elle s'accoutume peu à peu à ce climat jusqu'alors inconnu, son sentiment d'extranéité demeure. Absente au monde, tout entière obsédée par son trouble intérieur, hantée par ses origines, son sexe et sa couleur, elle ne voit d'issue qu'en l'écriture : une tentative de se parler à soi-même, comme l'aveu d'une profonde solitude. Comme dans Autobiographie de ma mère, la singulière voix de Jamaica Kincaid continue de témoigner d'un sentiment de différence inguérissable. Ce texte se rapporte à l'édition .
Review
"Beautifully precise prose . . . It leaves the reader with the unforgettable experience of having met a ferociously honest woman on her own uncompromising terms." --The New York Times
"Brilliant . . . Lucy confirms Ms. Kincaid as a both a daughter of Bronte and Woolf and her own inimitable self."-- Wall Street Journal
"A furious, broken-hearted gem of a novel . . . Part of the richness of this book is the way we come to see, as Lucy struggles to do, the connections between those of us who have too much and those who will never have enough--and between 'a sentence for life' (what can't be changed in the self) and that which can be wrestled with and, at least, understood."-- San Francisco Chronicle
Ce texte se rapporte à l'édition .
Book Description
The coming-of-age story of one of Jamaica Kincaid's most admired creations--newly available in paperback
Lucy, a teenage girl from the West Indies, comes to North America to work as an au pair for Lewis and Mariah and their four children. Lewis and Mariah are a thrice-blessed couple--handsome, rich, and seemingly happy. Yet, alomst at once, Lucy begins to notice cracks in their beautiful facade. With mingled anger and compassion, Lucy scrutinizes the assumptions and verities of her employers' world and compares them with the vivid realities of her native place. Lucy has no illusions about her own past, but neither is she prepared to be deceived about where she presently is.
At the same time that Lucy is coming to terms with Lewis's and Mariah's lives, she is also unravelling the mysteries of her own sexuality. Gradually a new person unfolds: passionate, forthright, and disarmingly honest. In Lucy, Jamaica Kincaid has created a startling new character possessed with adamantine clearsightedness and ferocious integrity--a captivating heroine for our time.
Ce texte se rapporte à l'édition .
Ingram
Lucy, a teenager from the West Indies, comes to America to work as an aupair for Lewis and Mariah and their four children--the perfect American family. Almost at once, Lucy begins to notice cracks in their beautiful facade, and bitterly compares them with the vivid realities of her native country.
Quatrième de couverture
Jamaica Kincaid, originaire des Petites Antilles et souvent comparée à Toni Morrison, compte parmi les grandes voix de la littérature américaine. Avec Lucy, elle poursuit une oeuvre insolite en prêtant sa voix à une jeune Antillaise de dix-neuf ans, prisonnière de son incapacité à aimer et à adhérer aux événements de sa vie.
Échappée à sa famille, à son île et à son passé, Lucy devient fille au pair dans un foyer bourgeois de New York. Avec une froideur quasi clinique, elle observe et dissèque son nouvel entourage tout en se confrontant à ses propres fantômes: un père qui ne l'a pas aimée et une mère pour laquelle elle éprouve autant de haine que d'amour. Et si elle s'accoutume peu à peu à ce climat jusqu'alors inconnu, son sentiment d'extranéité demeure. Absente au monde, tout entière obsédée par son trouble intérieur, hantée par ses origines, son sexe et sa couleur, elle ne voit d'issue qu'en l'écriture : une tentative de se parler à soi-même, comme l'aveu d'une profonde solitude.
Un style et une narration dépouillés, impressionnants de clarté et de rigueur, donnent à ce roman une force froide et troublante. Comme dans Autobiographie de ma mère, la singulière voix de Jamaica Kincaid continue de témoigner d'un sentiment de différence inguérissable.
Ce texte se rapporte à l'édition .
About the author
Jamaica Kincaid was born in St. John's, Antigua. Her books include At the Bottom of the River, Annie John, Lucy, A Small Place, The Autobiography of My Mother, My Brother, My Garden (Book), Mr. Potter, Talk Stories, a collection of New Yorker writings, and My Favorite Plant, a collection of writings on gardens which she edited. In 2000 she was awarded the Prix Fémina Étranger for My Brother. She lives with her family in Vermont.
Ce texte se rapporte à l'édition .
SDM
Nommée ainsi par son père comme féminin de Lucifer, une jeune fille solitaire s'adapte difficilement à sa nouvelle vie qui l'a amenée des Antilles à New York. -- Services Documentaires Multimédia Ce texte se rapporte à l'édition .