Bonjour Hervé,Je te rappelle qu'avoir un trouble de la personnalité ne signifie pas être psychotique.
Voilà une définition de la psychose (http://www.med.univ-angers.fr/discipline/psychiatrie_adulte/doc-dossier/semiologie%20psychiatrique.pdf):
"Les psychoses, comme par exemple la psychose schizophrénique, constituent des maladies mentales majeures qui affectent globalement la vie psychique dans son intimité, au niveau de la conscience de soi, des autres et du monde extérieur, au niveau de l’affectivité, au niveau du jugement. Elles se manifestent par des troubles importants du contact avec la réalité extérieure, se traduisant par des productions délirantes ou hallucinatoires ainsi que par une méconnaissance fréquente des troubles.
Le délire, dérivant du mot latin delirare, dé-railler, ou sortir du sillon se distingue de l’idée fausse ou de l’erreur de jugement par son caractère de croyance délirante. Les trois critères classiques de l’idée délirante sont les suivants :
1/ Une conviction plus ou moins absolue, inaccessible ou peu accessible à la critique, au raisonnement, à la démonstration ou la réfutation.
2/ Une dimension d’évidence interne, personnelle au sujet, avec une certitude subjective inébranlable et non partagée par le groupe. Cette évidence interne conditionne le caractère de non-influençabilité par l’expérience, les raisonnements contraignants ou les preuves : rien ne sert de contredire un délirant et de lui dire qu’il se trompe.
3/ Le troisième critère, plus que la dimension de contradiction avec la réalité ou d’impossibilité du contenu (par exemple un mégalomane, fils de la reine de Saba et de Tony Blair) réside dans la dimension de contradiction interne, comme par exemple coexistence d’un discours d’omnipotence mégalomaniaque et de toute puissance et de thèmes de persécution."
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Pandore Non médecin, juste "patiente" Modératrice de Santé Psy |