Bonjour,
il ne faut justement pas réagir en culpabilisant vos parents.
Hé hé, c'est con, hein ? Ben voilà, faut sortir de ce gros merdier de culpabilité qui nous contamine de génération en génération depuis Adam et Eve.
La culpabilité, on se l'enlève tout seul ou au contact de gens qui ne se culpabilisent plus (c'est rare mais y'en a, le tout c'est d'en trouver).
(là je vais légèrement dévier du sujet...)
Si on est tout seul, comment sortir de la culpabilité ?
Ben dans un premier temps, en la repérant. C'est le plus gros du boulot car la culpabilité n'est pas une émotion claire, limpide, qui s'impose à la conscience. On ne se rend pas compte que l'on se sent coupable et c'est ce qui en fait sa force.
Quand sommes-nous coupable ?
A chaque souffrance, à chaque mal-être. Si vous allez fouiller dans ce que vous ressentez, y'a toujours un endroit où vous vous dites "si je souffre, c'est que je suis bien con, c'est que je l'ai bien cherché, c'est que je n'ai pas fait comme il faut, c'est que je suis tordu, c'est que je suis malade, c'est que je...."
Donc l'exercice, c'est d'envisager que la souffrance que vous ressentez n'est pas "votre souffrance", elle ne vous appartient pas, elle n'atteint pas votre intégrité.
N'importe qui à votre place souffrirait de la même façon que vous, parce que vous n'avez pas le choix !
Pour rester concrêt, pratique, au prochain mal-être que vous ressentez, dites-vous que ce mal-être est extérieur à vous, que c'est une grosse merde qui vous empêche d'être l'homme génial que vous devriez être.
Je ne plaisante pas, vous savez très bien que sans souffrance vous seriez exceptionnel.
Et vous voulez priver l'humanité de vos talents, en vous résignant devant cette souffrance qui vous est tombée dessus ? Je refuse catégoriquement, nous refusons, nous avons besoin de vous heureux et bien dans votre peau.
Camarades, unissons nos forces pour éradiquer toute souffrance !
Pinback, quand vous aurez fini avec votre culpabilité, vous aurez un grand plaisir à balayer d'un revers de main la culpabilité de vos parents. Je commence à appliquer ça avec ma frangine (de 8 ans mon ainée), c'est un régal.
Cécile