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"depression"

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Forum : Santé Psy (Protected)
Message d'origine

lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 00:34  (GMT)
"depression"
bonsoir
je prend des antidepresseur depuis un ans, aujourd'hui le médecin ma proposer de les arreter car mon etat ne s'ameliore pas. je ne sais plus quoi faire pour sortir de cette depression, je suis suvi par un psy mais je suis completement bloquer. j'ai des difficulter a travailler et le medecin ne semble pas favorable a m'arreter plus de 15 jour. je ne sais plus quoi faire pour m'en sortir. merci
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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: depression john00 01-02-05 1
   RE: depression lola850 01-02-05 2
       RE: depression cilloux 01-02-05 3
           RE: depression cilloux 01-02-05 4
               RE: depression john00 01-02-05 5
                   RE: depression lola850 01-02-05 6
                       RE: depression john00 01-02-05 8
 RE: depression merylouna 01-02-05 7
   RE: depression lola850 01-02-05 9
       RE: depression Aloes 02-02-05 11
           RE: depression lola850 02-02-05 12
           RE: depression lola850 02-02-05 17
   RE: depression Aloes 02-02-05 10
       RE: depression cilloux 02-02-05 13
           RE: depression Pandore 02-02-05 14
           RE: depression Aloes 02-02-05 15
               RE: depression Iphigenie 02-02-05 16
                   RE: depression Aloes 03-02-05 24
               RE: depression john00 02-02-05 18
                   RE: depression Felipe 02-02-05 19
                       RE: depression Pandore 02-02-05 20
                           RE: depression Felipe 02-02-05 21
                               RE: depression Pandore 02-02-05 22
                                   RE: depression Felipe 02-02-05 23
               RE: depression lola850 08-02-05 25

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Texte des réponses

john00 (52 messages) Envoyer message email à: john00 Envoyer message privé à: john00 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 02:10  (GMT)
1. "RE: depression"
bonsoir,

psychologue ou psychiatre? Qui prescrit les médicaments? Perso, je vous conseillerais de changer de psychiatre si c'est un psychiatre qui vous suit. La mienne, malgré mon désir de reprendre le travail, a vu que je le faisais pour me prouver quelque chose mais pas parce que j'étais en état nerveux et mental de le faire, et j'ai compris qu'elle avait raison. C'est dur d'admettre une maladie mentale. Votre traitement ne vous convient peut-être tout simplement pas. Avez-vous testé plusieurs AD? certaines causes ont-elles été identifiées (en ce qui me concerne, surmenage professionnel, conditions de travail qui m'ont poussé à bout car sensation d'échec permanente + une mélancolie installée depuis 8 ans qui s'est progressivement transformée en désespoir confirmé). Tout dépend de la nature de votre dépression, si le mal est très profond, un an n'est peut-être pas suffisant. En ce qui me concerne, une demande d'arrêt maladie de 6 mois vient d'être demandée par ma psy qui a rempli mon dossier pour cela, voyant l'état dans lequel je m'enfonce.

Qu'en dit votre psy?

amitiés,
John

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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 13:43  (GMT)
2. "RE: depression"
bonjour
ce n'est pas un psychiatre, les raison de ma depression le medecin et le psy les connaisses le medecin ma changer trois fois d'antidepresseur sans resultat. pour les arret il le fait par semaine et ne depasse jamais 15 jours mais a chaque fois que je reprend le travail je replonge. il faut savoir aussi que je n'arrive a m'exprimer que par écrit donc pour eux ce ne dois pas etre evident car je n'arrive pas a leur expliquer ce qui ne va pas cette situation est 100 % ma faute mais je n'y arrive plus. merci
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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 14:25  (GMT)
3. "RE: depression"

Bonjour,

ce n'est pas une question de faute. Apprenez à vous déculpabiliser. Si la source de votre dépression est le travail, il est complétement stérile de vous arrêter quelques jours pour vous remettre, puis replonger... C'est de la torture de vous faire subir ça.

Changez de médecin. Personne ne vous en voudra. On n'a pas le droit de vous accuser si vous changez de médecin, nous savons tous que si le courant ne passe pas, il faut changer. C'est mieux pour vous et aussi pour le médecin. C'est comme ça, c'est la vie, il ne faut pas vous en vouloir. Ce n'est pas de votre faute.

Pour la démarche du changement de médecin, essayez de demander à une amie de vous aider à le faire, prendre le rendez-vous etc... lorsque vous n'arrivez pas à faire quelque chose seule, demandez de l'aide ici et là, vous finirez par trouver quelqu'un qui peut vous aider.

Et ne culpabilisez pas

Cécile

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 14:29  (GMT)
4. "RE: depression"

...

je dis "changez de médecin" mais ce n'est pas absolu : si votre médecin actuel est gentil, si il n'insiste pas à vous faire avaler des médicaments, si il cherche comme vous à trouver une solution...

Puisque ça vous aide de vous exprimer par écrit, n'hésitez pas à écrire sur le forum, et imprimez ce que vous dites. Et portez le lui. Dites lui (par écrit) que vous êtes plus à l'aise en écrivant, il comprendra, n'ayez pas peur de le vexer : c'est un médecin, il a l'habitude de voir des gens.

On ne peut pas vous dire ce que vous devez faire (changer de médecin ou pas) parce qu'on vous ferait faire des bêtises. Vous seule avez l'intuition, au dedans de vous, de ce que vous devez faire ou pas. Prenez le temps de discerner, de réfléchir, poser des questions à votre entourage, sur internet... menez votre petite enquête.

Courage. La vie, ce n'est pas fait pour souffrir. (et si vous souffrez, ce n'est pas votre faute, essayez de bien repenser à ça, souvent).


Cécile

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john00 (52 messages) Envoyer message email à: john00 Envoyer message privé à: john00 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 14:52  (GMT)
5. "RE: depression"
bonjour,

j'ai lu ce matin dans mon journal de la MGEN que 90% des antidépresseurs étaient prescrits par des généralistes qui n'étaient pas forcément formés à l'écoute comme les psychiatres, et j'avoue que j'ai confiance en ma psychiatre qui m'a prescrit rapidement un antidépresseur beaucoup plus fort que celui de mon médecin généraliste, même si j'étais en pleurs dans les deux cas quand je suis allé les voir, à un mois d'intervalle pourtant. Mon médecin veut éviter de me donner des choses trop fortes mais ma psychiatre, qui me connait depuis un an et qui voit comment je réagis dans la vie, comment je peux être autodestructeur, et qui a vu l'état dans lequel j'étais au bon d'un mois malgré la prise de seropram, m'a dit qu'il allait me falloir quelque chose de beaucoup plus fort, que ce soit pour les anxiolytiques ou les antidépresseurs. je pense que par la nature de leur travail (écouter les patients et déterminer avec précision au fil des mois la gravité de leurs troubles), les psychiatres sont plus à mêmes de donner les médicaments adéquats que les médecins généralistes qui n'ont que des informations filtrées et qui n'ont pas votre dossier psy entre les mains. Bien entendu, cela n'est que mon avis, mais il est clair que voyant dans l'état dans lequel j'étais, mon médecin généraliste a dit qu'il était prêt à m'arrêter plusieurs mois s'il le fallait vu l'état dans lequel j'étais (il faut dire que j'avais dû m'arrêter 1 mois et demi l'année précédente déjà, mais pour une dépression beaucoup plus légère)

amitiés,
John

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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 15:26  (GMT)
6. "RE: depression"
bonjour
les raison de ma depression remonte a mon enfance, changer de medecin je l'ai deja fait et c'est toujours la meme chose des psy j'en ai vu plus de 7 et je n'ai jamai reussi a sortir un mot de plus je suis travailleur social et je ne tient pas le coup car je ne dort plus depuis plus d'un ans j'ai demenager et dans la region je ne connais personne j'ai mon mari mais il est un peu perdu et trop impliquer pour m'aider je suis completement perdu je fait des malaise et je ne sais pas a quoi c'est dù je passe mes journée a pleurer et tout ceci m'empeche d'etre au mieux au travail je ne comprend pas pourquoi le medecin essite tant a me mettre en arret peut etre a t'il peur que je refasse une TS je n'en sais rien mais sa me torture l'esprit.
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john00 (52 messages) Envoyer message email à: john00 Envoyer message privé à: john00 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 16:58  (GMT)
8. "RE: depression"
bonjour,

peut-être es-tu, comme moi, bloquée par le fait d'exprimer tout ce que tu ressens par rapport à un/une inconnue. C'est ma première psy et je ne me sens toujours pas très à l'aise de lui dire tout, mais à chaque séance, je parviens à en dire un tout petit peu plus, et à présent, j'ai compris comment je fonctionnais, j'écris tout, jour après jour, je lui dit par exemple que je trouve la vie complètement absurde, que je me sens mal sans trop pouvoir l'expliquer, et après je lui dit que j'ai écrit des passages qui l'expriment et je lui lis parfois deux pages d'affilée. Ainsi, elle a une description très précise de la manière dont je me suis senti à ce moment là et je le sais, je suis parfaitement incapable de dire tout cela à l'oral, alors maintenant, je ne vais plus fonctionner que par écrit, dire brièvement comment je me sens, quelles sont mes idées et lire des passages qui expriment avec grandes précisions ce que j'ai ressenti, car j'emploie des mots que je ne peux employer facilement à l'oral, comme me fracasser le crane sur le sol, ou parler de termes violents que j'éviterai de dire ici. Je suis lancé dans la lecture de ce que j'ai écrit et je le lis, probablement très très vite mais au moins je lui lis tout ce que j'ai ressenti, et j'ai le sentiment qu'elle me sent plus impliqué et plus désireux à ce qu'elle sache tout pour que je sois vraiment bien traité.

Je ne comprends pas pourquoi ton médecin ne veut pas que tu sois arrêté plus longtemps. Déjà, j'ai de profondes crises d'angoisse rien qu'à l'idée de devoir reprendre dans 4 mois (je suis déjà en arrêt depuis 2 mois) alors si je savais que je n'étais arrêté que pour 15 jours sans savoir si j'allais être prolongé, je n'en dormirais plus, comme toi. je pense donc que ce que tu vis est normal.

amitiés,
John

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merylouna (4 messages) Envoyer message email à: merylouna Envoyer message privé à: merylouna Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 16:50  (GMT)
7. "RE: depression"
bonjour
je suis desole pour toi. je comprend ce que c'est j'ai passe tout ma vie en deprission j'ai commence les anti deprisseur a l'age de 11 ans jusqu'au 17 ans apres j'ai arreter et là je viens de voir mon psy qui m'as inscris du zolfot je suis dependante de ces medicament . pendant l 'arret j 'ai remplacer les medicament par l'alccol c'est pas malin non plus . j 'ai peur de recommence ces medicament mais qu avec ces medicament que je suis tranquile,pouvoir dormir san faire de couchmare et enfin voire la vie un peu en rose peut etre c 'est un mirage mais ça aide a vivre sans s'envouloir et sans avoir l'envie de mourir . bon courage
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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
01-02-05, 18:43  (GMT)
9. "RE: depression"
Modifié le 01-02-05 à 19:13  (GMT)

bonsoir
Comment trouver une personne (professionnel) qui puisse comprendre ce que je vie et qui accepte de me suivre? desolee je me suis mal exprimer sur ce message c'est pourquoi je l'ai modifier merci

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Aloes (653 messages) Envoyer message email à: Aloes Envoyer message privé à: Aloes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 03:01  (GMT)
11. "RE: depression"
Bonjour lola850,

Vous disiez que vous êtes suivie par un médecin, mais que vous avez du mal à lui communiquer réellement votre état. C'est par là qu'il faut commencer, si vous avez du mal à le faire oralement, écrivez ce que vous avez à lui dire sur un papier. Les médecins et les psys, ne sont pas devins, pour s'en sortir, le chemin est de prendre soins de vous et de faire les efforts pour leur communiquer ce qui se passe réellement pour vous - personne d'autre ne peut le faire à votre place.

Si vos difficultés proviennent de votre enfance, les médicaments, aident à stabiliser, mais ce qui viendra à bout de ces difficultés c'est un travail en psychothérapie.

Bon courage,


Aloès

littéraire et modératrice de Santé Psy (non médecin)

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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 10:29  (GMT)
12. "RE: depression"
Modifié le 02-02-05 à 10:31  (GMT)

>Bonjour lola850,
>
>Vous disiez que vous êtes suivie par un médecin, mais que
>vous avez du mal à lui communiquer réellement votre état.
>C'est par là qu'il faut commencer, si vous avez du
>mal à le faire oralement, écrivez ce que vous avez
>à lui dire sur un papier. Les médecins et les
>psys, ne sont pas devins, pour s'en sortir, le chemin
>est de prendre soins de vous et de faire les
>efforts pour leur communiquer ce qui se passe réellement pour
>vous - personne d'autre ne peut le faire à votre
>place.
>
>Si vos difficultés proviennent de votre enfance, les médicaments, aident à
>stabiliser, mais ce qui viendra à bout de ces difficultés
>c'est un travail en psychothérapie.
>
>Bon courage,
>
bonjour
merci, je pensai effectivement a leur ecrire mais la honte fait que je fait marche arriere je sais bien que la solution est entre mes mains. le despoire et parfois plus fort que mes volontés. depuis que j'ai arreter les AD j'ai des vertiges des fourmillement dans tout le corps je ne sais pas si c'est lier.
>
>
Aloès
>
>littéraire et modératrice de Santé Psy (non médecin)


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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 17:26  (GMT)
17. "RE: depression"
Modifié le 02-02-05 à 17:33  (GMT)

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Aloes (653 messages) Envoyer message email à: Aloes Envoyer message privé à: Aloes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 02:57  (GMT)
10. "RE: depression"
Bonjour Merylouna,

Les anti-dépresseurs ne donnent pas de dépendance. C'est aussi assez fréquent que des personnes souffrant de maladies mentales, non ou mal soignées, cherchent à éponger leur mal dans l'alcool, ou d'autres dépendances.

Vous avez fait le bon choix en cessant l'alcool et en reprenant vos médicaments. Certaines personnes prennent des anti-dépresseurs à vie, parce qu'elles ont eu plusieurs rechutes. La plupart finissent par intégrer le fait que prendre leur anti-dépresseur, fait partie de ce que l'on fait à tout les jours, comme manger, se laver, etc.

Bonne continuation,


Aloès

littéraire et modératrice de Santé Psy (non médecin)

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 13:11  (GMT)
13. "RE: depression"

"Les anti-dépresseurs ne donnent pas de dépendance."

"le fait que prendre leur anti-dépresseur, fait partie de ce que l'on fait à tout les jours, comme manger, se laver, etc."

Relisez attentivement en cherchant le sens profond de ce que vous avez écrit, Aloes, ces deux phrases sont contradictoires.

Ca me ferait plaisir que vous réfléchissiez en plusieurs fois, cinq minutes aujourd'hui, puis laissez psaser une nuit, puis cinq minutes demain matin etc... avant de répondre.

Ne vous laissez pas aller à votre première réaction qui consiste à me prendre pour une "anti-médicaments".
Je voudrais vous amener à aller plus loin dans la réflexion en ce qui concerne l'arrêt des anti-dépresseurs. Vous ne pouvez pas nier qu'il y a beaucoup de demandes à ce sujet, et un flou artistique médical.

Il serait intéressant de préciser si oui ou non, certaines personnes guérissent de la dépression. Et dans ce cas, quel espoir pour les autres.

C'est très sérieux, ce que j'écris. Ne vous braquez pas contre moi, prenez le temps d'y penser.

Merci
Cécile

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 13:29  (GMT)
14. "RE: depression"
Bonjour Cécile,

Certaines personnes guérissent de leur dépression et d'autres sont des dépressifs chroniques.

Les médecins peuvent aussi prescrire des antidépresseurs de type IRS pour d'autres indications que la dépression (par exemple l'anxiété généralisée, les attaques de paniques, les TOC ou les phobies).

C'est au médecin de décider de l'arrêt ou non du médicament. En général on arrête le traitement soit parce qu'il n'est pas efficace, soit parce que les troubles ont complètement disparu, alors on diminue prudemment, progressivement, pour observer ce qui se passe. Mais si des troubles graves réapparaissent, le médecin peut décider que les médicaments doivent être pris pendant une période très longue, voire à vie.

Il n'y a rien là de très différent des maladies somatiques, certaines sont aiguës, d'autres sont chroniques.

Cordialement,

Pandore

Non médecin, juste "patiente"
Modératrice de Santé Psy

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Aloes (653 messages) Envoyer message email à: Aloes Envoyer message privé à: Aloes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 14:55  (GMT)
15. "RE: depression"
Bonjour Cécile,

Vous avez une imagination débordante en ce qui concerne vos anticipations de mes réactions .

-> ""Les anti-dépresseurs ne donnent pas de dépendance.""

En effet les anti-dépresseurs ne créent pas de dépendance comme peuvent le faire les benzodiazépines par exemple, ou certains somnifères. Bien que personnellement j'ai connu des problèmes de sevrage à ce type de médicament, et que j'ai dû diminuer très progressivement leur arrêt - pour la majorité des gens qui en prennent, ce problème ne survient pas.

La plupart des internautes qui se questionnent à propos de la dépendance des anti-dépresseurs c'est en ce sens qu'ils le demandent. Devient-on "accroc" aux antidépresseurs - les AD causent-ils une dépendance, eh bien la réponse est: non.

-> ""le fait que prendre leur anti-dépresseur, fait partie de ce que l'on fait à tout les jours, comme manger, se laver, etc.""

Pour cette phrase-ci, je crois que l'explication de Pandore est très juste. Certains font une dépression une fois, et peuvent se passer d'anti-dépresseurs, d'autres font des rechutes constemment, et il vaut mieux prendre un médicament à vie, somme tout sécuritaire, que de replonger constemment dans la dépression, avec toutes les conséquences que cela comporte. Comme d'autres ont a prendre du lithium toute leur vie, ou de l'insuline.

Le Lithium pour les bipolaires ou l'insuline pour les diabétiques, ne cause pas de dépendances, c'est leur état et non la substance qui demande à ce qu'ils en prennent à vie, pour vivre une vie "vivable". Il n'y a pas (ou rarement) de symptômes de sevrage à ces substances.

C'est plutôt une nécéssité qu'une dépendance - "je mange, je bois, je dors, je prends mon AD - pour pouvoir mener mes projets de vie comme je l'entends, et ne pas me les laisser gâcher par la maladie."

Bien à vous,


Aloès

littéraire et modératrice de Santé Psy (non médecin)

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Iphigenie (25 messages) Envoyer message email à: Iphigenie Envoyer message privé à: Iphigenie Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 15:23  (GMT)
16. "RE: depression"
Bonjour à tous et merci Aloès pour ce message.
Personnellement, après 2 ans et demi sous anti-dépresseurs, j'étais toute contente de me sentir assez bien pour les arrêter avec l'aval de mon psychiatre. Peut-être à tort, je considérais cela comme une victoire sur moi-même. Mais au bout d'un an sans neuroleptiques non plus, j'ai rechuté dans la bouffée délirante. Comme il s'avère que mes délires sont très agréables, j'ai du mal à en sortir. Le traitement repris, je me suis retrouvée confrontée à ma difficile réalité, et aux premières crises de larmes, j'ai demandé à reprendre des anti-dépresseurs.
Eh bien, vous m'aidez à ne pas avoir honte de moi. Quelqu'un m'avait déjà fait cette même réflexion sur l'insuline indispensable aux diabétiques. Une maladie mentale, il faut l'accepter aussi, et plutôt se réjouir qu'il existe aujourd'hui de bons médicaments qui permettent de vivre normalement.
Ceci dit, je pense aussi que la chimie ne peut pas tout, la psychothérapie fait le reste. L'association des deux peut vraiment aider à dénouer des traumatismes profonds et anciens.
Bon courage à tous les dépressifs !
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Aloes (653 messages) Envoyer message email à: Aloes Envoyer message privé à: Aloes Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
03-02-05, 01:14  (GMT)
24. "RE: depression"
Bonjour Iphigénie,

Merci pour votre petit témoignage.

-> "Une maladie mentale, il faut l'accepter aussi"

C'est tout un chemin de fait quand on comprend que la situation est à fort risques de récidives pour soi, et qu'on met en place ce dont on a besoin pour minimiser les effets de la maladie (bref, que l'on se soigne). Certains prennent beaucoup de temps à accepter cela - certains ne l'acceptent jamais. Beaucoup de décompensations sont évitées, lorsque les traitements sont pris, comme prescrit, pour soi.

-> "Ceci dit, je pense aussi que la chimie ne peut pas tout, la psychothérapie fait le reste. L'association des deux peut vraiment aider à dénouer des traumatismes profonds et anciens."

Je suis tout à fait d'accord avec vous .

Bonne route,


Aloès

littéraire et modératrice de Santé Psy (non médecin)

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john00 (52 messages) Envoyer message email à: john00 Envoyer message privé à: john00 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 17:35  (GMT)
18. "RE: depression"
Modifié le 02-02-05 à 17:42  (GMT)

Modifié le 02-02-05 à 17:37  (GMT)

Bonjour,

""Les anti-dépresseurs ne donnent pas de dépendance.""

Je ne suis pas sûr que l'on puisse faire une telle affirmation. Si on cherche dans le dictionnaire hachette, on trouve: état d'une personne, d'une chose, qui dépend d'un autre.

Dans le sens médical, ici, c'est pour aller mieux, n'est-ce pas. Loin de moi l'idée de comparer les AD aux cigarettes ou autres choses plus graves, la dépendance souligne l'idée que pour entretenir un état plus ou moins constant (se sentir zen par la nicotine par exemple), il faut prendre régulièrement quelque chose. Et que si on l'arrête, il y aura un effet de manque qui s'en ressentira, mettant la personne dans un état très désagréable qui n'était pas celui dans lequel elle était au moment de la prise de cette substance.

Ainsi, si une substance comme un médicament léger est désigné pour n'induire aucune dépendance après la guérison, cela signifie qu'il n'y aura pas, normalement, si le sujet est réellement guéri (dans le cas d'un trouble dépressif, que les causes en auront été déterminées et que le travail fait sur un certain temps avec l'aide des médicaments aura permis cette guérison), d'effets indésirables qui se produiront, ou si légers qu'ils ne seront pas une torture pour celui qui est guéri de se sentir contraint à continuer à prendre ces médicaments même s'il est guéri, n'est-ce pas?

Or, on peut lire dans des magazines de vulgarisation psy mais cependant très sérieux (je pense à psychologies magazine, que je considère très sérieux, sauf erreur de ma part), qu'il n'est pas exceptionnel que des personnes prenant des antidépresseurs forts souffriraient d'effets secondaires très forts (nausées, maux de tête, courants électriques vrillant le crâne, interdisant toute vie normale, suées, tremblements, manifestation d'anxiété, etc.) Anna, interviewée dans le livre de Guy Huguet, essaie depuis 10 ans d'arrêter mais en vain, les effets secondaires étant trop forts pour elle pour avoir une vie normale.

Sur 25% des utilisateurs d'un antidépresseur connu (dont je ne citerai pas le nom ici car je ne veux pas être responsable de l'influence d'un message comme le mien provoquant l'arrêt de prise de cet AD par certaines personnes le lisant), quelques-uns se trouvent dans l'incapacité totale d'arrêter. Les cas dramatiques sont dits minoritaires, mais ils existent.

Peut-être qu'effets secondaires liés à l'arrêt de prise d'une substance et dépendance sont des termes différents et que je me trompe, mais je pense que lorsqu'on dit d'un médicament qu'il n'induit pas de dépendance, cela signifie qu'en l'arrêtant, on ne doit pas se sentir brusquement si mal quelques heures ou quelques jours après, alors qu'on est là en période de sevrage. D'ailleurs, sur la notice de mon AD, il est dit qu'il ne faut pas arrêter brusquement (mais cela a déjà été dit dans cette discussion) sous risque de sevrage et que malgré tout, des effets du sevrage pouvaient apparaître.

Je me pose une question: le fait qu'il y ait un sevrage si progressif à faire et entraînant malgré tout l'apparition d'effets secondaires n'est-il pas significatif qu'il induit une dépendance? Pour moi, la vitamine C n'induit pas de dépendance si on en prend que deux-trois mois. Si on se met à en prendre plusieurs mois, notre corps en devient dépendant et nous sommes obligés de continuer à en prendre en diminuant les doses pour que les choses reviennent à la normale (dixit un de mes anciens professeurs de biologie de deug).

Le fait que le corps réagisse si mal quand on diminue ce médicament n'est-il pas le signe que les AD, réputés pour ne pas induire de dépendance, en induiraient cependant une?

A méditer je pense.

Amitiés,
John

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Felipe (634 messages) Envoyer message email à: Felipe Envoyer message privé à: Felipe Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 18:01  (GMT)
19. "RE: depression"
Bonjour John,

Une dépendance n'induit pas nécessairement des effets secondaires psycho-somatiques. Certaines personnes ne peuvent pas arrêter le café alors que cette substance ne provoque pas nécessairement d'effets secondaires quand on décide de l'arrêter. Ce ne sont pas las effets secondaires qui caractérisent une dépendance, c'est d'abord une incapacité à se passer d'une substance. Certes, on peut resentir un manque quand on rompt avec nos habitudes, mais ce manque ne caractérise pas la dépendance. La dépendance provient d'un acte répété sur le long terme, sauf pour certains psychotropes dont l'arrêt trop brutal peut rendre malade.

On peut être dépendant de pas mal de choses. Mon père doit à tout prix voir sa météo le soir. S'il ne la voit pas, ça ne le rendra pas malade, il ne sera pas nécessairement en manque, sa dépendance réside dans sa volonté de voir la météo, pas dans le manque qu'il éprouve s'il ne la voit pas.

Amicalement.

Felipe.

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 19:05  (GMT)
20. "RE: depression"
Bonsoir John,

"Or, on peut lire dans des magazines de vulgarisation psy mais cependant très sérieux (je pense à psychologies magazine, que je considère très sérieux, sauf erreur de ma part)"

Concernant le magazine Psychologies, il ne s'agit pas d'un magazine médical, ni d'un magazine scientifique, mais d'un magazine féminin grand public (c'est comme ça qu'il se définit lui-même, et comme ça qu'il est positionné dans les linéaires des marchands de journaux).

Les thèmes psychologiques abordés sont à peu près les mêmes que ceux des autres féminins, simplement la façon de les présenter est assez différente, et était très innovante au début de la nouvelle formule. Elle est maintenant largement copiée.

C'est la plus grosse progression de la presse féminine en France ces dernières années :

diffusion totale en 1997 : 75 500 exemplaires
en 2000 : 184 000 exemplaires
en 2003 : 291 000 exemplaires

Psychologies Magazine a accompagné un certain engouement des lectrices pour la psychologie, mais ce n'est pas un journal de référence dans ce domaine. Il n'y a qu'à voir le nombre de petites annonces plus ou moins charlatanesques qui fleurissent à la fin du magazine.

Cordialement,

Pandore

Non médecin, juste "patiente"
Modératrice de Santé Psy

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Felipe (634 messages) Envoyer message email à: Felipe Envoyer message privé à: Felipe Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 19:35  (GMT)
21. "RE: depression"
Modifié le 02-02-05 à 19:39  (GMT)

Sans vouloir vous brusquer John, je suis assez d'accord. Quand j'ai essayé de lire certains bouquins scientifiques, je n'y ai absolument rien compris. Psychologie magazine est un revue de vulgarisation, qui a ses qualités d'aiileurs.

Cordialement.

Felipe.

N.B : j'ajouterais que je suis bien content qu'il y ait ce genre de magazines. personnellement, j'aime bien lire Sciences Humaines ou Cultures en mouvements.

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 21:26  (GMT)
22. "RE: depression"
Bonsoir Felipe,

Ravie de savoir que nous avons les mêmes lectures

"Cultures en mouvements" s'intitule maintenant "Sciences de l'Homme et Sociétés", le n°74 de février a pour thèmes sur la couverture : la psychanalyse de l'enfant, l'idéologie de la gestion a envahi la société, sexualité et handicap, etc...

Si ces sujets t'intéressent, je te conseille aussi Psycho Média, un nouveau magazine bimestriel d'information en psychologie qui en est à son n° 2. Sur la couverture : Travail et santé, psychothérapies laboratoires et bénéfices, les psys et les peurs collectives, questions d'éthique, jeux de hasard, le devenir du trauma infantile, familles homoparentales, etc. Ce magazine est intéressant de bout en bout, il y a beaucoup à lire.

Cordialement,

Pandore

Non médecin, juste "patiente"
Modératrice de Santé Psy

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Felipe (634 messages) Envoyer message email à: Felipe Envoyer message privé à: Felipe Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
02-02-05, 23:21  (GMT)
23. "RE: depression"
Bonsoir Pandore

Tous ces sujets me donnent envie de me remettre à lire ( plus souvent ). Je croyais qu'on ne trouvait pas Culture en mvt dans toutes les librairies, je l'ai cherché dernièrement. C'est un peu plus pointu que Sciences humaines, mais surtout, il y est plus souvent question de psychologie.

A vrai dire, je me suis déjà un peu remis à lire, mais j'anticipe ma prochaine formation ( en mars ) : je relis mes cours ( que j'ai bien fait de garder d'ailleurs, comme quoi, on peut être maniaque, tout répertorier, mais ça sert ! ).

Au plaisir.

Felipe.

N.B : " "Cultures en mouvements" s'intitule maintenant "Sciences de l'Homme et Sociétés" " Un grand merci pour l'info, je la cherchait partout cette revue !

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lola850 (10 messages) Envoyer message email à: lola850 Envoyer message privé à: lola850 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-02-05, 03:18  (GMT)
25. "RE: depression"
bonsoir
je me pose la question suivante (je suis deja intervenu sur ce sujet mais je ne cesse d'y penser). voila suite a l'arret des anti depresseur je me suis retrouvé tres angoisser prise de panique vertige etc......... je me demande si c'est du manque ou tout simplement les symptome de ma depression qui reparter. merci
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