BonsoirIl y a même très peu d'erreur dans tout ça...
Un caprice qui n'en est pas un. Surtout dans ton cas, Cilloux.
En maisons de soins, les relations sont autres..
Mais là ton Daddy te taquine à sa manière.
Taquiner
, si on veut. Un caprice qui ressemble à une sorte de chantage affectif, à un test tout simplement pour veiller au bon rouage de la bonne vieille routine.
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« J'ai une grand-mère fantastique, elle sourit lorsqu'elle le veut..
Prend ses médicaments à force de chantages et de promesses..
Se nourrit lorsqu'on lui répète: "Mamie, mange. Il faut manger, tu sais."
Désespère et se confie avec ceux qui sauront juste l'écouter, lui prêter une oreille oui, MAIS attentive.»
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Idem avec ton père, pense-tu qu'il fasse autant de caprices avec d'autres personnes, le médecin en tête de liste? 
Je n'en suis pas si sûre...
Il le fait avec toi, car il sait bien au fonds de lui que l'oreille attentive n'est pas loin.
Il le fait avec toi, car dans le fonds, outre les soins, toilette et/ou repas..Il essaie juste de te montrer que derrière cette vraisemblance d'acquiescements, il se révolte à sa manière. Face à la souffrance
Et te le fait comprendre. Par ses caprices.
Comme si il te souhaitait plus proche encore, pour oublier sa maladie qui le ronge et te rappeler qu'il existe. Malgré tout cela.
Mais ne te brûle pas les ailes.
Ses caprices sont peut-être après tout le bon signe d'une réactivité de sa part.
Il ne veut pas se voir amondrir, ni même te perdre, toi, malgré la maladie
Mon père avait sa mère dans un chariot. Du jour au lendemain.
"Elle ne s'est jamais plainte". A-t-on toujours entendu.
Extraordinaire, dira-t-on. Pas tant que ça..
Avec l'impression d'avoir manqué qqch, comme si elle avait choisi de souffrir seule, pour ne pas "embêter" ses enfants. Mon père refuse de parler de sa mère. Comme s'il avait manqué qqch..Il me dit juste que je lui ressemble davantage.
Bref, un caprice comme le signe déguisé d'une promesse en sa fille, qu'il faudrait peut-être apprendre à retourner en caprices de l'ironie affective
Tiens bon Cilloux, pour lui, pour toi..Pour vous.
En apprenant aussi simplement parfois aussi à dire "Non. Papa"
En apprenant à cheminer et à te ressourcer dans tes chères terres volcaniques, où il fait si bon laisser fléchir le pied.
Sentir la terre et le sol.
Laisser glisser le vent et le soleil, marcher et parcourir.
Pour revenir le sourire aux lèvres à la maison, prête à repartir.
...à déplacer des montagnes .Ensemble