Bonjour à toutes, et à tousJe pense que nous avons tous et toutes une bonne recette pour nourrir son psychisme. C'est indispensable. Comme l'explique très bien Pandore, lorsque des baisses de moral sévissent, la concentration devient plus difficile, les centres d'intérêt s'éparpillent. Nous connaissons chacun et chacune de tels moments. Il faut veiller à ce que ces périodes ne s'éternisent pas trop.
Pour ma part, ces moments sont très courts, parfois fréquents ; ils arrivent comme une alarme. Je les interprète comme le devoir de changer quelque chose dans mon existence.
A chaque événement difficile à surmonter, il ne m'a pas été difficile de faire face. Je me souviens par exemple, que la période "divorce" m'a permise de découvrir toute la musique classique, tantôt Mozart, tantôt Berlioz, tantôt encore Bizet, Vivaldi (un vrai remède contre le spleen) ... Bach ... je ne vais pas vous les citer tous, mais chacun d'entre eux a été une vraie découverte, une panacée, un embellisement de cette partie de mon existence ; le fil étant tissé, il m'a fallu les livres relatant leur existence. J'ai accroché très fort, parce que chacun de ces livres ponctué par la partie "histoire" que traversait le musicien, m'a ouvert un autre centre d'intérêt ; le volet "histoire" avait toute sa place à côté de la musique et j'étais insassiable. Les plus beaux livres d'histoire de France, il me les fallait tous, et c'est là que ma passion de l'Egypte s'est révélée .... un livre sur les hiéroglyphes "Principes généraux de l'écriture sacrée égyptienne" - Jean-François Champollion - L'exemplaire 14836 (plus de 100 euros - je n'étais pas très riche en ces temps là ! ) devenait ma bible.
Le fil m'amène aux langues orientales, d'abord l'arabe ; pendant trois ans, travail d'arrache-pied en autodidacte. Une vraie drogue. Comblée par la calligraphie, et la difficulté, je n'ai de cesse de retrouver mon manuel et mes cassettes. M'endormir avec une leçon imcomprise et me réveiller avec la solution : point de doctrine établi comme une vérité fondamentale, incontestable qui m'amène à me demander, comment ai-je pu m'en passer si longtemps ! ! !
Ensuite, le Japonais, toujours en autodidacte, .... les amis .... les invitations ... les salons de chat .... les leçons sur internet .... la web cam ..... et les discussions "life" !
Humm ... le parcours est simple, salvateur parfois, émouvant souvent parce que le relationnel prend et garde une grande place. On ne peut vivre correctement sans relationnel intense.
Pardon d'avoir été pénible à lire.