Bonjour KC,-> "(...) il ne dort pratiquement pas la nuit et reste au lit toute la journée. Le seul paliatif qui nous a été proposé est un somnifère qui ne fait aucun effet."
C'est à voir avec votre médecin, mais s'il est identifié que c'est la prise de dépakote au coucher qui provoque cela, il est peut-être possible de le prendre à un autre moment de la journée (comme le matin). Ne faites pas ces changements sans avis au médecin de votre fils, mais parlez-lui en.
-> "En lisant les effets secondaires de ces médicaments, on parle de somnolence ou perte de réflexes ... quelqu'un peut-il nous expliquer pourquoi cela produit chez lui l'effet contraire ?"
C'est une question à poser au docteur lors de son prochain rendez-vous.
-> "Que devons-nous dire au spécialiste qui commence à en avoir marre de nos sollicitations permanentes et angoissées."
Ça dépend de quel ordre sont vos sollicitations? Le téléphonez-vous au moindre pépin, ou attendez-vous au rendez-vous suivant pour lui faire part de vos inquiétudes? Si vous posez vos questions et exprimez vos angoisses dans le cadre des rencontres, sans abuser des appels d'urgences, il n'y a pas de raison qu'on ne prenne pas le temps de vous répondre. Où encore, est-ce vous qui avez l'impression d'agacer le spécialiste, sans que ce ne soit le cas?
-> "J'avoue que cette situation est épuisante pour notre fils et que pour l'instant, il n'y a pas de solution ?"
Je ne sais pas quand a débuté la mise en place du traitement, mais c'est parfois assez long, de trouver "la" bonne combinaison de médicaments, qui convient à votre fils. Cela se fait avec des essais, et des ajustements. Des effets secondaires aux médicaments, il y en a parfois, et il s'agit de trouver la combinaison qui apporte le plus de bénéfices pour soigner la maladie et les symptômes, tout en ayant le moins d'effets secondaires possibles. Sachant que les médicaments psys, mettent parfois plusieurs semaines avant de faire pleinement effet, et qu'il est rare de tomber pile sur la bonne combinaison du premier coup, il faut savoir être patient, et collaborer aux soins.
Avant d'aller cogner à la porte de d'autres psys, il peut être intéressant de clarifier la situation avec celui qui le suit présentement. C'est à dire exprimer clairement vos attentes, vos craintes, ce que vous appréciez et ce que vous n'appréciez pas, de ses méthodes et attitudes, et son plan de traitement et de soins concernant votre fils.
Un suivi psy est un travail de collaboration, et un travail entamé avec un psy, dont on comprend mal la mise en place de soins, a besoin surtout d'être clarifiée avant d'aller voir ailleurs, et de recommencer un autre suivi, avec quelqu'un qui connaît moins votre fils que son médecin actuel.
Si après quelques essais de mise au point, rien n'y fait, alors vous aurez tout le loisir de changer de psys.
Je ne crois pas nécéssairement qu'il faille faire "beaucoup" de psys, pour trouver chaussure à son pieds. Mais savoir communiquer et exprimer tant ses inquiétudes, ses questions, que ce que l'on apprécie et ce dont on est mécontents. Parfois cette attitude provoque une ouverture et une collaboration de confiance étonnante, avec le soignant, quand chacun finit par se comprendre. Trop de gens cherchent à changer de médecin, sans avoir au préalable éclaircit quelques points avec celui-ci, et souvent ça règle bien des choses.
Bonne route,
Aloès