Bonjour,"les personne qui mettent fin a leurs jours n'ont souvant pas la majorité "
Des personnes de tous âges mettent fin à leur jours.
"quand au adulte , c'est souvant une deprime du a la precarité "
Il y a autant de raison de se suicider que de suicidés. Il y a au départ une immense souffrance, mais les facteurs qui poussent quelqu'un au suicide peuvent être multiples, on ne peut simplifier comme vous le faites.
"c'est idiot de penser que celui qui veux mourir va aller au psy"
Ah bon? J'ai déjà voulu mourir et je me suis adressée à un professionnel plutôt que de passer à l'acte. Je ne crois pas avoir été idiote de m'être adresser à un psy. Ce n'est pas une honte que de consulter un psy lorsqu'on en a besoin. Lorsque j'ai eu une maladie du système digestif je me suis adressée à un gastroentérologue et lorsque j'ai eu des difficultés psy, je me suis adressée à un psy. C'est au contraire un acte responsable, pour se protéger soi, et les gens qui nous aiment.
"c'est comme de penser que l'on prepare sa mort durant plusieur mois avant de passer a l'acte"
Certains préparent quelques temps à l'avance leur mort. Ce ne sont pas tous les suicides qui sont impulsifs.
"c'est a ceux qui entoure la personne qui ne va pas bien de prendre soin de lui"
Parfois l'entourage n'est pas au courant que la personne est réellement en détresse. C'est d'abord à soi à prendre soins de soi et à avoir le courage de demander de l'aide. Si l'entourage s'apperçoit de l'immense détresse d'un proche alors tant mieux si ils l'encouragent à consulter, mais il n'en demeure pas moins que la responsabilité de notre vie et de notre bien être repose sur soi d'abord.
"D'autre part les spy ne sont pas une reponce a un probléme mais souvant aide a accepter un probléme."
Les psys sont au contraire une réponse tout à fait adéquate à ceux qui veulent mettre fin à leur jour. Ils sont une ressource essentielle pour reprendre le chemin de la santé. Ils sont tout d'abord formés et ont des outils pour aider les gens qui souffrent. Que ce soit sous forme d'aide médicamenteuse, car bien souvent les idées suicidaires sont un symptôme d'une maladie mentale, ou en tout les cas démontrent une très grande souffrance mentale qui peut être soulagée ou stabilisée par de la médication. Ensuite, il existe des psychothérapies adaptées aux individus qui permettent de faire un chemin sur soi, de soigner des blessures psychiques, de changer des éléments de sa vie.
"Généralement ce sont ce qui ce rate qui vont au spy...simplement parceque entre l'instant ou on decide de grimper sur le rebord d'une fenetre et le moment ou on le fait il n'y a pas l'espace pour une vrais reflexion."
Certaines gens en effet se suicident sous le coup d'une impulsion. Par contre, en général, la personne a ruminée depuis un bon moment des pensées sombres avant de passer à l'acte. J'ai un peu de mal a croire qu'une personne heureuse, qui se sent bien mette fin à ses jours d'un coup comme ça. Il y a souvent une souffrance présente depuis des semaines, voire des mois ou des années avant qu'une personne passe à l'acte.
Je demeure au Québec, et le problème majeur qui se pose ici quant aux soins offerts en santé mentale, est surtout un problème d'accessibilité aux soins. Les listes d'attentes sont interminables et bien souvent les personnes suicidaires attendent d'être à bout avant de consulter, pour se faire dire qu'il y a 6 mois, 10 mois, 1 an d'attente avant de pouvoir être vu par un médecin psychiatre. C'est ce qui pousse plusieurs personne à passer à l'acte pour recevoir des soins. Par contre il faut comprendre qu'on peut recevoir des soins en urgence sans avoir passer à l'acte au préalable. On a qu'a se rendre aux urgences et expliquer clairement où on en est (ex: j'ai choisi de venir ici plutôt que d'en finir). Ça ne blesse personne et ça permet de recevoir de l'aide rapidement.
Et surtout, si une porte se ferme en cherchant des soins, car cela arrive malheureusement trop souvent, se dire que même au bout du rouleau, on a toujours une petite réserve d'énergie qui permet d'aller cogner ailleurs. Une porte va finir par s'ouvrir tôt ou tard.
Aloès