Bonjour A tousNous commençons à disposer, en France, d’études précises sur l’étonnante météo-sensibilité de nos contemporains.
Dès 1978, le professeur Jean-Louis Jullien, cardiologue à Paris, a étudié l’effet des changements brutaux de la pression atmosphérique sur sept cents malades. Une chute de la température, a-t-il constaté, multiplie infarctus et crises d’angoisse.
Depuis, plusieurs études ont montré la corrélation entre le froid et nos comportements cardiaques. Une baisse significative et brutale de la température entraîne, dans notre métabolisme, des décharges d’adrénaline, sources de palpitations, d’hypertension artérielle, de tachycardie, de spasmes coronariens ou de la rupture d’une plaque d’athérome. Il se produit aussi une augmentation de la viscosité sanguine et du fibrinogène, ce qui contribue à la formation de caillots. Parallèlement, on assiste à une chute brutale du potassium myocardique, à l’origine des morts subites.
De décembre 1992 à mai 1993, l’étude Biomet a recensé le nombre et la cause des interventions du Samu et de SOS Médecins. Cette étude a montré sans conteste possible les évidents effets néfastes d’une part de la pollution atmosphérique et d’autre part des perturbations météorologiques.
Deux études italiennes de 1991 et 1994 ont confirmé ces travaux. Elles ont par ailleurs pris en compte l’éventuelle influence des phases lunaires sur les diverses pathologies. Aucun chiffre significatif ne s’est dégagé de cette statistique, sinon dans les services d’épidémiologie et de psychiatrie. Cela ne signifie pas que notre satellite est inactif mais que son influence n’a pu être mise en évidence dans la masse des paramètres en ligne de compte.
On ne se sent pas important, mais tout petit, impuissant !