D'après l'enquête en question, l'Etat ne bouge pas (la délégation à la répression des fraudes) car ces médicaments restent tout de même moins chers que les autres. Alors qu'ils pourraient être encore meilleur marché...Il y a un résumé de l'article sur ce site: http://www.pharmaceutiques.com/phq/rdp/20050110_rdp.html
« Enquête sur certains pharmaciens qui se sucrent »
(Marianne - 8 au 14 janvier 2005)
Marianne s'intéresse, dans une enquête de deux pages, aux marges arrière accordées aux pharmaciens sur les médicaments génériques. L'hebdomadaire estime que « créés pour soulager les comptes de la Sécu, les médicaments génériques ont rapporté l'an passé aux officines 300 millions d'euros, grâce à un tour de passe-passe nommé marge arrière ». Marianne relève que Noël Renaudin, président du CEPS, « ne fait plus mystère de sa volonté de redresser une situation qui a dérapé ». L'article estime qu'en « 2005, la prescription massive de génériques devrait permettre une économie de l'ordre de 800 millions d'euros, et de 1,5 milliard en 2007 », ce qui représenterait « un pactole d'environ un milliard d'euros supplémentaires pour les pharmaciens, si le système reste en l'état ». Pour Marianne, « on voit mal la situation perdurer sans que les pharmaciens partagent une partie des bénéfices avec des usagers fortement pressurés ».
PS: CEPS = Comité économique des produits de santé