Modifié le 14-10-04 à 23:46 (GMT)J'ai pesé presque 80 kilos avec le déroxat, et ma foi j'étais aussi en forme que maintenant.
La doctoresse m'a engueulée car "le jardin" n'était pas une activité assez physique pour elle.
De toutes façons, avec sa lubie de faire perdre du poids à tout le monde : elle a fait maigrir mon père, elle est ravie, elle le laisse 3 mois sans consult parce que c'est bien il a perdu 2 kilos et demi (sans raison) et le sucre a baissé.
Pensez : il avait 0,4 de glycémie tout à l'heure.
En attendant, moi, j'ai peur !
Franchement, l'histoire de l'obésité, c'est une mode et c'est tout. Vous pourrez vous mettre à tout le forum pour me soutenir le contraire, je ne changerai pas d'avis là-dessus parce que c'est n'importe quoi.
C'est un mythe : le mythe de la personne en forme, comme dans les pubs pour Contrex ou Vittel, la fille super bien foutue, bronzée et qui respire la santé. Et à l'inverse, le gros Américain ruisselant de graisse, style Elvis, qui souffle pour faire trois mêtres et qui crève étouffé sur son fauteuil, devant la télé, entre ses chips et son soda.
Ben non, la réalité, ce n'est pas ça. Mon voisin prof de gym vient de décéder à 65 ans. Pourtant il était mince, sportif et tout.
Y'a différentes constitutions, c'est tout. Les femmes de nos campagnes d'Auvergne étaient parfois bien batties, j'en ai connu qui pesaient leur quintal bon poids, et alors ? Elles ont fait leur vie et élevé leur famille aussi bien que les autres.
Puis flute, quand on a été anorexique, qu'on grossit et qu'on a à nouveau des menaces de son médecin préféré parce qu'on frise les 55 kilos donc la limite supérieure à ne pas dépasser ben on en a un peu marre.
De toutes façons, ça sert à quoi de faire une campagne contre l'obésité ?
Les gros, soit ils arrivent à maigrir et alors là, ils ne s'en privent pas.
Soit ils n'y arrivent pas et c'est assez douloureux à vivre, foutons leur la paix.
Vous en connaissez beaucoup, des gens qui veulent être obèses ? Qui se forcent à manger rien que pour être obèses ?
Les sumos peut-être.
Contre l'obésité, il faudrait en effet rendre "la diététique" accessible à tous les portefeuilles, et faire en sorte qu'on soit moins stressés. Mais culpabiliser, toujours culpabiliser. A croire que les politiques et les médias ne savent faire que ça.
Bon c'était le laïus de l'insomniaque du creux de la nuit qui ferait mieux d'aller finir son bricolage.
Cécile