Merci, Guilia, c'est ce que je voulais lire. 50 ans, c'était une boutade.En fait, à ma connaissance, les SEP étaient déjà bien diagnostiquées vers la fin des années 70 ; je me souviens, à l'hopital militaire où j'étais, il y avait des cas.
Or il est impossible d'obtenir les chiffres épidémiologiques des maladies auto-immunes, et l'excuse du non-diagnostic est certainement valable il y a cinquante ans, mais plus il y a trente ans, et encore moins depuis vingt ans. Ce recul est largement suffisant pour comprendre s'il y a problème.
Le dr Girard présente les données de la CNAM de 1990 à 2001.
Très curieusement, les graphiques présentent des pentes horizontales, à peu près, et commencent TOUS à décoler environ un an après les campagnes massives de vaccination. A moins de considèrer un autre facteur (passage de comète, avènement de l'informatique, privatisation de TF1) jouant à la fois sur les maladies auto-immunes et les troubles neurologiques graves, la corrélation est plus que troublante, sauf pour celui, comme toujours, qui n'a aucun intérêt à être ébranlé dans ses convictions viscérales.
De toutes façons, la réponse évidente pour tous serait une étude de méta-population, toute simple en somme : qui a été vacciné, et qui ne l'a pas été. Apparamment, personne, et surtout pas l'AFSAPPS, ne semble vouloir l'entreprendre. Pourquoi ?