Pour évacuer, analyser mon parcours médical, j'ai trouvé comme moyen l'écriture. J'ai terminé mes écrits par ceci : Conte de vous et moi.
Conte pour vous et moi.
Où dans le ciel, voltigeant, légers se trouvent les anges gardiens, protecteurs et présents, magiciens ou pas, de paysage urologiques, lieux de périples où ils exercent sur les vallées en danger.
Blancheur pour sauvegarde de couleurs.
Unification des soigneurs et des soignés, des secs et des mouillés.
Lieu commun où tout se vit, se dit, s’échange et s’exprime.
Monde où il suffit simplement de souffler sur les ombres pour en faire des tableaux de maîtres, des tableaux qui nous ressemblent.
Les crétins, les diables des destins fragiles, ne survivront pas à ces pages. Ils se noieront dans les chants des intelligents de vie, se perdront dans les champs trop riches de mépris, champs finalement arides et tristes où ils n’ont rien compris à la vie.
Les cœurs s’assemblent pour ces combats de santé, les mains se joignent et les regards s’ouvrent, se parlent et se comprennent enfin.
Les toilettes ne sont plus l’horreur, mais l’erreur des autres qui en font des geôles.
Les visages sont ronds et déplissés, les corps libres et sereins, porteurs de pathologies qui n’empêcheront pas la vie.
Les dieux de cieux, chercheurs, bricoleurs, grandissent et évoluent, réparent et surveillent.
Ils allument des feux dans les yeux, éclaircissent et raccourcissent les chemins périlleux.
Ces bienveillants docteurs, fourmis travailleuses et fouineuses, volontaires et passionnées ; exerçants pour notre bien-être à nous tous, à nous les porteurs de vessies, un peu téméraires, un peu folles, un peu extraverties.
Qu’ils soient nos juges de paix, nos juges pour la guérison plutôt que celle de la prison.
Que les drames s’amenuisent enfin en devenant des dames de compagnie, où la légèreté s’y imprègne et les rires y résonnent, tels des forces pour vaincre les ravages évitables et guérissables.
Il n’y a pas de communauté méprisable, il n’y a pas de secte d’organes, il n’y a pas de différence, il y a l’homme, la femme, l’humain et le destin.
Belle vie à tous, et que les combats n’en deviennent que bonheurs pour l’épanouissement de chacun, une reconnaissance, une aventure individuelle et commune à se raconter les soirs d’hivers…
Conte de liberté,
Conte de vérité,
Encre des ventres pour des mots au goût de miel
Les hirondelles s’envolent enfin vers le ciel…
L'ange bleu...
p.s : il n'y a pas de polémique au travers de mes messages, voudrais juste du fond du coeur qu'enfin, tous ceux qui sont dans l'ombre et se sentent rejetés parviennent à trouver une lueur, une petite lumière... que les docteurs et les patients se "trouvent" dans le bon langage, plutôt que de se perdre dans un langage purement "technique"...
On est tous d'accord : les malades doivent guérir...