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"urologie"

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angebleu (3 messages) Envoyer message email à: angebleu Envoyer message privé à: angebleu Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-12-04, 20:59  (GMT)
"urologie"
bonsoir à tous,

je viens de découvrir votre forum... envie de dire, tout du moins faire transpirer mon désarroi... Je souffre depuis des années de problèmes urologiques (urinaires). Certes, mon passif familial confirme cet héritage médical, physique. Mais il y a une chose dont on parle trop peu dans les sites urologiques : l'impact psychologique. Surtout pour les femmes (voire hommes)ayant subis des abus sexuels.
Certains médecins abordent "timidement" le sujet (et je les comprends...), mais pourtant c'est un aspect qui mérite d'être abordé pour la sauvegarde des espoirs de guérison.
J'ai eu un parcours médical particulièrement, rude. Ma santé s'est améliorée : actes chirugicaux/suivi psycho. Mais il me reste un goût amer de ce parcours qui aurait pu être plus "doux", moins astreignant où j'aurais perdu moins de temps, d'énergie, où j'aurais évité "l'auto-destruction de chair" que j'avais acquis de par mon "éducation".
Il est rare de voir, affiché, informé, ces informations qui vous disent : oui : cet aspect de douleurs "souvenirs refoulés" peuvent avoir des incidences sur le corps, entre autres, la vessie.
POurtant, les médecins en ont conscience...
Je me suis accusée de milles maux, parce que je n'avais pas les mots, pas la conscience assez fortiche pour me battre et reconnaître ce pourcentage de douleurs qui s'accrochait avec désespérance à mon organe urinaire. J'ai souffert terriblement. Car : ignorance, rejet, "on ne parle pas de ça...". En tout cas, on affiche pas ça dans les cabinets généralistes, ni urologiques.
J'en ai marre ! Marre de rencontrer des personnes sur des sites dont l'objet est l'inceste, qui finalement commencent à parler, parce que MOI j'ose aborder le sujet. Et alors je rencontre des personnes en desespoir total qui ne savent pas à qui s'adresser...

Que faire ?

J'aimerai tant que ces faits d'abus sexuels soient pris en compte, mais attention : ne pas dire : "ok, elle a subi, donc pas malade..." : c'est faux. la douleur d'âme s'accroche souvent à un organe "malade" et alors amplifie la maladie. l'aspect physique étant bien réel.

Ma psychothérapie n'ignore pas cet aspect physique, elle prend en compte mon vécu psychologique. Et alors, ça m'aide à éteindre qq flamèches...

On ne peut pas laisser des personnes hommes ou femmes, souffrir tel que j'ai souffert, tout simplement, parce que "l'abus sexuel" on n'en parle pas. Seulement, les mots tus, se transforment en maux... Ce qui qui est dramatique, et est une fois de plus un rejet vécu... "je suis pas normale"...

Je rêve de voir des affiches à ce sujet, je rêve de voir cet aspect psychologique enfin abordé, que cela ne soit plus un tabou, que cela soit enfin abordé dans les cabinets médicaux... Que cela permette à tous ceux qui n'ont pas choisis ces "atrocités" de ne pas se morfondre par l'ignorance de tous, que cela soit par la médecine ou la société...

Je lance le sujet, vos témoignages seront les bienvenus. Et les docs : faites quelque chose. Ne nous laissez pas crever, alors qu'on a tant envie de vivre...

L'ange Bleu...

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  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: urologie angebleu 27-12-04 1

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Texte des réponses

angebleu (3 messages) Envoyer message email à: angebleu Envoyer message privé à: angebleu Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
27-12-04, 21:39  (GMT)
1. "RE: urologie"
Pour évacuer, analyser mon parcours médical, j'ai trouvé comme moyen l'écriture. J'ai terminé mes écrits par ceci :

Conte de vous et moi.
Conte pour vous et moi.
Où dans le ciel, voltigeant, légers se trouvent les anges gardiens, protecteurs et présents, magiciens ou pas, de paysage urologiques, lieux de périples où ils exercent sur les vallées en danger.
Blancheur pour sauvegarde de couleurs.
Unification des soigneurs et des soignés, des secs et des mouillés.

Lieu commun où tout se vit, se dit, s’échange et s’exprime.
Monde où il suffit simplement de souffler sur les ombres pour en faire des tableaux de maîtres, des tableaux qui nous ressemblent.
Les crétins, les diables des destins fragiles, ne survivront pas à ces pages. Ils se noieront dans les chants des intelligents de vie, se perdront dans les champs trop riches de mépris, champs finalement arides et tristes où ils n’ont rien compris à la vie.

Les cœurs s’assemblent pour ces combats de santé, les mains se joignent et les regards s’ouvrent, se parlent et se comprennent enfin.
Les toilettes ne sont plus l’horreur, mais l’erreur des autres qui en font des geôles.
Les visages sont ronds et déplissés, les corps libres et sereins, porteurs de pathologies qui n’empêcheront pas la vie.

Les dieux de cieux, chercheurs, bricoleurs, grandissent et évoluent, réparent et surveillent.
Ils allument des feux dans les yeux, éclaircissent et raccourcissent les chemins périlleux.
Ces bienveillants docteurs, fourmis travailleuses et fouineuses, volontaires et passionnées ; exerçants pour notre bien-être à nous tous, à nous les porteurs de vessies, un peu téméraires, un peu folles, un peu extraverties.
Qu’ils soient nos juges de paix, nos juges pour la guérison plutôt que celle de la prison.

Que les drames s’amenuisent enfin en devenant des dames de compagnie, où la légèreté s’y imprègne et les rires y résonnent, tels des forces pour vaincre les ravages évitables et guérissables.

Il n’y a pas de communauté méprisable, il n’y a pas de secte d’organes, il n’y a pas de différence, il y a l’homme, la femme, l’humain et le destin.

Belle vie à tous, et que les combats n’en deviennent que bonheurs pour l’épanouissement de chacun, une reconnaissance, une aventure individuelle et commune à se raconter les soirs d’hivers…

Conte de liberté,
Conte de vérité,
Encre des ventres pour des mots au goût de miel
Les hirondelles s’envolent enfin vers le ciel…

L'ange bleu...

p.s : il n'y a pas de polémique au travers de mes messages, voudrais juste du fond du coeur qu'enfin, tous ceux qui sont dans l'ombre et se sentent rejetés parviennent à trouver une lueur, une petite lumière... que les docteurs et les patients se "trouvent" dans le bon langage, plutôt que de se perdre dans un langage purement "technique"...
On est tous d'accord : les malades doivent guérir...

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