Modifié le 05-01-05 à 20:02 (GMT)>Bonjour,
>
>je me permets d'ouvrir un post au sujet de la pénibilité
>du travail, de l'impact sur la santé mentale et physique.
>
>
>Je pense d'abord aux travaux physiques et aux horaires pénibles, mais
>il y a mille tracasseries qui peuvent rendre la vie
>difficile sur le lieu de travail et à long terme,
>influer sur la santé.
Bonsoir,Le travailleur de nuit a des droits :
Lorsque le travail de nuit est incompatible avec des obligations familiales impérieuses telles
- la garde d'enfant
- ou la prise en charge d'une personne dépendante,
le salarié peut refuser son affectation à un poste de travail de nuit.
Pour les mêmes raisons, un travailleur de nuit peut demander son affectation à un poste de jour (art. L. 213-4-2 et L. 213-4-3).
Le travailleur de nuit bénéficie d'une surveillance médicale et de possibilité de reclassement
Tout travailleur de nuit bénéficie d'une surveillance médicale particulière avant son affectation à un poste de travail de nuit, puis au moins tous les six mois (art. R. 213-6). Une visite médicale peut également avoir lieu à sa demande. Lors de la visite préalable et des visites périodiques, le médecin du travail examine le salarié et établit une fiche d'aptitude attestant que son état de santé est compatible avec une affectation à un poste de travail de nuit. Il peut prescrire des examens spécialisés complémentaires à la charge de l'employeur. Les modalités des examens à pratiquer seront précisées par arrêtés ministériels.
Le médecin du travail informe les travailleurs de nuit, en particulier les femmes et les travailleurs vieillissants, des incidences potentielles du travail de nuit sur la santé, en prenant en compte les horaires, alternés ou fixes. Il les conseille sur les précautions éventuelles à prendre (art. R. 213-8-I).
Lorsque le médecin du travail constate une détérioration de l'état de santé du salarié, l'employeur doit transférer celui-ci temporairement ou définitivement à un poste de jour correspondant à sa qualification (art. L. 213-5, al.2).
L'employeur ne peut licencier un salarié reconnu inapte à un poste de travail de nuit que s'il justifie par écrit de l'impossibilité de proposer un poste de jour ou du refus par le salarié du poste proposé (art. L. 213-5, al.3).
L'employeur doit informer le médecin du travail des absences pour maladie des travailleurs de nuit (art. R. 213-6-b).
L'employeur doit consulter le médecin du travail avant toute décision importante concernant la mise en place ou la modification de l'organisation du travail de nuit (art. L. 231-5, al. 6 et R. 213-7). Conseiller du chef d'entreprise en la matière, le médecin du travail analyse les répercussions des conditions de travail nocturne sur la santé des travailleurs (horaires, rythmes, alternance des postes et périodicité dans le cas du travail de nuit en équipes alternantes). Il étudie les conditions de travail et le poste de travail et analyse pour chaque salarié le contenu et les contraintes du poste (art. R. 213-7).
Le rapport annuel d'activité du médecin du travail doit traiter du travail de nuit tel qu'il a été pratiqué dans l'entreprise au cours de l'année (art. R. 213-8-II)....
ça me donne envie de dormir !