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"Personne ne sait..."

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Fann (1 messages) Envoyer message email à: Fann Envoyer message privé à: Fann Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
20-09-04, 11:13  (GMT)
"Personne ne sait..."

Voici :

J'ai 47 ans, j'exerce la profession pilote de ligne.

Jusqu'à l'âge de 45 ans, je n'ai jamais connu le moindre problème de santé. Or, il y a 27 mois, ma vie a basculé après un incident d'apparence anodine.

Au saut du lit, au matin, j'ai simplement étiré mes muscles en me haussant sur la pointe des pieds. J'effectuais ce geste presque chaque matin, si bien qu'il était devenu presque automatique.

Mais ce matin de juin 2002, j'ai senti mon corps craquer, un peu comme si on m'avait sectionné dans le sens de la largeur, à hauteur de ma taille. Sur le coup, j'éprouvai de la peine à respirer ainsi qu'une TRES grande difficulté à me déplacer. Dans l'ambulance qui m'emmena à l'hôpital, je crus bien que ma dernière heure était venue.

Au terme de 2 semaines de repos et d'innombrables examens - s'étant tous révélés négatifs - les symptômes s'atténuèrent et je repris une vie "normale".

En fait, mais personne n'a jamais pu prouver de lien entre l'épisode de l'étirement avec ce qui a suivi, depuis, ma santé est devenue misérable.

Cela a commencé quelques semaines après l'incident : En état de veille comme durant mon sommeil, j'ai commencé à être perturbé par des sortes de "flashes". Des laps très courts, durant lesquels je sens comme un éclair secouer tout mon corps. Il s'ensuit un sentiment de jambes lourdes et d'extrême lassitude, qui peut durer jusqu'à une heure.

Au début, ces "flashes" étaient accompagnés de hausses soudaines de tension artérielle, ainsi que d'un besoin imminent d'aller à selle, suivi d'une irritation de la région anale. (Je pouvais <i>devoir</i> aller à selle jusqu'à 5 fois par jour).

Les hausses de tension pouvaient atteindre 200/130 mais c'était rare. D'habitude, une à deux fois par jour, au début, les hausses se situaient autour de 160/110, souvent un peu moins. Après pas mal de tâtonnements à la recherche d'un traitement pour stabiliser ma tension, j'utilise du Enalapril 10mg (2 X par jour) ainsi que deux gellules de Fenugreek et ma tension est redevenue stable et normale : +- 125/80.

J'ai fait deux séjour dans des hôpitaux aux fins d'examens, j'ai passé plusieurs scanners et des MRI du système digestif, du cerveau, des reins. Des dopplers "américains", des examens endocrines, sanguins, diabétiques, même des examens psychiatriques. Tout ce que les médecins ont trouvé, c'est que mon pancréas était anormalement développé mais des endoscopies par les voies supérieures, avec échantillonnage et biopsies, ont montré des résultats non pathologiques.

Désormais, les "crises" (je ne sais toujours pas comment appeler ce phénomène ?)se sont espacées. Plutôt, elles surviennent par périodes, pouvant durer 2 à 3 semaines de ces dérèglements.

Les "flashes" sont devenus rares durant la journée, 2 à 3 par mois, brefs et plus faibles qu'au début. Les symptômes persistants sont, le soir, une pression non douloureuse mais constante, du côté gauche de mon abdomen, un peu au-dessous du nombril.

Au réveil, durant les "mauvaises périodes", je ressens des douleurs dans la région des reins et j'ai l'impression que tout mon corps "bouillonne". Durant les même périodes, les phases d'irritations anales peuvent se produire : elles durent 3 à 4 jours.

Voilà. Je crois ne rien avoir oublié d'important. Si, peut-être, cette "maladie" ne porte pas atteinte (semble-t-il) à ma force physique générale (je joue au tennis à un niveau de compétition 3 fois par semaine) ni à ma libido et à mes performances sexuelles. Je reste serein, non déprimé, je dors bien sans me réveiller durant la nuit. Lors de la première apparition des symptômes, j'étais cependat obèse : Je pesais 123 Kg pour 1.78 mètre. Depuis, au prix d'une diète rigoureuse, je suis redescendu à 98Kg et je poursuis mon régime vers 80Kg.

Il semble que ma perte de poids ait contribué à atténuer la véhémence des crises.

Dernièrement, j'ai remarqué que mon nombril était excentré de 2 à 3 centimètres sur la droite mais je n'en ai pas encore parlé à mon médecin traitant. J'ignore si cela a une signification quelconque dans mon "syndrome" ?

Il va de soi que ces phénomènes m'empoisonnent l'existence et atteignent à ma qualité de vie. Bien que je passe régulièrement mes examens aéronautiques sans problème, j'ai décidé de cesser de voler, par auto discipline sécuritaire conservatoire, au moins jusqu'à ce que mon "truc" ait été identifié. Les professeurs que j'ai consultés n'ont rien pu pour moi. Ainsi, je m'adresse par ce forum aux praticiens qui auraient déjà rencontré des pathologies identiques à la mienne, en les remerciant par avance pour leurs contributions.

En remerciant également les organisateurs de ce forum,


Fann

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