Bonjour, >Les personnes souffrant de maladies mentales sont en conséquence souvent :
>>rejetées par les amis, les parents, les voisins et les employeurs,
>ce qui aggrave leur sentiment de rejet, de solitude et
>de dépression ;
>Le rejet des personnes souffrant de troubles mentaux affecte également leur >famille et ceux qui s'en occupent en provoquant aussi l'isolement
C'est bien là le problème de chaque maladie psy..
La peur de l'indifférence, du mépris ou de la honte tout court.
Encore faut-il accepter son trouble, l'admettre mais aussi et "surtout" le faire reconnaître par ses proches...
Dépresssion, T.S, TCA, schizo..tous sont concernés...
Et ce n'est pas toujours joli à entendre..Alors, trop souvent là aussi le mur de l'indiférence silencieuse sévit.
Et surtout admettre dans ce cas, face à celle qu'on aime, qu'on ne va pas bien.Mais il se doit de le faire, en signe de "son amour", qui devient pour vous désormais difficilement gérable et destructeur..
Dîtes-lui que vous l'aimez mais pas ainsi....
Que vous pouvez l'aidez à entreprendre un travail sur lui..
Qu'il se doit de changer pour non pas continuer à vous blesser, mais à vous aimer. Avec simplicité mais réalisme.
Avec tendresse et générosité.
Le lendemain il peut être très distant et très froid, ne veut jamais parler de ces disputes.
Finalement je commence à perdre mes repères et j'ai peur de dire ou faire... quand je lui explique il me dis que j'ai un problème, qu'il n'en a pas.(....)en réponse j'entends toujours que c'est moi qui devrais y aller car c'est moi qui es un problème.
Ce genre de phrase liloupass reste plus fréquente qu'on ne le pense..
Personnellement , il m'est arrivé d'en faire les frais...Et dans ce cas, on se dit bien qu'elle résume une peur d'affronter son trouble chez le psy
Un déni, ou tout simplement une incapacité à s'avouer "vaincu"...
Ou plutôt une situation de besoin qu'on refuse.
Franchir la porte d'un psy, c'est déjà un demi-pas vers la guérison.
C'est se dire, que "nous" finalement, on décide de refuser la fatalité.
Oups, c'est compliqué à expliquer .....Bref...
Votre compagnon doit accepter une aide , un traitement extérieur...Vous n'êtes pas là pour subir les ups and downs de son humeur seule..
je lui porte beaucoup d'amour mais je commence au bout de deux ans à voir ma personnalité eclatée et me sentir faible..
Et C'est bien ça qui inquiète liloupass, d'un côté elle l'aime "autrement" en refusant d'admettre la réalité...Son compagnon apparaît très ambivalent..Un déni de la maladie, qu'il rechigne à admettre.
Peut-être est-ce là une carapace inconsciente de sa part...
En dehors de ces dérapages et de ces disputes,
c'est un homme charmant. ...Deux possibiltés s'offrent à lui, soit il continue de vivre dans le déni complet de sa maladie et risque tout simplement de vous perdre...Soit, peu à peu il prend conscience de son anormalité réactionnelle, de son besoin de suivi, de soins...Et tout simplement du besoin essentiel de lutter pour ne pas vous perdre.
Cordialement.
Bonne continuation