Bonjour,Je ne peux pas répondre à votre question mais ce que je vis en ce moment a des points communs avec votre histoire.
Voilà mon "histoire médicale" depuis le début de l'année :
Dans un contexte d'hypertension récente (depuis le début de l'année) et d'une perte de potassium dans le sang ( environ entre 4,5 et 4,7 en bonne santé, je suis aujourd'hui, en dehors de toute influence médicamenteuse entre 3,5 et 3,9), un bilan hormonal, après un arrêt de 2 mois d'ALDACTONE 75 mg, avait confirmé fin septembre un excès d'aldostérone dans les urines (68 nmol/24h pour un seuil critique supérieur de 47)......... (Confirmation car ce sont des résultats quasiment similaires qu'on avait obtenus en avril, résultats ayant motivé à l’époque la prescription de l'aldactone)…….Comme l'aldostérone plasmatique était dans les limites de la normale fin septembre, la conclusion était qu'il n'y avait pas d'hyperaldostéronisme primaire, d'autant qu'un scanner des surrénales excluait un adénome sur les surrénales.
Suite à ces résultats de septembre, on m'a alors prescrit de l'aldactone 75mg (1 par jour), comme en avril ( compte tenu de cet excès d'aldostérone dans les urines de 24 h)........avec en plus de l'isoptine LP 240 mg (1 par jour), car le seul aldactone ne suffisait plus pour revenir à une tension normale. Entre septembre et aujourd'hui, mon taux de potassium a augmenté à nouveau grace apparemment à la prise de l'aldactone : il est passé de 3,5 à 3,9.
Afin de contrôler l'évolution de mon aldostérone, j'ai demandé fin novembre une analyse à mon généraliste, car je sens, toujours et toujours plus, un phénomène de sécrétion à hauteur du bassin et du ventre.........Résultats assez alarmants (analyse faite dans le meme labo que les précédentes ) : non seulement mon aldostérone dans les urines de 24 h a été multipliée par 4 (242,8 nmol/24h), mais désormais, mon aldostérone plasmatique devient elle aussi anormale en prenant des valeurs très élevées (5160 pmol/l alors que la valeur supérieure normale est de 985 pmol/l ). Non, non, il ne s'agit pas d'une erreur, j'ai eu confrmation par téléphone des résultats par le docteur biologiste du labo !!!!
Mon médecin traitant reste toujours septique quant au diagnostic de l'hyperaldostéronisme primaire et pense que ces résultats s'expliquent par la reprise de l'aldactone depuis fin septembre. Les autres troubles que mon organisme manifeste depuis plusieurs mois( fatigue, troubles musculaires-osseux, maintenant mal au ventre ..... ) ne seraient donc pas à relier à la dérive de mon aldostérone .En conséquence, il me demande d'arrêter l'aldactone définitivement et de recontroler les choses dans 1mois et demie.
Peut-être a t'il raison, pour autant deux mois après la prise de l'aldactone en avril, un bilan de contrôle avait montré une quasi-stagnation des concentrations d'aldostérone dans le sang et les urines.......Pourquoi, deux mois après la reprise de l'aldactone, l'aldostérone s'envolerait-elle aujourd'hui ? Elle se serait aussi envolée en juin s'il y a un "effet aldactone" ? Je sais, l'organisme humain n'est pas une mécanique simple , mais quand meme !?
Bien évidemment je vais suivre les recommandations de mon médecin, pour autant je m'interroge et je cherche, avec lui et sans lui, sur la cause de ce dérèglement général. Avec lui car c'est un bon médecin qui est bien conscient qu'il y a quelque chose à trouver, mais aussi sans lui, car comme tout à chacun, il ne possède pas la science infuse et "erare humanu es ". Par ailleurs, comme dans la recherche fondamentale ou appliquée, la confrontation des hypothèses et des analyses ne peut que faire avancer les choses !!!!!!!!!La pose d'un diagnostic dans des pathologies complexes n'échappe pas à cette règle d'or, n'en déplaisent à certains grands madarins du corps médical qui pensent avoir le monopole de la vérité !!!
Le sens de ma démarche ici est d'avoir des points de vue, des éclairages d'autres médecins et de patients qui peuvent éventuellement accélérer et/ou m'(ré)orienter dans la bonne direction pour poser le diagnostic le plus rapidement possible avant que des dégats éventuels ne soient trop importants et surtout parce que mon organisme n'en peut vraiment plus .
Voici les questions pour lesquelles je lirai avec grande attention vos expériences, vos points de vue et vos conseils :
Croyez-vous à "l'effet aldactone" pour expliquer la dérive de mon aldostérone compte tenu des éléments que je vous ai donnés ? A supposer qu'il n'y ait , ni d'hyperaldostéronisme primaire, ni "d'effet aldactone", cette dérive de l'aldostérone peut-elle etre le signe de la présence d'une tumeur(bénine ou maligne) d'un type différent d'un adénome entrainant un déreglement hormonal ? Ou le signe d’autre chose : quoi ? Des valeurs aussi élevées d’aldostérone, quelle qu’en soit la cause, ne sont-elles pas alarmantes ? dangereuses ?
Comment rechercher un adénome s'il n'est pas sur les surrénales mais ailleurs ?
En vous remerciant de m’avoir lu jusqu’au bout, mes cordiales salutations à tous.
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