Louis44 (17 messages)
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25-09-04, 02:29 (GMT)
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17. "RE: Crampes et Hexaquine" |
En avril 2001, en conduisant, j'ai eu ma première crampe, cheville droite bloquée et douloureuse jusqu'au bout des orteils, heureusement le véhicule était une Scénic à embrayage piloté, j'ai donc pu conduire du pied gauche jusqu'à un parking où mon épouse a pris le relais. Durée de la crampe environ 4 heures ! mais c'était la première je ne me suis pas inquiété! aout 2001, une nuit de samedi à dimanche à 2h du matin, réveil en hurlant de douleur, une crampe du genou droit aux orteils et une douleur comme je n'en avais jamais ressenti (né en 1945 !) Le généraliste de garde refuse de se déplacer "pour une simple crampe" ! Mon épouse est infirmière de bloc opératoire et lui dit que s'il ne vient pas elle avertira un ses patrons, siégeant au Conseil de l'Ordre, 20 mn après, le toubib était là ! piqûres de Myolastan et de paracétamol, 1 bonne heure après tout revient à la normale. Mon médecin de famille me prescrit de l'Hexaquine (3c/jour) et du Myolastan si crises et consultation de neurologue. les crampes deviennent plus fréquentes et gagnent la jambe gauche, les muscles jumeaux sont toujours douloureux, surtout en haut derrière le genou. le neurologue fait des électromyogrammes des membres inférieurs, rien d'anormal ! on reste à l'Hexaquine et au Myolastan, prescription d'un scanner du rachis. En neurologie presque rien, une petite lésion du nerf sciatique à quelques mm de L4-L5, mais mon épouse montre les clichés à ses patrons chirurgiens: résultats un grattage interne de la prostate, on ne voyait rien à l'échographie ! les crampes se doublent de "frissons" ou de démangeaisons internes aux muscles, la marche devient pénible par la douleur, les muscles jumeaux deviennent très durs. Le neurologue fait une biopsie jusqu'au nonos dans un des jumeaux de la jambe droite, après culture de 3 mois, presque rien : je n'ai jamais rien eu aux jambes et il y a des cellules musculaires nécrosées et des traces de rééducation, bizarre ! Comme les bras commencent à être touchés prescription de Liorésal. J'apprends que la maladie inconnue dont ma soeur souffre ( au 4ème neurologue!) est une SLA ou maladie de Charcot. Tous les toubibs, comme un seul homme, m'assurent que ce n'est pas génétique donc ce n'est pas mon cas. Mais le Liorésal soigne la mielline des nerfs dans les scléroses .... Le Liorésal m'entraîne des crises de narcolepsie, je ne conduisais presque plus et là j'arrête complètement. Donc traitement : 3 Hexaquine, 3 Liorésal.Plus de boissons alcoolisées, je ne fumais pas. Je passe un scan puis une IRM de la colonne vertébrale complète : rien d'anormal Mais le Liorésal fait de l'effet, seules persistent les douleurs et une ankylose des jambes au réveil, je fais entre 1/2 et 1h de vélo d'appartement au lever pour dérouiller tout cela. novembre 2003, crise de tremblements soudains et très amples avec retour brusque des crampes et des frissons internes : ajout au traitement de Trivastal, depuis la première crise d'avril 2001, personne ne m'a toujours dit de quoi je souffrais ! Ma soeur est DCD de sa SLA le 22/10/2003! Par une amie j'apprends qu'une vacation d'un anesthésiste contre la douleur est faîte tous les lundis. Celui-ci me prescrit du Zamudol, je revis, la douleur est devenue insignifiante sauf au lever. Je peux enfin marcher jusqu'à 1 km de chez moi ! Il me prescrit un scan du cerveau, on découvre 2 petites lacunes, IRM, ces lacunes sont du liquide et sans relation avec ma maladie. Je faxe les résultats des scan et IRM à mon neurologue (début février 2004) car je dois y aller en train (50 km), j'attends toujours ses commentaires ! Le toubib anti-douleur me confie à un jeune confrère neurologue qui me dit que je souffre de "fibromyalgie", sans doute due à toutes les saloperies que j'ai pris lors de la dépression qui a suivi mon divorce en 1984 (Melleril, Tercian ...) mais ne change pas le traitement. Le généraliste me "rassure" en disant, quand on ne connaît pas la maladie on dit que c'est une fibromyalgie ...... le fait d'avoir une activité réduite, malgré une alimentation sans porc, sans graisse, avec force poissons, légumes et fruits,jamais de sucre en morceaux ou en poudre, m'a tranquillement conduit à 105 kg pour 1,71 m. Jusqu'à maintenant j'étais limite en cholestérol, triglycérides, glycémie, mais la dernière analyse, il y a 3 semaines était carrément dans le rouge: avec en plus la thyroïde qui s'exprime. Prescription : Lipanthyl. Après une semaine, 3 réveils comme paralysé sauf la tête ! la notice dit bien risques secondaires musculaires, arrêt u Lipanthyl lundi dernier et dès jeudi plus de symptômes! nouvel anti-cholesthérol :Béfizal, chez le pharmacien je lis la notice : risques musculaires ! j'en ai pris hier soir, on verra demain matin ! mais en consultant le Net je lis que toute cette classe de médicaments : les "statines", peut entraîner des séquelles musculaires !! donc cela commence en avril 2001 par une crampe, prise d'Hexaquine, et en septembre 2004 je ne sais toujours pas réellement de quoi je souffre ...................
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