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"DOULEUR CHRONIQUE (ou plutôt permanente) NEUROPATHIQUE ET MORPHINIQUES"

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Mafra (2 messages) Envoyer message email à: Mafra Envoyer message privé à: Mafra Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-09-03, 18:27  (GMT)
"DOULEUR CHRONIQUE (ou plutôt permanente) NEUROPATHIQUE ET MORPHINIQUES"
Bonjour!
Je vous écris car mon mari souffre d'une DOULEUR CHRONIQUE (MEME PERMANENTE) NEUROPATHIQUE au niveau de la prostate.
Il a subi une intervention chirurgicale il y a un an et demi car un urologue avait cru diagnostiquer une inflammation mais l'intervention n'a fait que doubler sa douleur car il s'agissait en fait d'une douleur neuropathique.
Il aurait donc fallu ne pas y toucher.
Il prenait avant l'intervention du DOLZAM mais à cause de l'intervention il a dû passer par MS CONTIN, FORTAL, VALTRAN et j'en passe.
Le problème est qu'en prenant quotidiennement ces MORPHINIQUES, il est impossible de "vivre".
Au début l'effet positif est raisonnable et les EFFETS SECONDAIRES faibles mais après deux semaines d'utilisation quotidienne, ça se termine toujours de la même façon: il se sent de plus en plus malade avec ces morphiniques, la douleur n'est plus soulagée et le manque se fait rapidement ressentir entre deux prises.
Le problème est que s'il passe à plus "léger", genre Dolzam, les effets secondaires seront sans doute moins forts mais la douleur ne sera pas soulagée et elle est invivable.
J'AIMERAIS ENTRER EN CONTACT AVEC DES PERSONNES SOUFFRANT DE DOULEUR CHRONIQUE ET PRENANT OU NON DES MORPHINIQUES.
J'aimerais savoir comment elles vivent ou "survivent", si elles ont trouvé un compromis entre ces produits.
On nous a également parlé d'une technique d'ELECTROSTIMULATION au niveau de la moëlle épinière.
Il s'agit apparemment de l'implantation sous la peau d'un appareil censé changer la sensation douloureuse et l'améliorer.
Mais peut-être y a-t-il des risques? Et nous ne sommes pas prêts à les courir à nouveau après la mauvaise expérience de l'intervention.
MERCI DE ME COMMUNIQUER VOS TEMOIGNAGES car tout ça est vraiment invivable et je me demande combien de temps il va tenir comme ça.
Bon courage à tous et merci d'avance de vos témoignages.
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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: DOULEUR CHRONIQUE (ou plutôt permanente) NEUROPATHIQUE ET MORPHINIQUES ml1 07-09-03 2

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Texte des réponses

ml1 (347 messages) Envoyer message email à: ml1 Envoyer message privé à: ml1 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
07-09-03, 12:13  (GMT)
2. "RE: DOULEUR CHRONIQUE (ou plutôt permanente) NEUROPATHIQUE ET MORPHINIQUES"
Modifié le 07-09-03 à 13:40  (GMT)

Bonjour,
Je vais vous répondre brièvement par manque de temps, car le sujet est vaste.
Je reprécise que ce n'est qu'à titre de témoignage.

Je souffre de douleurs neurogènes dues essentiellement à une lésion de la moelle épinière. Je vous donne cette précision, car celà signifie que c'est comme un doigt coupé, today on ne sait pas encore réparer la moelle épinière.
J'ai pris, il m'arrive de prendre des morphiniques pas pour ces douleurs car la morphine n'a aucun effet sur celles-ci. Simplement vous dire que lorsque la morphine n'agit pas, on cesse d'en prendre tout simplement (avec avis du médecin!). Je n'arrive pas à croire à cette histoire de manque, ce n'est pas une critique. Simplement, par expérience je peux vous assurer qu'il est bien plus facile de se sevrer de morphiniques pris à haute dose que d'autres antalgiques, etc. Lorsque l'on cesse d'en avoir besoin ou que cela s'avère inéfficace, les médecins arrêtent le traitement très rapidement.Je n'ai jamais eu cet effet de manque dont vous parlez et j'ai pourtant été à très haute doses de morphine et quelquefois assez longtemps.
Je pense tout simplement (ce n'est qu'un avis) que PEUT-ETRE,le moscontin n'est pas adapter aux douleurs de votre conjoint. Il existe par ailleurs des morphiniques délivrés en effet prolongés (LP) qui sont souvent mieux supportés.
Pour être honnête avec vous, il me semble que la morphine n'a pas beaucoup d'effet sur ce type de douleurs. Il existe d'autres médicaments comme les anti -épileptiques qui s'avèrent quelquefois plus efficaces.C'est un avis et ici, il n'engage que moi...
En ce qui concerne l'électrostimulation, je n'arrive pas trop à comprendre ce que vous expliquez. J'ai bénéficié et je bénéficie de cette technique: celà se fait de manière externe et c'est un geste très simple, vous pouvez vous servir de la machine seul au bout d'un moment. Peut-être ne parlez vous pas de la même chose.
En ce qui concerne la gestion au quotidien de ces douleurs.
Une fois trouvé le traitement le mieux adapté, qui ne peut la plupart du temps les supprimer totalement, mais les rendre vivables. Vous apprenez à les 'apprivoiser', à repérer les éléments déclencheurs, à gérer votre traitement, etc.
J'arrête ici, si vous le souhaitez nous pourrons prolonger cette discussion.
Autre chose, il ne faut pas hésiter à consulter différentes équipes hospitalières. Ce type de douleurs exigent qu'une relation de confiance soit établie avec une équipe spécialisée, que vous pouvez interpeller à tout moment.
Amicalement
Mary

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