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"Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-03, 17:44  (GMT)
"Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonjour tout le monde,

je lis dans beaucoup de sujets des problèmes liés au sevrage des anti-dépresseurs.

Alors je voudrais apporter mon point de vue car cette expressionn de sevrage me semble abusive et surtout, ça semble masquer quelque chose de plus important.

Je demande aux médecins de dire clairement si j'écris quelque chose d'inexact.


1/ Les anti-dépresseurs ne créent pas de dépendance dont pas de phénomène de sevrage.

2/ Si un mal-être apparaît lors de la diminution des doses d'anti-dépresseur, c'est que la dépression n'est pas guérie.

3/ Il est possible de guérir d'une dépression et d'arrêter un traitement sans avoir de retour des symptômes dépressifs.

Cécile

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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point josouf 04-12-03 1
   Des précisions cilloux 04-12-03 2
 RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point Ln2 05-12-03 3
   Ah Merci Hélène, cilloux 05-12-03 4
       RE: Ah Merci Hélène, Ln2 05-12-03 5
           Re-merci Hélène cilloux 05-12-03 6
               RE: Re-merci Hélène Cafe_Sante 05-12-03 7
               RE: Re-merci Hélène Ln2 05-12-03 8
 RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point castou 09-12-03 9
   RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point Odessa 09-12-03 10
       RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point Vanessa78 10-10-04 11
           RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point Pandore 10-10-04 12
               Merci Pandore Vanessa78 10-10-04 13
                   RE: Merci Pandore Pandore 10-10-04 14
                       RE: Merci Pandore Vanessa78 11-10-04 15
           RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point DaisyBell 06-02-05 17

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Texte des réponses

josouf (10 messages) Envoyer message email à: josouf Envoyer message privé à: josouf Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-03, 17:46  (GMT)
1. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonjour,
j'ai arreté les anti depresseurs après 18 mois de prise régulière et ceci du jour au lendemain sans demander a personne, niveau psychologique cela n'a eu aucun impact, le seul trouble que j'ai peu ressentir c'est quelques petits troubles de la concentration, mais vraiment minimes...
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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
04-12-03, 17:53  (GMT)
2. "Des précisions"
Bonjour Josouf,

pouvez vous, svp, me dire depuis combien de temps vous avez arrêté ?

Etait-ce brutalement ou par paliers ?


Qu'est-ce qui a motivé votre arrêt ?

Merci
Cécile directeur d'enquête

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Ln2 (2466 messages) Envoyer message email à: Ln2 Envoyer message privé à: Ln2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 00:05  (GMT)
3. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonsoir Cécile,

Quelques réponses là :
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1379.html
http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1458.html


Cordialement,

Hélène, étudiante en médecine

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 00:43  (GMT)
4. "Ah Merci Hélène,"
pour le premier lien : il est riche d'informations.

Le deuxième lien, je le connais sous toutes les coutures et c'est justement parce qu'on trouve toutes sortes d'inexactitudes de langage que je me suis permis de refaire un "fil" rien que pour ça.

En fait, tout se résume dans cese deux phrases :

"il est bien sûr fréquent, surtout si le traitement est trop bref, de retrouver à l'arrêt l'étant dans lequel on était avant de démarrer le traitement."

"Arrêter trop précocément un traitement antidépresseur peut en effet conduire à une rechute bien ennuyeuse."


Là où beaucoup parlent de "sevrage", le mot "rechute" serait plus approprié.

C'est tout ce que je voulais dire (ça aurait pu être plus bref si j'étais plus littéraire, je m'en excuse).

Cécile

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Ln2 (2466 messages) Envoyer message email à: Ln2 Envoyer message privé à: Ln2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 02:50  (GMT)
5. "RE: Ah Merci Hélène,"
Re-bonsoir,

Vous avez raison, j'ai donné le deuxième lien un peu vite sans prendre la peine de lire toute la discussion et sans voir que vous y avez grandement participé ...

Mais je voudrais revenir sur un point : le syndrome de sevrage et la rechute, ce n'est pas la même chose...

Le syndrome de sevrage est une manifestation organique. C'est votre corps qui réagit à l'arrêt des substances.
Il traduit un manque psychique, bien-sûr, mais aussi purement physique.
Il est directement lié aux propriétés pharmacologiques du produit, et il est toujours transitoire.

Les anti-dépresseurs, contrairement à d'autres médicaments (http://www.biam2.org/www/SubEIIMCSYNDROME_DE_SEVRAGE.html), n'entraînent que très rarement un syndrome de sevrage.


La rechute, c'est un retour à l'état antérieur, une non-guérison, après un traitement trop court, par exemple. Elle ne peut donc pas s'arrêter spontanément comme le syndrome de sevrage.

Je vous copie un extrait d'un de mes cours, concernant le sydrome de sevrage pour les morphiniques :
(la substance P est une molécule impliquée dans la genèse du message douloureux, et la voie spino-thalamique se charge de conduire ce message au cerveau)


3.2) Dépendance


- Elle se traduit cliniquement par le syndrome de sevrage à l'arrêt du traitement. La circonstance d'apparition est donc l'abstinence.
- Le syndrome de manque :
· apparaît 6 à 10h après l'arrêt du traitement
· est maximum le 2ème jour
· rétrocède en 5 à 8 jours
- Les symptômes sont très variés, et peuvent être très violents et très impressionnants. Certains traduisent une dépendance physique, d'autre une dépendance psychique :

Physique
* Bâillements
* Myalgies / Arthralgies +++++
* Rhinorrhée / Larmoiements
* Vomissements / Diarrhée
* Crampes abdominales
* Sudation (fièvre et frissons)
* Mydriase


Psychique
* Anxiété +++
* Irritabilité – agitation
* Agressivité – hostilité
* Insomnie ++
* Hallucinations
* Besoin de prise +++


Au niveau physique, ce sont les douleurs musculaires et articulaires qui sont au premier plan. Elles peuvent être très impressionnantes.

- Ce syndrome est une réponse "physiologique" à la morphine. Cette réponse est variable selon les individus, et n'est en rien prédictive du risque de toxicomanie. (Parce que là on parlait pas seulement des toxicos : un syndrome de manque peut survenir en contexte hospitalier à l'arrêt du traitement…)

- Mécanisme : up regulation des récepteurs
Les récepteurs à la substance P présents sur le corps cellulaire du neurone de la voie spino-thalamique réagissent par up-regulation à l'arrêt de libération de substance P provoqué par la morphine : ils se multiplient à la surface de ce corps cellulaire.
Cette multiplication est sans conséquence tant que la morphine agit, c'est-à-dire tant qu'il y a inhibition de la substance P.
Lors du sevrage, la transmission entre fibre nociceptive et voie spino-thalamique se rétablit, et la substance P est à nouveau libérée. Or ouhlala il y a plein de récepteurs à la substance P partout, d'où une majoration +++ du message douloureux.



Cordialement,

Hélène, étudiante en médecine

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 03:27  (GMT)
6. "Re-merci Hélène"
Merci merci merci merci merci !

Et si vous me donnez une adresse postale je vous envoie une boite de chocolats de Noël en remerciement

(d'ailleurs, je crois que j'avais promis un saucisson à Café-Santé).

Pour mon médecin à moi, j'ai trouvé : je donnerai les chocolats à la secrétaire. C'est un peu vache parce que ce n'est pas la secrétaire qui m'a guérie, mais le médecin vraiment je n'ose pas...

Je suis une grande timide, le saviez-vous ?

En tout cas, Hélène, merci pour les notes de cours. C'est ce qu'il y a de plus clair.

Donc pas de sevrage des anti-dépresseurs, mais visiblement de fréquentes rechutes.

Alors je vais chercher des détails sur la rechute, d'une façon générale, et plus précisément à quel moment (quelle que soit la maladie) un médecin décide d'arrêter un traitement ?

Est-ce que la durée d'un traitement est fonction du médicament (5 à 10 jours pour les anti-biotiques, 1 an pour les anti-dépresseurs par exemple) ?

Comment savez-vous, lorsque vous débutez dans le métier, si vous devez prescrire pour 1 semaine ou 6 mois ?

(au fait Hélène, c'est votre prof qui fait des "ouhlala" pendant les cours ?)
Cécile

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Cafe_Sante (8965 messages) Envoyer message email à: Cafe_Sante Envoyer message privé à: Cafe_Sante Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 12:08  (GMT)
7. "RE: Re-merci Hélène"
Bonjour,
>(d'ailleurs, je crois que j'avais promis un saucisson à Café-Santé).

Ce serait la première fois qu'Internet me rapporte quelque chose

>Alors je vais chercher des détails sur la rechute, d'une façon
>générale, et plus précisément à quel moment (quelle que soit
>la maladie) un médecin décide d'arrêter un traitement ?

Délicat. Et ça dépend énormément des médecins. Certains n'arrêtent jamais un traitement qui ne pose pas de problème. D'autres (dont je suis) se posent la question à chaque renouvellement et essayent souvent d'arréter pour voir si la maladie est toujours sous-jacente ou le temps ne l'aurait pas fait disparaître.

>Est-ce que la durée d'un traitement est fonction du médicament (5
>à 10 jours pour les anti-biotiques,

Du médicament un peu, mais surtout de la pathologie.

>Comment savez-vous, lorsque vous débutez dans le métier, si vous devez
>prescrire pour 1 semaine ou 6 mois ?

Vous le savez pour certaines pathologies, mais pour la dépression, c'est une question d'expérience et surtout de relation avec le patient.
Pour arrêter (ou pour initier d'ailleurs) un traitement, il faut que le patient soit d'accord. Sinon, en général, ça se passe mal.


Philippe,
médecin à la campagne

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Ln2 (2466 messages) Envoyer message email à: Ln2 Envoyer message privé à: Ln2 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
05-12-03, 14:03  (GMT)
8. "RE: Re-merci Hélène"
>En tout cas, Hélène, merci pour les notes de cours. C'est
>ce qu'il y a de plus clair.
>(au fait Hélène, c'est votre prof qui fait des "ouhlala" pendant
>les cours ?)

Dans la ronéo (échange de cours entre étudiants pour pouvoir sécher tranquille), j'étais connue pour mes cours clairs et remplis de ouhlala

Pour le reste, tout pareil que Philippe...


Cordialement,

Hélène, étudiante en médecine

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castou (7 messages) Envoyer message email à: castou Envoyer message privé à: castou Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-12-03, 02:40  (GMT)
9. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Modifié le 09-12-03 à 02:47  (GMT)

Ce forum m'a été bénéfique car il est vrai que le mot Sevrage est un abus de langage en ce qui concerne le Deroxat mais pourtant mon médecin
généraliste l'emploi ainsi que mon pharmacien. Cela ne veut pas dire pour
autant qu'il est facile de l'arrêter même trés progressivement car il y
a beaucoup de différence entre les individu et le probléme c'est qu'on
ne maîtrise pas tous les paramétres ( dixit mon cousin chercheur à Roussel Uclaf ): Le cerveau humain est encore un grand
mystére fort heureusement d'ailleurs ; le precepte connais toi toi même est toujours d'actualité et à la base de la sagesse.

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Odessa (3 messages) Envoyer message email à: Odessa Envoyer message privé à: Odessa Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-12-03, 03:12  (GMT)
10. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
J'ai subitement arreté mon traitement il y a plusieurs jours et je ne ressent aucun effet de manque. Mise a part une bonne migraine que j'attribuerai plus a un surdosage d'informatique qu'a cela rien de desagreable ne m'est arrivé. J'estime pouvoir dire qu'il n'y a pas de sevrage mais des rechutes(en esperant que cela ne m'arrive pas!!)
a bientot isa
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Vanessa78 (7 messages) Envoyer message email à: Vanessa78 Envoyer message privé à: Vanessa78 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-04, 16:29  (GMT)
11. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonjour a toutes et à tous,

Je me permets de vous envoyer ce message car je ne sais plus quoi faire.
Suite à une dépression associée à de l'anorexie-boulimie survenue à l'âge de 16 ans, je prends depuis maintenant presque 10 ans des antidépresseurs(anafranil, deroxat, zoloft...). Mon état s'étant significativement amélioré depuis plusieurs mois, voire presque une année, je me suis enfin décidée à arrêter progressivement mes antidépresseurs. Cela fait donc maintenant 5 jours que je n'ai pas pris un cachet et les symptômes sont absolument insupportables:
- troubles sensoriels (bourdonnements dans les oreilles, vision altérée...)
- vertiges
- palpitations cardiaques
- irritabilité excessive
- sensation étrange de "décharge électrique dans le cerveau"...

Mon médecin me dit que ces troubles sont purement psychologiques et qu'il ne faut pas que je dramatise mais comment ne pas s'inquiéter lorsque l'on n'est plus capable de se lever, de lire un livre ou bien même de regarder la télévision (aussi étrange que cela puisse paraître, les changements d'image, de luminosité me rendent complètement hystérique...)?

Si vous avez déja vécu ce type d'exprérience, pourriez vous avoir la gentillesse de me répondre afin de me dire si vous avez ressenti de tels troubles (ou si je deviens complètement folle...) et le cas échéant me renseigner sur la durée de cette phase de sevrage, sur des méthodes d'accompagnement etc...?

Je vous remercie par avance.

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-04, 18:04  (GMT)
12. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonjour,

En ce qui concerne le sevrage du Deroxat, les sensations que vous décrivez ont déjà été évoquées dans la discussion citée plus haut http://www.atoute.org/dcforum/DCForumID5/1458.html

J'ai aussi lu une info là :
http://www.esculape.com/medicament/serotoninergique.html :

ATTENTION AU DEROXAT ®
Le Parisien, Prescrire numéro 239 (Avril 2003)
Le Parisien annonce sur quelques lignes que « les fabricants du Deroxat®, l'antidépresseur le plus vendu dans le monde, reconnaissent qu'il crée un dépendance ».
Le quotidien explique qu'« en Grande-Bretagne, les plaintes des médecins sur les effets secondaires du médicament sont plus nombreuses que pour l'ensemble des 20 autres antidépresseurs les plus vendus », ajoutant que « des patients se sont plaints de crampes musculaires et de sensations semblables à des chocs électriques après avoir arrêté le Deroxat® ».

Cordialement,

Pandore

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Vanessa78 (7 messages) Envoyer message email à: Vanessa78 Envoyer message privé à: Vanessa78 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-04, 19:27  (GMT)
13. "Merci Pandore"
Bonjour,

Je vous remercie pour votre réponse et pour les liens que vous y avez associés.

En parcourant de nombreuses discussions déjà existantes sur le sujet, j'ai eu l'occasion de lire certains de vos témoignages et j'ai eu l'impression de me reconnaître un peu dans votre histoire.

Depuis l'âge de 16 ans (j'en ai maintenant 26), je souffre de troubles compulsifs du comportement alimentaire (anorexie, boulimie...)associés à une profonde dépression ce qui m'a conduite à être hospitalisée à de nombreuses reprises. Depuis bientôt un an, j'ai l'impression de sortir peu à peu la tête de l'eau mais je me sens toujours très fragile. Si je souhaite arrêter aujourd'hui mon traitement médicamenteux c'est parce que je pense que le moment est venu mais aussi et surtout car je me trouve dans une situation propice à cela. je viens d'arrêter mes études et n'ai donc pas d'obligation scolaire ou professionnelle. je peux donc me permettre de rester à la maison en attendant que les effets dus au sevrage des antidépresseurs cessent ou deviennent tout du moins plus supportables...

Je suis néanmoins assez pessimiste sur mon avenir. Aussi, je souhaiterais savoir où vous en êtes actuellement. Avez-vous la sensation que tout cela est désormais du passé pour vous ou vous sentez vous toujours sur un fil à deux doigts de rechuter?

J'espère que votre témoignage ou celui d'autres personnes ayant vécu des situations similaires pourront m'aider car j'ai la sensation d'avoir déja perdu 10 ans de me vie et je souhaierais pouvoir un jour rattrapper le temps perdu et croquer enfin la vie à pleines dents!!....

Merci à tous ceux qui voudront bien me répondre.

Cordialement,

Vanessa.

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
10-10-04, 22:47  (GMT)
14. "RE: Merci Pandore"
Bonsoir Vanessa,

Si le malaise que tu décris est dû au sevrage, ça ne va pas durer encore longtemps, quelques jours tout au plus.

Ensuite tu verras bien comment tu te sens. Est-ce que tu as suivi une thérapie ?

L'envie de rattraper le temps perdu me semble un très bon signe .

Bon courage

Pandore

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Vanessa78 (7 messages) Envoyer message email à: Vanessa78 Envoyer message privé à: Vanessa78 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
11-10-04, 01:14  (GMT)
15. "RE: Merci Pandore"
J'ai suivi de nombreuses thérapies mais aucune n'a vraiment été concluante. Il est tellement difficile de trouver un bon praticien avec lequel on se sente totalement en confiance!...

Concernant les effets que je ressens en ce moment, ils sont sans nul doute liés au sevrage. Je vais donc prendre mon mal en patience et je vous tiendrai au courant.

Cordialement,

Vanessa.

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DaisyBell (1 messages) Envoyer message email à: DaisyBell Envoyer message privé à: DaisyBell Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
06-02-05, 15:53  (GMT)
17. "RE: Sevrage des anti-dépresseurs : mise au point"
Bonjour

je vous ecris entre mes larmes, je n'arrive pas à supporter les dizaines d'effets engendrés par l'arret du Deroxat.

J'ai ete completement inconsciente et présomptueuse : j'ai decidé de moi-même cette semaine d'arreter ce medicament qui, certes, avait fait enormement pour moi, mais qui n'etait plus à l'ordre du jour ! Depuis plusieurs mois, j'étais bien, je me tatais... et là j'ai sauté le pas. Ma tête me criait d'arreter le traitement, et maintenant c'est mon corps qui hurle à la mort ... !

On est dimanche, la panique et la souffrance m'ont décidée à appeler le médecin de garde. La seule solution est de reprendre le deroxat !
Je vivais ce sevrage comme un echec cuisant, mais en lisant les centaines de témoignages de ce forum, je me sens rassurée sur ce point.
Je désespère néanmoins de pouvoir un jour être heureuse grâce à moi-même et non grâce à une substance chimique si puissante.

Je vous remercie d'avoir témoigné, cela me permet d'une part de me sentir moins seule, et d'autre part, vous avez su décrire ces sensations inimaginables ! Je ressens exactement ce que vous décrivez.

J'ai peur maintenant, et je veux que ça s'arrête... Je suis complètement vidée, découragée. Si au moins j'avais été prévenue... Et dire que je suis infirmière...

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