Bonsoir, Spiruline,J'imagine que vos mots ont dépassé votrre pensée - j'ai dû avoir le même réflexe 
Bon, cela dit, que le facteur psychologique soit important, jene vais pas aller jusqu'à le nier. Mais vous savez que les règles douloureuses ou problématiques sont une souffrance effroyable pour celles qui doivent le subir et s'entendre dire de plus au quotidien que "c'est dans la tête".
La pilule a permis aux femmes une vraie liberté vis-à-vis de la grossesse. Qu'elle soit utilisée aussi à des fins thérapeutiques est somme toute heureux.
J'ai des années de souffrance terrible derrière moi, liées à l'obscurantisme de certains gynécos - tous hommes, faut-il le rappeler - et à qui je souhaite sincèrement d'être à longueur de journée assis sur des lames de rasoir acérées avec un marteau-piqueur dans la tête et la nausée pendant des jours entiers ; non que je souhaite en règle générale des souffrances monstrueuses aux commensaux qui m'auraient mal comprise, mais j'aimerais UNE SEULE FOIS qu'un gynéco se mette dans la peau d'une femme qui souffre avant de la juger malade psychosomatique.
Je ne crois pas un instant que la pilule dégrade le psychisme si elle est bien adaptée. Il y a - et c'est tant mieux - suffisamment de variétés de pilules disponibles en pharmacie pour qu'on puisse y trouver son content. Qu'on décide de l'arrêter relève là encore de la liberté individuelle, mais je ne peux pas laisser dire sans réagir violemment que c'est la seule méthode à suivre, j'en connais les conséquences. Si j'arrête la pilule, je ne ressens comme premier effet que le retour rapide de mes migraines, et ça ce n'est pas drôle, mais alors pas drôle du tout ! 
Je me permets tout de même de vous faire remarquer que vos réflexions, prises au premier degré, me rappellent désagréablement les gourous naturopathes et autres pseudo-thérapeutes de tout poil qui sévissent à intervalles réguliers même sur des forums aussi sérieux et objectifs qu'Atoute. Ayant horreur desdits gourous pour en avoir subi un à l'AFPA pendant un an, je deviens assez réactive sur ce point. En effet, la pauvre folle qui m'a servi de formatrice prétendait détenir le savoir absolu (férue de PNL) et ça c'est très mal fini pour elle. Je ne vous parlerai même pas de ses délires sur le complot mondial - il paraît que l'implant contraceptif contient une puce électronique enregistrant tous vos faits et gestes, ceci affirmé avec le plus grand sérieux
- ni de ses élucubrations délirantes sur le savoir-être. Manifestement, avec nous autres stagiaires, elle ne sut plus être et nous laissa choir deux mois avant la fin. Somme toute, avec le recul, je pourrais à loisir me gausser de son atitude incohérente et à la limite de la paranoïa, mais je ne peux oublier qu'elle a démoli psychiquement une des stagiaires.
Et c'est à ce titre que j'ai réagi. Je ne supporte pas les affirmations péremptoires, cela me sort de mes gonds.
Bon, j'avoue que j'ai été assez dure avec vous, mais en temps normal, je vous rassure je ne saute pas sur le râble de toute personne dont les propos me disconviennent 
Bonne nuit à vous