Bonjour,
Pour répondre à votre première question, et après en avoir discuté avec des spécialistes, oui apparamment le stress (comme tout ce qui fait baisser les défenses immunitaires ) peut favoriser les cancers.
Ceci dit ils m'ont dit qu'il n'y a rien de gravé dans le marbre de ce point de vue, et que çà dépends énormément d'un individu à l'autre.
Internet fourmille de renseignements sur la LLC, pas toujours faciles à comprendre, mais en tout cas les traitements ne font pas encore de miracles.
Ceci dit, d'après ce que je vois avec mon père qui a cette maladie :
1) le problème majeur dans le LLC ce n'est pas tant la prolifération de globules blancs en soit que la baisse associée des défenses immunitaires. Elles sont responsables de la plupart des décès, sachant que si les défenses sont vraiment basses, la moindre maladie bénigne en temps normal (petite gastro, rhume, etc.) devient vraiment dangereuse. En plus, les malades se tapent aussi les maladies typiques des malades immuno-déprimés (candidoses buccales par exemple).
2) dans ce genre d'affection chronique, le moral et le soutien affectifs sont super importants. Pas facile de se voir réduire de jour en jour
Par exemple, ca aide d'avoir le moral pour tenter de manger malgré les douleurs et le risque de vomir ...
3) les traitements que vous citez (greffe) montrent que votre frère est jeune pour un malade de LLC, et que les médecins seront plus tentés de se démener pour son cas (en tout cas plus que pour un IRC de 80 ans qui en est à son 4ème infarctus). Bref, ayez confiance, l'important c'est d'être suivi par quelqu'un de compétent, si possible qui soit bien au courant d'éventuels nouveaux traitements qui pourraient apparaitre (un CHU c'est peut-être mieux de ce point de vue là).
4) les chimiothérapies de la LLC ne sont apparemment pas les plus agressives, mais elles restent encore de véritables poisons. Le critère de début de traitement c'est le spécialiste qui choisit, en général en se basant sur l'apparition de ganglions, le gonflement de viscères (foie, rate, etc.), sur le vitesse d'augmentation du nombre de globules blancs dans le sang (ils font la "pente " pour savoir si la maladie accélère vite ou pas), et sur la "signature" chimique des cellules concernées.
En fonction de ces 4 éléments et d'autres complémentaires, votre spécialiste pourra PEUT-ETRE vous donner un pronostic, sachant que là encore rien n'est gravé dans le marbre, et que certaines personnes vivent de nombreuses années et meurent d'autre chose qui n'a rien à voir, alors que d'autres survivent peu.
5) N'hésitez pas à avoir un deuxième avis.
Pour une maladie grave comme celle-là, il n'y a rien de scandaleux à demander l'avis d'un 2ème spécialiste, voire d'un 3ème, vu que les conséquences du traitement sont lourdes.
Les médecins étant humains, et quite à froisser leur amour propre (ils s'en remettront bien ) essayez de les choisir sans "copinage" entre eux.
Bon courage pour votre frère,
Buche