Bonjour,il est d'ailleurs intéressant de s'interroger sur les mécanismes de régulation du système immunitaire par le cerveau.
Sans rentrer dans des détails extrêmement complexes, je m'interroge notamment sur le bénéfice, d'un point de vue de l'évolution, d'une telle régulation. Après tout, pourquoi le système immunitaire ne serait-il pas totalement autonome? Cette interaction avec le mental ne serait-elle pas en fin de compte contre-productive?
Ou se peut-il que ce soit une forme de sélection biologique comme d'autres, à savoir (pour simplifier, évidemment) qu'un mental "défaillant" à certains niveaux (là encore, je simplifie énormément) serait potentiellement nuisible à la survie et donc en quelque sorte "découragé" via le système immunitaire?
Autre possibilité a contrario: la régulation du système immunitaire via le cerveau est une nécessité de par la complexité de ce premier (le cerveau régulant la plupart de nos fonctions biologiques à divers niveaux) et surtout la complexité de l'environnement. Et le "chemin" dans le cerveau entre les fonctions basiques de régulation et ce que nous appelons le mental (parties diffuses du cortex) est au contraire un bénéfice évolutif permettant de contrôler à un niveau supérieur la régulation lorsque celle-ci est "dépassée par les événements"?
En dernière hypothèse, serait-ce simplement un effet du hasard?