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"automutilation"

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jery (3 messages) Envoyer message email à: jery Envoyer message privé à: jery Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-04-04, 18:55  (GMT)
"automutilation"
Toujours des scarifications de plus en plus profonde, et toujours plus de sang. Je sais plus quoi faire, aidez moi, j'ai envie de voir tout mon corp se vider de mon sang et de toujours couper de plus en plus profond.
J'ai jeté toutes mes lames, mais quand l'envie viens il y toujours des objets sous la main pour couper (couteau de cuisine, rasoir..., ou mem compa)
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  Liste des réponses à ce message

  Sujet     Auteur     Posté le:     ID  
 RE: automutilation salicorne 08-04-04 1
   RE: automutilation Ilse 19-10-04 11
       RE: automutilation cilloux 20-10-04 12
           RE: automutilation cesare 20-10-04 13
               RE: automutilation Pandore 20-10-04 14
 RE: automutilation nelo 08-04-04 2
   RE: automutilation jery 09-04-04 3
       RE: automutilation cilloux 19-08-04 6
 Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la pe... Boebey 19-08-04 4
   RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez l... cilloux 19-08-04 5
       RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez l... Boebey 19-08-04 8
           RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez l... cilloux 22-08-04 10
   Quatre croyances ! Boebey 19-08-04 7
   RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez l... Boebey 21-08-04 9
 RE: automutilation fred57 25-10-04 15
 RE: automutilation sarahmia 24-01-05 16
 RE: automutilation D_Dupagne 29-01-05 17
 RE: automutilation bloodymary 29-01-05 18

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Texte des réponses

salicorne (7 messages) Envoyer message email à: salicorne Envoyer message privé à: salicorne Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-04-04, 21:53  (GMT)
1. "RE: automutilation"
Jery,

Il y a surement une raison à tout ça, as-tu essayé d'en trouver la cause... et peut etre existe-t-il un forum ou un "chat" ou tu pourras parler avec des personnes qui ont le même probleme que toi....
J'en connais un mais c'est pour les personnes victimes d'abus sexuels...

Sinon, je te conseillerai d'aller voir un psy qui pourrait t'aider.

Bon courage !

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Ilse (2 messages) Envoyer message email à: Ilse Envoyer message privé à: Ilse Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-10-04, 21:30  (GMT)
11. "RE: automutilation"
Bonjour à tous,

Je vois que ce chat n'a pas été utilisé depuis un certain temps. Je suis journaliste et j'aimerais parler à des femmes du Canada qui s'adonnent à l'automutilation. Pourriez-vous m'aider?

Cécile, Serait-ce possible que vous me donniez des sites internet où on glorifie l'automutilation?

Vous pouvez m'écrire à mali.paquin@vif.com

Merci.

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
20-10-04, 00:30  (GMT)
12. "RE: automutilation"
Je préfère ne pas vous répondre parce que je ne sais pas si vous êtes réellement journaliste, vous pourriez être une jeune femme en désarroi qui se fait passer pour une journaliste afin d'avoir des renseignements sur l'auto-mutilation.

Dans le cas où vous seriez bien journaliste, je ne peux pas cautionner que la souffrance des gens soit exploitée pour la presse à scandale.

Ce qui compte, ce n'est pas de descendre dans leur délire, c'est de les faire revenir à la réalité.


Cécile

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cesare (11 messages) Envoyer message email à: cesare Envoyer message privé à: cesare Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
20-10-04, 11:13  (GMT)
13. "RE: automutilation"
Ce qui compte, ce n'est pas de descendre dans leur délire, c'est de les faire revenir à la réalité.

Après 30 ans passés en HP je dis simplement merci Cécile pour ce bon sens !

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Pandore (1637 messages) Envoyer message email à: Pandore Envoyer message privé à: Pandore Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
20-10-04, 11:26  (GMT)
14. "RE: automutilation"
Bonjour,

Tu as raison : BRAVO Cécile !

Pandore

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nelo (12 messages) Envoyer message email à: nelo Envoyer message privé à: nelo Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
08-04-04, 22:36  (GMT)
2. "RE: automutilation"
Modifié le 08-04-04 à 22:37  (GMT)

Modifié le 08-04-04 à 22:37  (GMT)

pour moi tu te fais des scarifications quand tu sens que ton morale descends, autrement dit, tu te fais du mal a ton corps pour oublier ta souffrance morale! S'auto mutilé, ne résoudra pas tes problèmes moraux, cela ne ferra que retarder leur effet, la seul alternative que tu as, pour moi, c'est d'aller voir un psy, que t'aidera a trouver la chose qui te fait tellement mal dans ton esprit, et a la faire disparaître!

Je ne sais pas qu'elle est ta vie, ce que tu a vécu, mais je suis sur et certain que si tu va trouver un psy, et que tu lui raconte ta vie,le mal que tu te fais, tes angoisses, il saura t'aider!

Et n'oublie pas qu'un psy ne juge pas, il écoute et aide!

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jery (3 messages) Envoyer message email à: jery Envoyer message privé à: jery Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
09-04-04, 09:34  (GMT)
3. "RE: automutilation"
merci de votre réponse
SALICORNE,je sais qu'il y a une raison pour ces scarifications, et je suis en train de chercher la cause (meme si je la connais déjà un peu), sinon il existe un forum sur les automutilations sur anorexie.org.
NELO, je sais que les coupures me font oublier (pour un petit moment)ma douleur morale pour faire place a la douleur physique.
JE vous remercie sincerement de votre réponse.
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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-08-04, 01:08  (GMT)
6. "RE: automutilation"
Bonsoir Jery,


la cause, la raison de tout ça, honnêtement, ça ne sert à rien de te pencher là-dessus.

Pose-toi honnêtement la question : est-ce que tu souhaites arrêter ou continuer l'auto-mutilation ?

Je te parle en connaissance de cause (et on s'est peut-être croisées sur d'autres forums) : si tu veux oublier ta douleur morale, alors mets toute ton énergie et tous tes efforts pour trouver des sources de réconfort. C'est l'unique thérapie. Remplacer le mal par du bien.

Par exemple, fais l'inventaire des cadeaux que tu as reçus pour tes anniversaires et essaie de revivre les bonnes émotions.

Un quart d'heure sans souffrir, c'est un quart d'heure de souffrance en moins (idiot ? Pas tant que ça) et de quart d'heure en quart d'heure, tu arriveras à construire une vie sans souffrance.

Bon courage.
Cécile (ancienne "automutilée")

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Boebey (62 messages) Envoyer message email à: Boebey Envoyer message privé à: Boebey Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-08-04, 00:54  (GMT)
4. "Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite"
Traitement de l’automutilation chez les personnalités limites :
Aspects théoriques et stratégies cliniques.
Essai présenté par Chantal Vézina à l’École de psychologie, Faculté des sciences sociales, de l’Université Laval pour l’obtention du grade de maîtrise en psychologie (M. Ps), juin 1998. Sous la direction de Madame Diane Allaire, M. Ps et Monsieur Louis Diguer, Ph. D.

Introduction

Selon le DSM-IV, le diagnostic du trouble de personnalité limite comporte neuf critères dont le cinquième s’énonce comme suit : répétition de comportements, de gestes ou de menaces suicidaires, ou d’automutilation (American Psychiatric Association, 1994). Les patients limites s’automutilent de façon fréquente : ces comportements surviendraient dans 75% des cas (Clarkin, Widiger, Frances, Hurt, et Gilmore, 1983) et seraient négativement corrélés avec l’âge du patient. L’automutilation se définit de la façon suivante : blessure intentionnelle que le sujet inflige à une partie de son propre corps sans intention apparente de mourir (Feldman, 1988; Favazza, 1989; Winchel et Stanley, 1991; Kemperman, Russ, et Shearin, 1997).


L’automutilation est un symptôme du trouble de personnalité limite qui est intimement lié aux autres caractéristiques du trouble et qui peut être compris comme un élément faisant partie du fonctionnement pathologique global du patient. Walsh et Rosen (1988) ont fait l’exercice d’analyser les liens entre l’automutilation et chacun des critères du DSM-IV. Ceci permet une compréhension du phénomène de l’automutilation à l’intérieur d’une pathologie bien circonscrite. Voici donc les huit critères du DSM-IV ainsi qu’une brève explication du lien avec l’automutilation.


(1) efforts effrénés pour éviter les abandons réels ou imaginés

Le patient limite ressent une grande difficulté à rester seul. Durant ces moments d’isolement, il expérimente une grande angoisse qui devient vite insoutenable. L cherche donc à conserver un lien avec les autres en ayant constamment de fortes demandes affectives. L’entourage devient vite épuisé devant ces incessantes demandes et la menace d’abandon devient intolérable pour le patient limite. L’automutilation sert à soulager la tension provoquée par cette menace d’abandon et à exercer un certain contrôle sur l’entourage.


(2) mode de relations interpersonnelles instables et intenses caractérisées par l’alternance entre des positions extrêmes d’idéalisation excessive et de dévalorisation

L’automutilation est une méthode utilisée par les patients limites afin de contrôler la valence affective dans leurs relations interpersonnelles. Lorsque l’entourage devient excédé par les demandes répétées du patient, la menace d’abandon devient imminente et l’autre est perçu comme étant mauvais. L’automutilation, de par sa capacité d’apporter des bénéfices secondaires comme l’attention, la sollicitude de l’autre, permet au patient de reconquérir l’autre et à ce moment, la relation est considérée comme idéale, répondant à tous les besoins du patient. Lorsque la crise provoquée par l’automutilation est passée, la relation devient plus stable, les demandes pressantes du patient recommencent et le cycle se perpétue.


(3) perturbation de l’identité : instabilité marquée et persistante de l’image ou de la notion de soi

La notion d’autopunition contenue dans l’acte automutilatoire indique une perturbation de l’identité où celle-ci est fragmentée en bon moi et en mauvais moi. Lors de l’automutilation, le mauvais moi est puni et le bon moi peut à nouveau occuper la scène. De plus, l’attention accordée par l’environnement après l’automutilation rehausse l’estime de soi du patient limite et stabilise pour un moment l’image de soi.


(4) impulsivité dans au moins deux domaines potentiellement dommageables pour le sujet

Le patient limite souffre d’un manque d’habiletés à différer les moments de gratification et à tolérer les frustrations. L’automutilation est un acte éminemment impulsif. Devant l’intensité de la menace d’abandon et de la frustration, le patient doit " faire quelque chose " pour soulager cet état dysphorique. L’automutilation devient une réponse facilement accessible devant l’urgence d’agir.


(5) instabilité affective due à une réactivité marqué de l’humeur (p. ex., dysphorie épisodique intense, irritabilité ou anxiété durant habituellement quelques heures et rarement plus de quelques jours)

L’automutilation est un des comportements utilisés afin de réguler et de moduler les affects intenses vécus par les patients limites. Le soulagement de la tension affective (irritabilité ou anxiété) résultant de l’automutilation et le retour à un affect plus tolérable serait une des principales fonctions de cet acte.


(6) sentiments chroniques de vide

Lors de la séquence de l’acte automutilatoire, les patients limites rapportent fréquemment une sensation de vide, de détachement, d’être mort physiquement; le geste de s’automutiler leur permettrait de " revenir à la vie ". De plus, comme le patient limite bénéficie à ce moment-là de l’attention de l’entourage, il a également l’impression d’un engagement interpersonnel remplaçant la perception d’une solitude intolérable.


(7) colères intenses et inappropriées ou difficulté à contrôler sa colère

Un des affects principaux des patients limites est une colère intense que les auteurs nomment la rage. Dans certains cas, cette rage ne peut être déchargée sur l’objet frustrant car le patient limite risque d’être abandonné. Par l’automutilation, il retourne cette rage contre lui-même par une identification à l’agresseur et réussit ainsi à garder un certain contrôle sur les conséquences de son agressivité.


(8) survenue transitoire dans des situations de stress d’une idéation persécutoire ou de symptômes dissociatifs graves

Comme nous l’avons souligné précédemment, les patients limites rapportent un état dissociatif lors de l’automutilation (une sensation d’être hors de leur corps). Cet état ferait en sorte qu’ils ne ressentiraient aucune douleur durant la lacération.


Ainsi, l’automutilation est un symptôme du trouble de personnalité limite qui doit être étudié en lien avec la symptomatologie globale du patient. Nous approfondirons certaines de ces notions dans les deux prochains chapitres. Nous sommes cependant déjà à même d’entrevoir la richesse et la complexité de cet acte d’agression retourné contre soi-même.


Le comportement automutilatoire est source d’interférence au cours de la thérapie et peut contribuer à l’échec du traitement (Linehan, Armstrong, Suarez, Allmon, et Heard, 1991). Dès le début de la thérapie, le symptôme d’automutilation peut surgir comme résistance au traitement afin de garder intact l'équilibre fragile entre le faible moi du patient et l’environnement extérieur. L’automutilation demeure donc un phénomène courant auquel le clinicien est confronté régulièrement dans sa pratique avec la clientèle des personnalités limites. Devant ce comportement, les cliniciens ressentent souvent une forte réaction d’impuissance et d’anxiété, de répulsion ou de dégoût et d’une impression d’être " manipulé " (Favazza, 1989). Cette réaction du clinicien peut induire des agissements inappropriés (Favazza, 1989) ou conduire à une hospitalisation hâtive du patient qui s’avère peu efficace dans le traitement de l’automutilation (Callahan, 1996). Il est donc essentiel pour le clinicien d’avoir une attitude de réflexion et de compréhension de l’automutilation plutôt qu’une attitude réactive teintée d’affects contre-transférentiels mal utilisés. L’élaboration d’un cadre théorique en lien avec la pratique clinique vient nourrir cette réflexion et s’avère essentiel pour le traitement ou l’encadrement de l’automutilation.


Cet essai se veut donc une tentative de compréhension du comportement d’automutilation chez la personnalité limite. Il comporte deux grands chapitres, le premier abordant le phénomène de manière théorique, le second illustrant les diverses modalités de traitement décrites dans la littérature scientifique. Dans un premier temps, nous soulèveront le problème terminologique et son impact sur la littérature empirique pour ensuite aborder la distinction entre automutilation et suicide. Nous ferons par la suite une revue des principales études empiriques sur le lien entre l'abus sexuel dans l’enfance et l’automutilation. La partie suivante s’intéresse aux aspects descriptif et phénoménologique de l’automutilation. Le premier chapitre se clôt par différentes hypothèses explicatives de l’automutilation à l’aide de trois approches théoriques : psychodynamique, cognitive-behaviorale et biologique. Le second chapitre aborde exclusivement le traitement de l’automutilation suggéré par les trois approches privilégiées dans cet essai. En dernier lieu, une réflexion personnelle amènera, nous l’espérons, un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite.

À suivre au lien suivant : http://iquebec.ifrance.com/tplenprojection/automutilation1.html

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-08-04, 01:02  (GMT)
5. "RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite"
Je trouve ça complètement débile de raccoler tous les gens présentant une souffrance psychique pour en faire des borderlines.

Ca sert à quoi ? A coller une étiquette. A conforter la personne dans une position d'attente (l'aide viendra des autres, des médecins, des psys, de la recherche...)

L'automutilation commence bien avant les actes : il faut avoir envers soi-même une démarche active de recherche du bien-être, du bonheur, de la santé.


Quiconque ne s'intéresse pas à sa santé fait une forme d'automutilation.

Par exemple, un jeune, qui vient d'emménager pour la première fois en appart, loin de ses parents, et qui ne fait pas un seul repas correct, qui mange des croissants à midi et des chips le soir, qui fume, qui prend sur son temps de sommeil pour bosser ou pour sortir... ben c'est une formue d'automutilation.

Alors la cigarette, l'alcool, la vitesse au volant, les conduites sexuelles à risque... tous des borderlines ?

Cécile (automutilatoire quand ça ne va pas, mais qui aime la solitude, qui ne tolère pas la frustration - faut pas être débile non plus - et qui préfère le bon sens aux théories fumeuses).

Non mais.

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Boebey (62 messages) Envoyer message email à: Boebey Envoyer message privé à: Boebey Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-08-04, 22:46  (GMT)
8. "RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite"
Pas de malentendus s.t.p.

C'est un ouvrage qui concerne le "Traitement de l’automutilation chez les personnalités limites"

En précisant que : "L’automutilation est un symptôme du trouble de personnalité limite qui est intimement lié aux autres caractéristiques du trouble et qui peut être compris comme un élément faisant partie du fonctionnement pathologique global du patient."

Il ne faut pas interpréter que tous les automutilateurs ont le trouble de personnalité limite ... ni conclure que toutes les personnes ayant le trouble de personnalité limite s'automutilent.

Il y a un exercice de discernement à faire ici !

Boebey

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cilloux (2292 messages) Envoyer message email à: cilloux Envoyer message privé à: cilloux Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
22-08-04, 09:25  (GMT)
10. "RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite"
Il ne faut pas interpréter que tous les automutilateurs ont le trouble de personnalité limite ... ni conclure que toutes les personnes ayant le trouble de personnalité limite s'automutilent.

Voilà, c'est ce que j'attendais.
Merci.

Cécile

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Boebey (62 messages) Envoyer message email à: Boebey Envoyer message privé à: Boebey Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
19-08-04, 22:43  (GMT)
7. "Quatre croyances !"
"Du point de vue cognitif, les automutilateurs auraient quatre croyances de base qui maintiendraient leurs comportements (Walsh et Rosen, 1988). D'abord, une première croyance est que l'automutilation est acceptable, nécessaire et même avantageuse. Cette croyance régularise le comportement. Deuxièmement, les patients limites qui s'automutilent croient que leurs corps et eux-mêmes sont repoussants et donc méritent d'être punis. Une troisième croyance est celle qui veut qu'une action soit entreprise afin de réduire la tension affective. Quatrièmement, les patients sont convaincus qu'une action intempestive est nécessaire afin de communiquer aux autres leurs affects. Ces quatre croyances forment la trame cognitive de l'automutilation et perpétuent le comportement."

À suivre ... au lien suivant : http://iquebec.ifrance.com/tplenprojection/automutilation1.html

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Boebey (62 messages) Envoyer message email à: Boebey Envoyer message privé à: Boebey Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
21-08-04, 22:34  (GMT)
9. "RE: Un regard neuf, sinon plus éclairé sur le phénomène de l’automutilation et son traitement chez la personnalité limite"
Voici un autre extrait que je tiens à vous présenter dans l'intégralité (sans censure) qui permet de voir une approche intéressante en thérapie. Le but n'étant pas de remettre en question les approches qu'utilisent vos thérapeutes mais plutôt d'identifier du côté du patient (de l'utilisateur de service) sa partie des responsabilités dans l'alliance thérapeutique, ses attitudes, ses responsabilités en dehors de la thérapie pour identifier de meilleures stratégies pour tolérer les situations de détresse...

Bonne lecture !

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2.2.2 Rockland et la thérapie de support d'orientation psychodynamique

Rockland (1992) a développé une thérapie pour les personnalités limites qui à la base s'inspire d'une compréhension dynamique de la personnalité tout en incluant des interventions cognitives-behaviorales et pharmacologiques. L'approche de Rockland va dans le même sens que celle de Kernberg. La thérapie de support d'orientation psychodynamique (TSOP) serait particulièrement efficace lors des passages à l'acte des personnalités limites dont l'automutilation. Cette thérapie met d'abord l'accent sur l'aspect supportant du moi dans le traitement de l'automutilation et pourra par la suite utiliser un mode plus analytique afin de régler les conflits intrapsychiques, source des comportements automutilatoires. Le but essentiel de la TSOP est de renforcer les fonctions du moi permettant ainsi une meilleure adaptation, mot-clé de l'approche de Rockland. Ainsi, au début du traitement, le thérapeute sert d'auxiliaire du moi du patient.


Le maniement clinique de l'automutilation en TSOP se fait en plusieurs étapes. La première étape consiste à évaluer une histoire antérieure d'automutilation et s'il y a lieu les stratégies cliniques précédentes qui ont réussi ou échoué. La deuxième étape consiste à négocier un contrat thérapeutique avec le patient, contrat qui dans le cas de comportements automutilatoires comportera des alternatives au comportement (Callahan, 1996). L'étape suivante voit le thérapeute agir directement sur le passage à l'acte en identifiant fréquemment les défenses archaïques (clivage, identification projective, déni) jouant un rôle dans l'automutilation. Il rappelle constamment au patient les ententes du contrat et les responsabilités qu'il doit prendre face à son comportement inadapté.


Rockland note que l'automutilation doit être considérée dans l'ici et maintenant comme la meilleure façon pour le patient limite de transiger avec sa souffrance psychique. Anna Freud (1954) soutient que "Le patient est déjà sincère quand il traduit sur le seul mode qui lui soit encore accessible, c'est-à-dire par le moyen de mesures de défense déformées, sa pulsion et son affect". Le thérapeute doit donc communiquer au patient sa compréhension de l'automutilation tout en l'encourageant à exprimer ses conflits, ses affects et ses transferts avec des mots plutôt que dans l'action. Cette approche correspond à la dialectique de Linehan où la tension acceptation de la situation / désir de changement doit être contenue par le thérapeute.


La vignette clinique suivante tirée de Rockland (1992) permet d'illustrer à la fois les aspects fonctionnels de l'automutilation chez la personnalité limite, l'attitude du thérapeute face à ce comportement, le besoin de maintenir une structure thérapeutique permettant d'encadrer la patiente et la résistance de celle-ci face au cadre thérapeutique.


Vignette clinique

La patiente est une femme célibataire de 29 ans avec une histoire de multiples épisodes d'automutilation; elle ne s'est pas mutilée depuis le début de la thérapie. Elle a déjà suivi une thérapie de support durant trois mois. La patiente arrive à la séance vêtue d'un chandail à manches courtes malgré la saison froide; il y a plusieurs coupures superficielles très visibles sur ses avants-bras. Elle s'asseoit silencieusement et fixe du regard le thérapeute dans l'attente d'une réaction. Après deux minutes de silence, le thérapeute commence à parler.

T.: Je ne peux que remarquer vos coupures sur les bras.
P.: (Silence)
T.: Qu'est-ce qui s'est passé pour que vous vous coupiez ?
P.: (Silence)
T.: J'ai l'impression que vous voulez m'en dire plus sur ces coupures.
P.: (Silence)
T.: (Après 3 minutes) Je veux vous rappeler que nous nous sommes entendus pour que vous exprimiez ce que vous avez en tête durant la séance.
P.: Allez vous faire foutre !
T.: Il est clair que vous êtes en colère contre moi, mais je ne sais pas pourquoi. Je ne peux pas lire dans votre esprit.
P.: (Silence)
T.: Il me semble que même ce silence dans lequel vous vous murez est un silence de colère pour me punir de quelque chose.
P.: En colère ? Je suis furieuse. Je vous ai appelé hier soir et vous ne m'avez pas rappelé. Où êtes-vous lorsque j'ai besoin de vous, espèce de salaud !
T.: Je vous ai rappelé, mais vous sembliez intoxiquée et vous divaguiez et déliriez. Je ne comprenais pas ce que vous disiez. Je vous ai dit alors que je vous verrais aujourd'hui à notre séance régulière.
P.: Vous m'avez appelé ? Je ne m'en rappelle pas.
T.: Cela soulève un autre problème. Nous nous sommes entendus au début du traitement que le moindre abus significatif de substances allait compromettre le traitement sinon le rendre impossible, et que si cela arrivait, vous alliez retourner aux rencontres des AA sur une base régulière.
P.: Allez vous faire foutre, vous et les AA.
T.: (Après 3-4 minutes de silence) Vous semblez tellement en colère contre moi que même le fait de vous avoir dit que je vous ai rappelé ne diminue pas votre agressivité.
P.: Allez vous faire voir ! Je vous ai appelé quand j'avais besoin de vous et vous n'étiez pas là, c'est pour ça que j'ai commencé à boire. C'est votre faute, pas la mienne !
T.: La réalité est que je vous ai rappelé aussitôt que j'ai eu le message. Mais une autre partie de la réalité est que je ne peux être disponible à tout moment. Je vous ai appelé quand j'ai eu votre message.
P.: (Silence) J'ai passé un moment affreux. (Plus doucement et avec moins de colère) Je me sentais terriblement angoissée, et j'avais l'impression d'être en-dehors de mon corps. C'est pour cela que je vous ai appelé, j'ai pensée que peut-être si je vous parlais, ça m'aiderait. Mais vous êtes toujours occupé, vous avez toujours quelque chose de plus important à faire. J'ai commencé à boire, mais l'angoisse m'envahissait. Je me suis sentie déprimée et j'étais en colère contre vous parce que vous n'étiez pas là et contre moi parce que j'avais besoin de vous parler. Je me haïssait d'avoir besoin de vous, et je vous haïssais parce que j'avais besoin de vous, et manifestement vous vous en fichiez ! J'avais une impression d'irréalité, c'était horrible, insupportable. Alors j'ai pris une lame de rasoir et j'ai commencé à me couper les bras. C'est fou, je ne sentais rien. Mais je me sentais un peu mieux, et plus je me coupais, plus je me sentais mieux. À chaque coupure, je disais "Va te faire foutre", et je ne sais même pas si je disais cela à moi ou à vous. Je regardais le sang et je me sentais mieux. Le sentiment d'irréalité s'est évanoui et j'ai senti que je n'aurais jamais plus besoin de vous. Qui a besoin de vous ? De toute façon, vous vous en fichez ! (Tout en parlant, la patiente s'était visiblement calmée, son regard ne montrait plus de colère mais plutôt de la tristesse, avec des larmes dans les yeux).
T.: Cela semble avoir été très pénible. Je suis désolée que vous ayez vécu ce terrible moment.
P.: (De nouveau en colère) Merci beaucoup, cela m'aide beaucoup !
T.: Je vous répète que je suis désolé de ce qui est arrivé et de n'avoir pu vous donner de mon temps, mais c'est la réalité. Je crois également que vous avez mieux à faire maintenant que de continuer votre crise de colère. Qu'est-ce qui est arrivé hier soir qui vous a si angoissé ?
P.: Toujours la même merde. J'ai eu une dispute avec mon ami. Il est parti de la maison, j'ai paniqué et puis j'ai déprimé.
T.: Ainsi, l'épisode a commencé avec un rejet, alors vous avez cherché à me rejoindre, vous vous êtes sentie également rejeté par moi et il y a eu une escalade d'angoisse.
P.: Ouais, je suppose. Très aidant ! Je sais tout ça. Je me sentais tellement bien avec lui, je me sentais aimée et protégée, et maintenant il est parti.
T.: À quel sujet vous êtes-vous disputé ?
P.: Je me plaignais qu'il n'était pas avec moi assez souvent, qu'il ne me donnait pas assez d'attention et qu'il ne m'aimait pas assez. Sa réponse a été de partir.
T.: Il est clair que vous êtes très sensible au rejet, particulièrement à celui des hommes qui prennent soin de vous. Mais pourquoi votre réaction est si intense ?
P.: Quand je sens que je vais être abandonnée, c'est comme si je disparaissais, comme si je n'étais rien, comme si je ne valais rien d'autre qu'un tas de merdre.
T.: Ainsi, lorsque vous vous sentez aimée, vous vous sentez bonne et entière, mais si quelqu'un vous abandonne, et peut-être particulièrement un homme, vous tombez dans votre trou noir.
P.: (Silence)
T.: Il ne nous reste que quelques minutes et je voudrais vous parler de votre consommation d'alcool. Vous devez essayer d'arrêter de boire mais si vous n'en êtes pas capable seule, vous devez retourner aux rencontres des AA sur une base régulière. Je suis également préoccupé par vos coupures. Pouvez-vous penser à un autre moyen pour soulager votre angoisse si cela arrive à nouveau ?
P.: (Silence. De plus en plus renfrognée et à nouveau en colère)
T.: Toute votre attitude a changé lorsque je vous ai dit qu'il fallait arrêter de vous couper et vous êtes à nouveau en colère et silencieuse. J'ai l'impression que vous vivez cela comme un autre rejet. Avez-vous une idée de ce que vous pourriez faire à la place de vous couper ?
P.: (Silence)
T.: Nous parlerons de cela à la prochaine séance. Même si vous couper le bras n'est pas la fin du monde, il serait bien de trouver une façon moins destructrice de vivre votre rage et votre désespoir lorsque vous vous sentez rejetée. Pour le moment, je suppose que c'est le soulagement le plus efficace que vous avez trouvé. Mais j'espère que nous trouverons une meilleure façon de contenir ces pénibles émotions. Vous devez penser à cela. Maintenant nous devons arrêter.
P.: Allez vous faire foutre.
T.: Je vous vois la semaine prochaine.


Suite à cette vignette, nous pouvons faire quelques observations sur la manière d'aborder le traitement de l'automutilation. D'abord, le thérapeute prend tout de suite en considération les coupures sur le bras de la patiente et surtout ne les ignores pas. Devant le silence de la patiente, il n'hésite pas à rappeler à celle-ci un paramètre du contrat thérapeutique qui stipule qu'elle doit exprimer ses pensées. Par la suite, il tente avec elle d'identifier les facteurs précipitants de son geste automutilatoire et suggère la possibilité de chercher des alternatives à ce comportement. Le thérapeute termine la séance en adoptant une position d'acceptation et de compréhension du geste de la patiente tout en prônant par contre le changement.

À suivre ... au lien suivant : http://iquebec.ifrance.com/tplenprojection/automutilation1.html

-----------------------------------


Enfin, n'oubliez pas de consulter la section suivante, au besoin :

Tolérance à la détresse
http://groups.msn.com/TPLenprojection/tolranceladtresse.msnw

Trucs (au lieu de s'automutiler)

Tenez un cube de glace dans la main; pressez une balle de caoutchouc très fort; prenez une douche très forte et très chaude; écoutez de la musique très forte; faites l'amour; enroulez un élastique autour de votre poignet, étirez-le puis relâchez-le.

Source : Clinique Le Faubourg Saint-Jean (Québec)

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fred57 (1 messages) Envoyer message email à: fred57 Envoyer message privé à: fred57 Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
25-10-04, 21:16  (GMT)
15. "RE: automutilation"
Bonjour;

Je suis actuellement étudiant en licence de psychologie et je réalise un dossier sur les automutilations. Cependant, certains points restent sombres et difficiles à éclaircir.
L'exemple le plus probant est celui des automutilations du visage.

Quelqu'un, ici, pourrait-il m'éclairer?
Pour l'instant, mes sources sont faibles, compte tenu d'une littérature peu prolifique sur le sujet (inexistante même dans mon université)
Qu'en est-il , de plus, du lien possible entre automutilations du visage et abus sexuel réels pendant l'enfance et l'adolescence?

Merci d'avance.

cordialement,frédéric

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sarahmia (1 messages) Envoyer message email à: sarahmia Envoyer message privé à: sarahmia Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
24-01-05, 17:57  (GMT)
16. "RE: automutilation"
Hello Jery,

Je ne automutile pas mais je connais une copine qui n'est très chère qui le fait. J'aimerais bien vous aider et comprendre mieux cette maladie mais pour cela je dois apprendre à vous connaître.
Je connais et j'ai déjà vu une personne se couper devant moi, mais je n'ai jamais su quoi faire, je peux juste te dire bravo pour avoir jeter toutes tes lames. Dès que tu ne te sens pas bien au lieu de rester chez toi et d'attendre le moment que tu va craquer et te couper, sors sors prendre de l'aire, voire des amis.
Si tu veux me répondre cela me fera plaisir.

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D_Dupagne (14037 messages) Envoyer message email à: D_Dupagne Envoyer message privé à: D_Dupagne Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-01-05, 12:30  (GMT)
17. "RE: automutilation"
Modifié le 29-01-05 à 12:31  (GMT)

Je poste un témoignage posté par erreur sur un autre forum.

"l'auto mutilation"
Posté par: latoul

je suis tombée sur ce site un jour de grande solitude. j'ai besoin d'aide. il y a une semaine j'ai découvert que
mon petit frère de 15 ans se taillait le corps avec des lames. je m'en suis apperçue au repas,il prtait des
marques sur le dos de sa main. tout d'abord il n'a pas voulu m'en parler il a prétexté un jeux entre amis.
Ensuite je suis allée le voir dans la salle de bain il se préparait pour sortir et là il m'a tout expliqué. il
m'a montré son corps (couvert de coupures du cou aux jambes) c'est inexplicable la douleur que j'ai pu resentir
je ne m'y attendais pas. il me dis que ca fait 6 mois qu'il le fais, depuis qu'il a arrêté le chit.comment est ce
que je n'ai rien vu? comment les parents n'ont rien vu? je lui ai dit que je ferais tout pour l'aider à arrêter,
qu'il n'avait qu'à m'appeler dès que ça n'allait pas. je l'ai senti soulagé d'en avoir parlé mais je sais aussi
qu'il ne m'appellera pas si ça ne va pas. mes parents ne sont pas au courant. je ne veux pas leur en parler de
peur de leur réaction. je n'habite plus chez eux et mon frère est tout seul, je ne veux pas qu'ils soient
toujours sur son dos,ce malaise ne risquerai que d'emprirer. dites moi ce que je dois faire, donnez moi des
conseils, je suis perdue et j'ai peur. il ne sais pas pourquoi il fait ca. et moi je ne comprends pas non plus
comment on peut se faire autant de mal. merci d'avance pour vos réponses.


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bloodymary (10 messages) Envoyer message email à: bloodymary Envoyer message privé à: bloodymary Voir profil de ce membre Voir addresse IP de cet auteur
29-01-05, 12:36  (GMT)
18. "RE: automutilation"
salut jery
je ne peux te donnerd'autres conseils que d'essayer de voir quelqu'un,un psy quelqu'il soit pour comprendre d'où te vient cette envie,analyser ces pulsions ,ce besoin,cette envie inexplicable de te voir te vider de ton sang. J'ai eu le même problème pendant longtemps , au début ça parait d'hallucinations qui me faisaient me faire du mal et puis la douleur est devenue mon exutoire, le sang mon carburant.
Aujourd'hui c'est bien fini tout ça (du moins sauf en cas de "crise d'hallu".)
Comment j'ai fais,j'ai consulté un psy, il m'a donné des médicaments,j'ai fais une thérapie soutenue et il y a peu j'ai ENFIN compris pourquoi Moi je faisais ça. Mais il m'a fallu du temps,pres de 5 ans bientôt...
A toi de trouver le pourquoi ,
il faut que tu te battes ,que tu t'occupes la tête à faire autre chose quand ça te prends. Avoir jetté tes lames est déjà un premier pas,en parler sur le site un second. Il faut continuer ainsi

Courage
D'autres s'en sont sorti,tu peux y arriver
Mes salutations
Bloody

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