Modifié le 15-04-04 à 19:58 (GMT)Bonjour Julie, - attention, je fais long moi aussi ;) -
après lecture, et au vu du ton que vous employez, je peux assurer que ce n'est pas un caprice et que vous devriez prendre ces signaux au sérieux.
L'impression de perdre la raison vient d'une douleur trop intense. On perd la raison pareil quand on a une rage de dents. Mais ce n'est que pendant qu'on souffre, on ne perd pas complètement la raison. Ne vous affolez pas pour ça.
Dépression
<<Définition du DSM-IV :
Au moins cinq des symptômes parmi les neuf suivants doivent avoir été présents pendant une même période de deux semaines.
Ils doivent avoir présenté un changement par rapport au fonctionnement antérieur (1) ou (2) indispensable
-humeur dépressive ou irritabilité chez les enfants et les adolescents
-diminution de l’intérêt ou du plaisir pour toutes ou presque toutes les activités quotidiennes
-perte ou gain de poids significatif en l’absence de régime
-insomnie ou hypersomnie
-agitation ou ralentissement psychomoteur
-fatigue ou perte d’énergie ;
-sentiment de dévalorisation ou de culpabilité
-diminution de l’aptitude à penser ou à se concentrer, indécision
-pensées de mort récurrentes, idées suicidaires récurrentes, tentatives de suicide.
Aucun de ces symptômes ne doit ne doit être expliqué par un deuil ou imputable aux effets physiologiques directs d’une substance ou d’une affection médicale générale Ils doivent s’accompagner d’une souffrance cliniquement significative ou d’une altération du fonctionnement social, professionnel.
La détermination du degré de sévérité de la dépression majeure (léger, moyen, sévère) est fonction de la présence ou non de
symptômes supplémentaires par rapport au nombre requis pour établir le diagnostic, et de l’impact des troubles sur le fonctionnement professionnel, social et relationnel. >>
Cherchez peut-être une cause organique qui serait cause de votre état.
Un dérèglement de votre hygiène de vie.
Un ensemble de cause frustrantes ou traumatisantes.
Essayez de régler ça. Placez votre santé en tête de vos priorités (avant la fac notamment).
Tout ça avec l'appui d'un médecin à qui vous pouvez parler tranquillement, en toute confiance, et choisir librement d'un traitement ou non.
J'espère que je n'ai pas dit de bêtise.
Cécile